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"On ne peut sauver un pays avec ceux qui veulent le détruire !" - La décadence de nos élites

Retour sur 40 ans de trahison et de décadence des élites françaises
Avec Paul-Antoine Martin, ingénieur et cadre dirigeant industriel, auteur de "Le Clan des Seigneurs" (éditions Max Milo) ;
Et Pierre-Yves Rougeyron, président et fondateur du Cercle Aristote

Tags : Politique Prospective et futur Université Polémique




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2 réactions à cet article    


  • vesjem vesjem 19 octobre 18:04

    grave !, mais tableau parfait

    l’image caractéristique d’un "breton"


    • Conférençovore Conférençovore 22 octobre 10:26

      Rappelons tout de même que Pierre-Yves a appelé à voter pour Xavier Bertrand...

      J’apprécie son travail (d’ailleurs beaucoup plus de certains de ses collaborateurs que de lui-même) mais sur un strict plan politique, ce garçon est complètement à la ramasse. En plus, ce ton extrêmement définitif auquel je pensais m’être accoutumé à un moment m’a de nouveau et progressivement agacé : quand on en est réduit à soutenir un mec comme Philippot ou pire, Xavier Bertrand, en principe, on doit en rabattre un peu et faire une sorte d’introspection de ses propres idées politiques.

      Pierre-Yves a malheureusement ce syndrome très français du type plutôt intelligent et cultivé (c’est indéniablement son cas) mais dont l’intelligence pratique est proche du zéro absolu. Sa ligne souvraino-souverainiste n’a strictement aucune chance de percer en plus d’être sur un strict point de vue doctrinal absurde (et même si elle perd son jour, ce ne sera pas grâce à lui ou à badass mais juste à la faveur d’une explosion de l’Union européenne pour d’autres raisons, parce que ça n’intéressera plus l’Allemagne par exemple ou certains pays d’Europe de l’Est, etc).

      Le souverainisme n’est pas un mode de gouvernance, une organisation sociale et sociétale que l’on peut proposer comme idéal aux Français qui n’en ont de toutes façons rien à foutre pour l’écrasante majorité d’entre eux. C’est un moyen d’émancipation. Il faut proposer autre chose comme projet et surtout aborder les questions quotidiennes et certainement pas les balayer du revers de la main parce qu’elles ne seraient pas assez nobles et élaborées aux yeux de ces gens brillants.

      Ce qui préoccupe les Français, ce n’est pas le souverainisme, la politique des banques centrales ou l’€ : ils s’en tamponnent complètement. Ce qui les préoccupe, ça se résume en deux sujets : le fric et le péril immigrationniste. On peut le formuler autrement, de manière plus élaborée mais cela revient strictement au même : la question économico-sociale (chômage, pouvoir d’achat, retraite, etc, c’est le même sujet décliné) et l’immigration (qui va de paire avec l’insécurité physique et culturelle, l’islam, la baisse évidente de la qualité de vie, la décivilisation, la perte du capital social... Là encore, c’est le même sujet décliné sous diverses formes).

      En Fr, en 2023, tout programme politique qui ne parle même pas de cela, pour les Français, ne parle de rien. Pire encore, ces ordures du gouvernement sont en train de prendre le dessus en récupérant le deuxième (pour faire de la merde, ça c’est sûr, mais peu importe : ils occupent le terrain et vont l’occuper pendant des mois avec leur projet de loi).

      Bref, cette ligne frexito-complotarde, c’est de la merde qui ne peut satisfaire que 0,92% de couillons. Après, je peux parfaitement concevoir que c’est aussi un petit marché, une niche pour vendre des pins et des bouquins mais bon v’là l’ambition...



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