Bonjour,
D’un côté, plus de 3500 demandeurs de logements sociaux sur Asnières, de l’autre quelques personnes des familles du maire, de son épouse, d’un maire-adjoint par ailleurs conseiller général qui occupent sereinement les logements HLM de la ville : tout le système Aeschlimann est ici dépeint avec ses vraies priorités- qui ne sont pas celles des simples administrés- et ses véritables principes (ici assez familiaux).
Le plus drôle est que c’est le chef de cabinet du maire Manuel Aeschlimann qui mange le morceau et confirme officiellement les faits, sans même se rendre compte du coup qu’il porte ainsi à son employeur !!! Stupéfiant....
Car c’est bien Nicolas Cellupica, chef de cabinet, qui confirme donc de facto que ce sont des membres de la famille de Mme Aeschlimann, née Ristori, qui occupent des logements HLM de la ville.
Il y a donc urgence à rétablir la commission d’attribution transparente municipale qui existait avant l’arrivée de Manuel Aeschlimann. Ce que la liste de rassemblement pour Asnières qui entend mettre fin à ces pratiques, a mis dans son programme sur ce plan !
On comprend avec ces informations à quoi a servi la suppression de cette Commission transparente, qui, ainsi laisse place aux passe-droits à travers l’opacité.
Il serait aussi temps que la loi soit modifiée pour les attributions de logements HLM et que les Commissions d’attribution à tous les échelons comprennent par obligation imposée des élus de toutes les couleurs politiques, mais aussi des élus des locataires, tout cela afin que cesse ce scandale, effectivement légal, mais absolument révoltant dans une ville où 3500 familles attendent un logement social.
En voilà une "rupture" avec le passé qui serait bien utile et salutaire pour l’intérêt public.
Bravo pour cette vidéo qui montre bien le maire d’Asnières, et par delà lui, les méthodes discutables de certains élus -pas tous heureusement- dans le 9.2.
La réponse du locataire du HLM au nom de Ristori est aussi exemplaire de la conception du système Aeschlimann : dès que quiconque recherche des informations et la lumière sur les dessous du système, les insultes fusent naturellement.
On est ici assez proche finalement de la phrase présidentielle adressée à un citoyen au Salon de l’Agriculture : "Casse-toi, pauvre con".
Décidément, le vocabulaire des proches du système Aeschlimann n’est pas des plus transparent, ni accueillant, mais là, l’insulte est mise au féminin.
Cela rend la réaction du locataire interrogé encore plus méprisable.
Il est bien que cela se sache largement.
Bien cordialement,
