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Accueil du site > Actualités > Politique > Yann Sarfati : "Les Indignés de la Bastille à Paris sont manipulés"

Yann Sarfati : "Les Indignés de la Bastille à Paris sont manipulés"

Yann Sarfati, 25 ans, comédien et réalisateur, était à l’origine du Bankrun. Il avait eu son premier quart d’heure de célébrité chez Taddeï en décembre 2010, à présent Enquête & débat lui en offre un deuxième...

 

Sarfati, qui se dit révolutionnaire et d’aucun parti, s’est rendu à la Bastille à Paris pour participer au mouvement des Indignés ; aujourd’hui il le critique, dans la mesure où ces "indignés" se contentent de s’indigner... alors qu’il faudrait se révolter !

 

Il dénonce la récupération du mouvement par certains partis de gauche, qui viennent canaliser la contestation, occultant les problèmes essentiels (loi de 1973, manipulation des médias) pour réciter le programme du PS ou du NPA, et empêchent même que des drapeaux français soient brandis dans les manifestations.

 

Sarfati, qui comptait organiser une contre-manifestation à la Bastille ce dimanche, annonce en toute fin d’interview qu’il l’annule, pour éviter que ses partisans ne soient pris à parti et violentés par ceux qui manipulent à leur compte le mouvement des Indignés. En effet, le jeune homme se dit nationaliste en réaction au mondialisme... ce qui ne passe pas chez les gros bras du NPA et des "antifa".

 

La révolution, selon lui, ne se fera pas dans la rue, par des manifestations classiques. Le bankrun était déjà une innovation... La révolution politique passera notamment par une révolution médiatique  : "Les médias sont le nerf de la guerre", lance-t-il. Internet les médias indépendants ont dans cette optique un rôle important à jouer. Sarfati dénonce au passage les grosses ficelles des médias, qui diabolisent tous ceux qui gênent l’ordre établi avec des termes infamants comme "fasciste" ou "conspirationniste".

 

Il s’exprime encore sur Chavez, les banques, le libéralisme, les Etats-Unis, les partis politiques, la démocratie directe, et bien d’autres sujets... Une intéressante discussion, porteuse d’espoir, dans la mesure où elle montre deux jeunes gens qui, sans être d’accord sur tout (loin s’en faut), sont capables de dialoguer calmement, sans invective, très loin de l’exemple que leurs aînés ont pu leur montrer.

Tags : Politique Information et Médias Médias Manifestation




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35 réactions à cet article    


  • 25 votes
    Alsace Alsace 5 juin 2011 22:23

    Un échange très interessant, même s’il n’est évidement pas celui de deux spécialistes , mais de deux agitateurs d’ idées.
    Sarfati a subi cette semaine une calomnie invraisemblable sur un site assez bizarre apparament d’ extreme gauche, mais qui semble en fait monté de toutes pièces, tout ceci pour être monté au créneau à l’ ag des "indignés" parisiens et avoir éssayé d’ éduquer les 80% de crétins inéduqués que l’on croise dans ce genre d’ assemblées.

    Soyons un peu honnetes : on sait très bien pour les mecs de notre génération, comment cela se passe dans les facs, dans les ag, on sait très bien comment les revolutionnaires en carton pate, fabriqués et formatés par le système, abrutissent des centaines de jeunes avec des discours complètement surranés .
    Les indignés espagnols agissent car l’ emprise sur leur pays devient physiquement palpable, ce qui n’est pas le cas, chez ces crétins de français.

    Et puis , je trouve un peu fort ces gens, qui critiquent les vidéos et les propos qui y sont tenus , alors qu’ils n’en n’ont qu’a peine regardé les 10 premières minutes. Ou alors parcequ’ils ont entendu "Soral" ou "FN", ca y est, c’est pas la peine de continuer plus loin...
    Quand j’entends "Soral" , "Communiste", FN" ou "NPA", ce n’est pas ca qui va me faire arreter la lecture ou le visionnage...enfin chacun sa logique.

    J’ai regardé jusqu’au bout, même si Robin et Sarfati ne sont pas (encore) au niveau de connaissances satisfaisant pour l’entendue des sujets qu’ils traitent, j’ apprécie la venue d’ esprits comme les leurs, surtout pour un comédien réalisateur comme Sarfati, cela augure peut être un parcours très interessant dans le paysage francais ;
    Bref, je comprends pas certaines critiques des fois.
    Juste pour critiquer on a l’impression...


  • 6 votes
    News 6 juin 2011 09:56

    Monsieur Sarfati fait fausse route. Le mouvement des indignés est une coordination horizontale apolitique. Toute revendication idéologique ( bannières de partis, syndicales....) est proscrite dans les rassemblements partout en France. Certains militants de partis sont présents, évidemment, mais restent discrets). La coordination nationale " Réelle démocratie maintenant" y veille.
    Ce mouvement se veut unitaire au delà des clivages et des opinions personnelles. La parole y est libre. Monsieur Sarfati a pu s’y exprimer librement et faire passer ses messages librement. Toutes les personnes qui s’y retrouvent ont une conscience politique et ceux qui le souhaitent prennent la parole sur la place publique dans un élan de démocratie directe.

    Monsieur Sarfati, la critique est aisée mais l’art est difficile. Si vous estimez qu’il reste un important chemin à parcourir, contribuez aux débats, intervenez dans les AG en synergie avec les autres participants.
    Pour qui roulez vous Monsieur Sarfati ? Pourquoi cherchez vous sciemment à segmenter ce mouvement citoyen pacifiste ? Ne faites vous pas dans la duplicité ? Vous dites que le système cherche à diviser le peuple en montant les gens les uns contre les autres.
    Alors pourquoi participer vous à cette division en énonçant de fausses assertions et en organisant (comme par hazard) un rassemblement " concurrent". Quel est l’intérêtpour le peuple ?


  • 2 votes
    gazatouslesetages 6 juin 2011 16:36

    Nilasse joue sur les mots. la loi de janvier 1973 est importante car elle marque le "début de la fin".

    Elle a été abrogée mais remplacée par les articles des traités européens.
    cf article 123 du traité de Lisbonne qui interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales des instruments de leur dette est également interdite


  • 2 votes
    ffi 6 juin 2011 18:01

    @News,
    Poser la liberté en préalable n’a aucun intérêt : le libéralisme pratique ainsi depuis des années et quel en est le résultat ?
    .
    C’est la vérité qui doit être posée comme préalable et, plus, comme obligation. Toute personne qui affirme quelque chose doit être obligé de donner des arguments cohérents, sinon, il dégage !


  • vote
    arpontar 7 juin 2011 19:21

    sarfati...allez rejoindre vos coreligionnaires dsk...copé...lehman brothers et goldman-sachs..

    et foutez la paix aux jeunes qui comme en afrique du nord...en ont marre du chomage ...et des politicards vereux..menteurs...voleurs....et violeurs


    TOUSENSEMBLE


  • 1 vote
    Hijack ... Hijack 20 juin 2011 21:13

    @ arpontar,

    Soi tu es de mauvaise foi, soi tu n’a rien compris, soi tu ne l’a pas écouté ... Sarfati, n’a strictement rien à voir avec ceux que tu cites ...
    Je ne pige pas ce que tu essaie de nous dire ...


  • 9 votes
    logan2 5 juin 2011 19:00

    Pas eu le courage de regarder jusqu’à la fin. Je pense que Sarfati se trompe sur de nombreuses choses et je pense que cela serait intéressant qu’il accepte un débat, notamment avec les personnes qu’il accuse assez gratuitement je dois dire de vouloir "récupérer" les mouvements sociaux pour soit disant "les contôler et les éteindre".

    Pffff, de mon expérience de militant ça commence à devenir franchement lourdingue, tu ne peux plus venir soutenir un mouvement, on t’accuse de vouloir le récupérer. Résultat au lieu d’essayer de se rassembler et de construire des choses ensemble, malgré nos désaccords, tout le monde s’éparpille. Il faudrait que les gens qui ont peur d’être "récupérés" comprennent que ce sont ces divisions qui nous perdent.
    Ce rassembler ça n’empêche pas les identités différentes, ça n’empêche pas les idées différentes, ça n’empêche pas le débat ! Mais ça permet d’avoir du poids et de réaliser des idées !


    • 13 votes
      ffi 5 juin 2011 21:55

      Se rassembler pour se rassembler n’a aucun intérêt...
      .
      Sarfati a 100% raison quand il évoque la Vérité. La Vérité, qui est cohérente et unique, est le seul concept fiable qui permet de rassembler les gens.
      .
      Devant l’évidence, tout le monde s’accorde naturellement. L’union ne se fait que par accord sur le vrai. S’il y a désaccord sur le vrai, il n’y a aucune raison d’être uni. L’union est un produit par une vérité partagée. Donc il faut chercher la vérité.
      .
      Le parti pose en préalable l’union pour agir. Mais ce faisant, la vérité y devient franchement secondaire. C’est le plus sûr moyen de se faire manipuler et de prôner l’erreur. Or, une politique basée sur l’erreur provoque le genre de dégâts que l’on constate aujourd’hui. La prospérité par l’Euro, c’était faux... La prospérité par la mondialisation, c’était faux...
      .
      Le but n’est pas que le parti gagne, mais que la vérité gagne, car c’est la vérité qui nous rendra libre, par le parti.


    • 4 votes
      logan2 6 juin 2011 00:32

      "Se rassembler pour se rassembler n’a aucun intérêt..."

      Ce n’est pas dutout mon propos.
      Sarfati reconnait lui-même les convergences, il s’agit de se rassembler entre révolutionnaires.

      "Sarfati a 100% raison quand il évoque la Vérité. La Vérité, qui est cohérente et unique, est le seul concept fiable qui permet de rassembler les gens."

      Et qui décrète ce qui est la vérité en cas de désaccord ? Vous ?

      "Devant l’évidence, tout le monde s’accorde naturellement."
      Au pays des bisounours peut-être ?

      "Le parti pose en préalable l’union pour agir. Mais ce faisant, la vérité y devient franchement secondaire."
      N’importe quoi. Il n’y a aucun préalable à rejoindre un parti politique si ce n’est qu’il vaut mieux partager les idées de ceux qui s’y trouvent si on veut être bien représenté.
      Sans quoi il faut aller voir un autre parti.
      De toute façon il ne s’agit pas de rejoindre un parti politique, il s’agit de se rassembler entre personnes qui veulent changer l’ordre établit et qui veulent rendre la souveraineté au peuple.

      [quote]C’est le plus sûr moyen de se faire manipuler et de prôner l’erreur. Or, une politique basée sur l’erreur provoque le genre de dégâts que l’on constate aujourd’hui. La prospérité par l’Euro, c’était faux... La prospérité par la mondialisation, c’était faux...[/quote]
      Vision dogmatique et erronée de ce qu’est un parti politique, en tout cas cela n’a rien avoir avec le parti de gauche.
      Vous ne savez pas de quoi vous parlez.
      Personne ne se fait manipuler, chacun est libre, personne ne vous oblige à faire quoi que ce soit, à penser quoi que ce soit, c’est simplement un outil de rassemblement et d’action, comme n’importe quelle association, sauf qu’il s’agit d’une association politique reconnue par la constitution pour exprimer les suffrages, cela permet donc d’avoir un accès aux médias garantit par la loi.

      On se regroupe pour ensemble débattre, défendre des idées, mener des actions communes, et si possible les faire appliquer.

      Tous les partis politiques ne sont pas des dictatures, chacun est libre dans son organisation interne ( malheureusement, car c’est déjà au niveau des partis politiques que se décide la représentation, et donc que commence l’accaparement des pouvoirs par l’oligarchie).

      "Le but n’est pas que le parti gagne, mais que la vérité gagne, car c’est la vérité qui nous rendra libre, par le parti."
      Personne ne dit le contraire.
      Regardez le parti communiste vient d’accepter la candidature de Mélenchon pour le front de gauche, et pourtant Mélenchon n’est pas communiste. Preuve que quand l’intérêt général passe avant les intérêts partisans, il est possible de se rassembler et d’avoir une candidature commune.

      Sarfati accuse les militants du parti de gauche de Paris d’être venus récupérer le mouvement des indignés, alors qu’ils sont venus participer avec les mêmes espoirs que n’importe quelle autre personne que le mouvement prenne de l’ampleur et conduise à une révolution.
      Sur quoi fonde-t-il ses accusations ? Sur le fait que les gens n’étaient pas d’accord avec lui ??? Wow ...
      Comment le moindre mouvement peut-il prendre de l’ampleur si n’importe quel gus comme Sarfati considère que tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sont des agents du système venus avec des intentions malhonnêtes ???
      Ce genre de comportement est ce qu’on appelle un comportement sectaire et conduit à la division.


    • 1 vote
      ffi 6 juin 2011 11:25

      "Et qui décrète ce qui est la vérité en cas de désaccord ? Vous ?"
      .
      La vérité ne se décrète pas, elle se constate. Le désaccord, c’est la discorde, et dans ce cas, il n’y a pas d’union possible. C’est le sens de mon message. hors d’accord sur la vérité, pas d’union.
      .
      "N’importe quoi. Il n’y a aucun préalable à rejoindre un parti politique si ce n’est qu’il vaut mieux partager les idées de ceux qui s’y trouvent si on veut être bien représenté.
      Sans quoi il faut aller voir un autre parti."
      .
      N’est-ce pas ce que j’appelais : l’union est le produit d’une vérité partagée. En entrant dans un parti, l’on devient partisan, et moralement l’on est tenu de défendre les positions du parti, quelles qu’elles soient, sinon on en sort. La parti pose donc en préalable pour ses membres l’union, mais hors vérité. Les militants sont toujours de mauvaise foi.
      .
      "Personne ne se fait manipuler, chacun est libre, personne ne vous oblige à faire quoi que ce soit, à penser quoi que ce soit, c’est simplement un outil de rassemblement et d’action, comme n’importe quelle association, sauf qu’il s’agit d’une association politique reconnue par la constitution pour exprimer les suffrages, cela permet donc d’avoir un accès aux médias garantit par la loi."
      .
      Il y a contradiction entre le début et la fin. La liberté est l’aboutissement d’un fonctionnement. Si, pour se faire entendre, il faut avoir accès aux médias, et si pour avoir accès aux médias, il faut entrer dans un parti, n’est-ce pas en fait que l’on est obligé d’entrer dans un parti pour espérer se faire entendre ? Est-ce synonyme de liberté ?
      Et, là encore vous posez en principe l’union, en dehors de tout considération sur la vérité (vous dites : un outil de rassemblement et d’action). Vous promettez la libération par l’union et le rassemblement, comme tout parti (Le slogan de Sarkozy n’était-il pas ensemble tout est possible ?). Les partis abondent en ce genre de phrases creuses, car c’est justement leur fond de commerce : prôner l’union.
      .
      "On se regroupe pour ensemble débattre, défendre des idées, mener des actions communes, et si possible les faire appliquer.

      Tous les partis politiques ne sont pas des dictatures, chacun est libre dans son organisation interne"
      Mais qu’y-a-t-il à débattre, dans un parti, puisque ce qui est tenu pour vrai est déjà affiché au fronton ? De fait, les débats sont naturellement orientés par la pression sociale et les tournures de phrases stéréotypées qui s’y développent. Les partis sont des usines à stéréotypes. La liberté dans l’organisation est une chose, mais la liberté des propos en est une autre...
      .
      ( malheureusement, car c’est déjà au niveau des partis politiques que se décide la représentation, et donc que commence l’accaparement des pouvoirs par l’oligarchie)
      Et bien, cette phrase me montre que vous avez compris... Dans les partis que j’ai fréquentés, tout semble déjà déjà décidé en amont, les militants étant surtout là pour acquiescer, car "l’union est nécessaire", puis porter la parole au peuple... J’ai déjà fait du porte à porte, et je puis t’assurer que l’on ne peut pas vraiment dire la vérité de ce que l’on pense, puisqu’on y est en mission commandée. Certains militants se dévouent corps et âmes, pendant des années, en restant au bas de l’échelle, tandis que d’autres sont bombardés aux plus haut niveau dès le début de leur engagement... Les partis sont des entonnoirs pour verser le peuple dans les directions qui conviennent.
      .
      Regardez le parti communiste vient d’accepter la candidature de Mélenchon pour le front de gauche, et pourtant Mélenchon n’est pas communiste. Preuve que quand l’intérêt général passe avant les intérêts partisans, il est possible de se rassembler et d’avoir une candidature commune.
      Là encore, c’est la nécessité de l’unité qui prime sur toute autre considération... Mais l’accord n’est pas sur une vérité, mais sur un bonhomme qui sera candidat et fera donc ce qui lui plaira... Les cocos vont avaler des couleuvres.
      .
      Sarfati considère que tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sont des agents du système venus avec des intentions malhonnêtes ???
      Ce genre de comportement est ce qu’on appelle un comportement sectaire et conduit à la division.
      La malhonnêteté vient de poser en préalable l’union (pour éviter la division). Qu’est-ce que l’on ne ferait pas pour "éviter la division" ? Dire le contraire de ce qu’on pense ? Mais c’est précisément la malhonnêteté ! Qui traite les autres de fasciste au moindre désaccord ? N’est-ce pas sectaire d’agir ainsi ? Il n’y a pas de catégorie d’homme infâme, en politique, seul compte la vérité dans leur propos. Et pour estimer la vérité des propos d’autrui, encore faut-il estimer les faits qu’ils rapportent. Mais ce simple comportement humain est interdit par les partis puisqu’en jurant l’union autour du parti, l’on a aussi la responsabilité de ne jamais faire mine de s’entendre avec quelqu’un d’un parti opposé, car il faut vaincre ce parti opposé. (c’est ce que je désigne polémomérisme : du grec polemos = guerre ; meros = partie ; polémomérisme = guerre des partis). D’où cette pratique puante de dénigrer les personnes par leur catégorie supposée afin de ne pas tenir compte de leurs propos...
      .
      Je vous signale, qu’en entamant une discussion, on ne peut pas savoir l’opinion que l’on aura à la fin, car pour reconnaître une vérité, il faut être capable de changer totalement d’opinion. La chose est inversé chez le militant : il ne peut changer d’opinion et veut convaincre autrui. Il est donc fatalement ennemi de la vérité.
      .
      C’est les partis qui sont des sectes politiques (dans le sens étymologique "section"). Le système voue la politique à des sectes qui sentent aujourd’hui le vermoulu.


    • 2 votes
      Zowie elfableo 7 juin 2011 07:43

      " La Vérité " ???? PFFFF !!! TA vérité ,oui ! la mienne est sensiblement différente de la tienne !


    • 1 vote
      ffi 7 juin 2011 12:57

      Tu devais avoir de piètres notes en sciences...
      La Vérité ne dépend ni de toi, ni de moi, elle dépend des faits : c’est un discours conforme au réel.
      .
      Par exemples, les doctrines ésotériques et alchimiques ne se confrontent jamais aux faits, elles sont 100% pensée magique.
      .
      En te soustrayant à l’exigence de vérité, tu peux te mentir à bon compte, ton idéologie devient une pensée magique...


    • 1 vote
      ffi 7 juin 2011 14:28

      Elfaeblo aime affabuler sans contrainte !


    • vote
      Zowie elfableo 9 juin 2011 23:59

      je crois que tu as quelques lacunes sur un sujet : la subjectivité . 


      c’est comme le titre de ce post , il est forcément partisan : je dirais plutot
        " Les Indignés se font récupérés par les politiques " ou
      " Les politiques cherchent à récupérer les Indignés "
      tu vois, pour moi la vérité est plus dans ces titres là .

      donc, en politique , ta vérité n’est pas forcément la mienne . oui, je sais , ça t’emmerde mais c’est comme ça .


    • vote
      ffi 10 juin 2011 11:35

      Un titre conforme aux faits serait plutôt "Robin interroge Sarfati".
      .
      Le subjectif se rapporte à un sujet particulier.
      Rien à voir avec la vérité qui est un discours conforme aux faits.
      .
      Sur un fait précis, il y a une vérité précise, mais plusieurs manières de l’exprimer. En revanche, il y a une infinité de mensonges et d’erreurs possibles.
      .
      Si ton opinion et la mienne diverge, c’est normal, car nous ne relions pas nécessairement les mêmes faits et toujours avec un point de vue particulier (issue de notre expérience personnelle) : l’opinion comporte toujours une part de subjectivité.
      .
      Comment s’y retrouver avec ces multiples façons d’opiner ?
      La priorité, c’est commencer par vérifier les faits rapportés. S’ils sont vrais, alors l’opinion est valide. Sinon, elle est fausse, erronée voire mensongère. Il n’y a pas une conception particulière du vrai dédiée à la politique...
      .
      Pour effectuer cette vérification, il faut comme tamiser les opinions. N’y laisser passer que les faits, puis les vérifier un à un. Pour un tamisage plus fin voir les trois tamis de Socrates.


    • 1 vote
      ffi 10 juin 2011 11:39

      Cette image du tamis est belle :
      Parfois, l’on peut trouver une pépite en tamisant une boue nauséabonde.
      Et l’on peut aussi constater que ce qui semble un lingot d’or n’est en fait qu’une boue parfumée à la rose et recouverte de toc.


    • 10 votes
      Caracole AgeNu 5 juin 2011 19:11

      J’ai été très déçu d’apprendre que le bankrun, opération symbolique très intéressante, avait été menée par des réseaux d’extrème droite.

      http://www.bbec.lautre.net/www/spip_truks-en-vrak/spip.php?article1395

      Pendant les premières assemblées à la Bastille, M.Sarfati a tenté quelques discours aux envolées lyriques du type "on est tous d’accord pour dire que" ou "la démocratie c’est bien, mais... " . Si ses discours ont pu faire illusion chez certains, des voix se sont tout de suite élevées en désaccord avec ces propos populistes, pour ne pas dire fascisant.

      Certes, nous avons un ennemi commun, l’oligarchie financière, ou nouvel ordre mondial comme vous voulez. Mais contre cela, nous avons des solutions radicalement opposées.

      Si vous avez besoin d’individus charismatiques haranguant la foule et dictant une doctrine, rejoignez le mouvement de M.Sarfati.

      Mais si vous croyez que la démocratie n’est pas le populisme, et qu’on est tous capables d’apporter notre pierre à l’édification d’une démocratie réelle, horizontale et multiple, prenez la place avec nous !

      Ne reproduisons pas ce système pyramidal que nous dénonçons, et prenons chacun notre place dans le pouvoir politique !


      • 11 votes
        Meeme 5 juin 2011 19:56

        @ Agenu, si vous prenez au sérieux des articles aussi ordurié écrit par un anonyme et où il n’y a aucun droit de réponse possible, usant de diffamation sans le début du commencement d’une preuve, vous n’avez pas fini d’être décu dans la vie. Mais d’emblée, vous avez décidé de voir yann sarfati comme un menteur, un imposteur, parce que sans doute, vous êtes un grand médium qui lisez dans les pensées des gens.  Vous êtes pathétique. Yann est mon meilleur ami et je confirme sa plus grande sincérité et désintéressement. De plus, pour juif qu’il est, il est farouchement antisioniste. Mais vous l’avez condamné d’emblée parce que vous avez plus de haine dans le coeur que d’intelligence.  J’ai mal de lire tant de haine basée seulement sur la base de l’appartenance communautaire d’une personne. et dire que c’est nous qu’on traite de fachos ! 


      • 7 votes
        Caracole AgeNu 5 juin 2011 20:24

        @ Agenu "vous êtes un grand médium qui lisez dans les pensées des gens." maintenant que vous le dites...

        "Yann est mon meilleur ami et je confirme sa plus grande sincérité et désintéressement."
        ouf, merci là je suis rassuré.

        "De plus, pour juif qu’il est, il est farouchement antisioniste."
        je ne vois pas le rapport avec la discussion... c’est censé faire appel à mes bons sentiments ?

        "J’ai mal de lire tant de haine basée seulement sur la base de l’appartenance communautaire d’une personne. et dire que c’est nous qu’on traite de fachos !"
        Sincèrement désolé de vous d’avoir touché votre coeur meurtri... mes propos ne contiennent aucune haine, mais sont une critique d’une posture politique rapprochant M.Sarfati d’un nationalisme populiste, et qui l’éloigne définitivement de la volonté de réappropriation démocratique des indignés du monde entier.


      • 18 votes
        Alsace Alsace 5 juin 2011 22:28

        Agenu : visiblement, vous adoptez la même posture que ceux qui ont calomnié Sarfati en le traitant sans raison de fasciste , nationaliste ou autres joyeusetés.
        Vos propos sont d’une mauvaise foi si patente qu’elle confime uniquement à deux explications :
        - la volonté de calomnier à simple vue de manipuler les eventuels personnes désireuses de s’informer.
        - la jalousie déguisée sous une opposition d’ idée, sachant que bien des mouvements d’ extreme gauche ou de gauche ne sont que des revolutionnaires factices, placés là à dessein, ou manipulés à leur insu en misant sur leur propre immobilisme et leur propre esprit borné.

        Démandez vous qui est vraiment fascisant ?
        Certainement pas Sarfati. Cherchez encore.


      • 22 votes
        Niza 5 juin 2011 19:23

        Sur votre site :

        "Pour rappel, Yann Sarfati est allé le 7 décembre dernier présenter son « bankrun » chez Taddei, aux côtés du « journaliste » de la radio Ici et Maintenant Pierre Jovanovic, bien connu pour ses prises de position conspirationnsites et d’extrême droite. Il a été félicité par le réactionnaire Thierry Ardisson et par le faux impertinent Bruno Gaccio et y a tenu des propos nationalistes."

         Des propos nationalistes,fichtre, c’est l’horreur absolue, le retour de la bête immonde au ventre qui fait toujours le con.La solution de la gauche qui veut regulariser tous les sans papiers pour lutter contre le nouvel ordre mondiale (qui en passant n’existe pas pour le NPA ) est tellement plus crédible hein.

        Bref ça fait trente ans que vous faites le coup, va falloir trouver mieux pour effrayer les gens.


        • 6 votes
          droopty 5 juin 2011 19:44

          ben mon vieux, depuis le 29 mai je n’en démords pas ce partis est un partis de petits opportunistes qui veulent se faire mousser. Aucun intérêt à suivre les initiateurs "indignés" de Paris. les écouter 5mn suffisent !


          • 2 votes
            droopty 5 juin 2011 19:50

            et je rajoute, pour en finir, le plus drôle c’est qu’il se dit lui-même petit révolutionnaire. De fait, tu n’est certainement pas un révolté, petit bourgeois. La CNT, tu connais ?


            • 9 votes
              ffi 5 juin 2011 22:31

              Robin reste malheureusement enfermé dans ses catégories.
              .
              Il voit dans le libéralisme un chemin vers la liberté. Mais la généralisation du salariat n’est en rien synonyme de liberté : c’est le retour au servage (et encore les serfs ne pouvaient être chassés de leur terre, tandis que les salariés peuvent être chassés de leur travail).
              .
              Le "libéralisme" est un faux ami. Il semble découler de la liberté, mais pas du tout. Pour désigner correctement le libéralisme pour ce qu’il est il faut un mot plus expressif : "la concurrence au travail" = polémergisme (grec polémos : guerre, ergos : travail).
              .
              Là où existe un pouvoir et des oligarchies, le secret espoir d’entamer les hostilités pour conquérir la suprématie sur ce pouvoir, tend les oligarchies à plaider pour mettre en place les conditions de guerroyer sans entrave.
              .
              D’où la mise en avant du polémergisme, puis sa mise en oeuvre avec la révolution de 1789, pour lever toute contrainte politique à la guerre économique.
              .
              De même, sur l’inflation, Robin est prisonnier de sa compréhension réductrice du phénomène : il la réduit à la hausse des prix.
              .
              Or l’inflation est essentiellement due au décalage entre production de valeurs monétaires et croissance matérielle de l’économie.
              .
              Il se trouve que l’accroissement des valeurs monétaires dans l’UE est de 10% par an. Si la hausse des prix est de 2%-3%, ces valeurs monétaires vont bien quelque part : Dans l’inflation des actifs (actions, produits dérivés, produits financiers).
              .
              De plus, il y a inflation de la dette...
              .
              L’inflation sur les prix est la sanction immédiate d’une "mauvaise politique" gouvernementale, et celle-ci est payée par la génération qui la subit. Cette génération peut donc agir directement pour évincer le gouvernement fautif.
              .
              Avec le système actuel, l’emprunt à long terme aux banques privées, c’est les générations futures qui payeront : on "remet à plus tard". Il y a donc décohérence temporelle entre la sanction et l’erreur : l’inflation n’est que remise à plus tard, et précipitée "en attendant" dans une sphère virtuelle.
              .
              Comme nous l’avons vu, la planche à billet fonctionne à plein (10% par an), utilisée par le privé, et si l’inflation qui en résulte n’apparaît pas dans les prix, celle-ci apparaît bel et bien dans le prix des produits financiers, ce qui a des conséquences sur les taux d’intérêts payé par les pouvoirs publics car il faut bien se refaire une santé après l’effondrement des fausses valeurs (18% d’intérêt pour la Grèce).
              .
              Le système est donc plus tordu, mais les principes font que tout revient au même. La différence majeure étant que, les politiques n’ayant rien à dire aux banques centrales, puisqu’elles sont indépendante, ceux-ci sont impuissants à agir contre les fautes de gestion monétaire. Et puisque le peuple se voue à des dirigeants politiques, rendus impuissants par traité, au final, le peuple se retrouve avec une inflation considérable de ses taxes, de ses prix, de ses impôts, de ses matières premières, de ses logements, tout en ayant aucun moyen de recours...
              .
              Bref, le meilleur système est simple et direct : Le gouvernement doit être responsable de la politique monétaire, et fixer de lui-même la quantité de monnaie en circulation sur son sol. Un mauvais gouvernement peut être rapidement chassé par le peuple car il constate les dégâts immédiatement, grâce à l’inflation des prix.


              • vote
                Erca 6 juin 2011 02:23

                @ffi : Je connais bien Jean Robin et je peux vous dire que c’est un libéral très spécial car il n’est absolument pas pour l’extension du salariat, bien au contraire... il considère le salariat comme de l’esclavage. Je n’exagère rien, il pourrait vous le dire lui-même. Il est pour la généralisation de l’entrepreunariat, ce qui est complètement différent. J’en ai discuté avec lui, j’ai du mal à voir comment une telle société est possible et comment sa pensée peut être cohérente, mais en tout cas c’est ce qu’il pense.


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                ffi 6 juin 2011 11:52

                Et bien dans ce cas, c’est qu’il n’est pas "libéral" au sens d’Adams Smith et, si vous le connaissez, faites lui connaître ma réflexion.
                .
                Mieux vaut dénommer l’idéologie de la concurrence (couramment dénommée libéralisme) par le terme polémergisme (grec polémos = guerre ; ergos = travail ; polémergisme = guerre au travail). Ce mot désigne mieux la théorie économique actuelle que le terme de libéralisme qui fait croire qu’elle est liée à la liberté.
                .
                J’en suis arrivé peu ou prou à la même conclusion que la sienne au sujet du salariat (sauf que je ne le vois pas comme un esclavage, car cela impliquerait un salarié propriété de son entreprise, ce qui n’est pas le cas, mais plutôt comme un servage).
                .
                Ce servage est le résultat logique de la guerre économique (le polémergisme), qui a produit une nouvelle féodalité, basée non plus sur la conquête de territoires fonciers, mais sur la conquête de territoires économiques. L’on peut faire un parallèle fascinant entre la montée de la féodalité en l’an 1000 et la période présente : c’est le même principe : l’asservissement du plus grand nombre produit par une guerre oligarchique.
                .
                Et si jamais ma réflexion l’intéresse, faites-lui part que je me plierais volontiers à mon "quart d’heure de célébrité".


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                gazatouslesetages 6 juin 2011 14:13

                Mieux vaut dénommer l’idéologie de la concurrence (couramment dénommée libéralisme) par le terme polémergisme (grec polémos = guerre ; ergos = travail ; polémergisme = guerre au travail). Ce mot désigne mieux la théorie économique actuelle que le terme de libéralisme qui fait croire qu’elle est liée à la liberté.
                .

                Le problème est là, on parle de libéralisme, c’est biaisé, car nous ne sommes pas dans un système libéral.
                .
                Et si jamais ma réflexion l’intéresse, faites-lui part que je me plierais volontiers à mon "quart d’heure de célébrité".
                .
                ça c’est une super idée.. j’espère que Robin l’entendra, vos analyses méritent d’être connues


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                gazatouslesetages 6 juin 2011 10:15

                Je le trouve mature pour son âge ce jeune Sarfati.
                Il a raison quand il dit qu’il n’y avait aucun drapeau français à la Bastille, ce qui est complètement contradictoire avec les slogans sur le retour à la souveraineté du peuple..
                 
                J’ai du mal à comprendre que Robin veuille le piéger en insistant pendant plusieurs minutes sur Chavez..
                 


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                  Hijack ... Hijack 20 juin 2011 21:22

                  @ gazatouslesetages,

                  Sur Chavez, c’est Robbin qui est tombé dans son propre piège ...


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                  logan2 6 juin 2011 15:49

                  "La vérité ne se décrète pas, elle se constate. Le désaccord, c’est la discorde, et dans ce cas, il n’y a pas d’union possible. C’est le sens de mon message. hors d’accord sur la vérité, pas d’union."

                  Votre rhétorique parfaitement incompréhensible ne répond pas à ma question.
                  En réalité, il n’existe jamais une vérité qui d’elle même illuminera les gens et les fera tous s’accorder et s’unir.

                  En réalité, la vérité pour chaque personne est toujours le fruit d’un débat et d’un raisonnement, elle ne se constate pas, et l’union c’est certes le rassemblement autour de certaines idées, mais subsisteront toujours entre chaque personne des désaccords, simplement les gens les mettent de côté pour pouvoir espérer avancer et réaliser d’autres idées qu’ils ont en commun.

                  L’union c’est faire placer l’intérêt général au dessus des intérêts particuliers, et en l’occurence des intérêts partisans.

                  Plus concrètement, c’est se réunir autour de certaines idées en commun, c’est certainement le seul préalable et ainsi, discuter, débattre, pour essayer de voir s’il peut en sortir un programme commun. Le préalabe asphyxiant que vous imaginez n’existe pas. Personne ne vous oblige une fois terminées les discussions, et les désaccords tranchés.

                  Bref une fois le programme commun établit, personne ne vous oblige à l’accepter, peut être aura-t-il été dans le mauvais sens à vos yeux et dans ce cas vous pourrez très bien le refuser, vous êtes libre, personne ne vous oblige à devoir accepter le résultat final ( généralement il y a un vote ) et personne ne vous oblige ensuite à continuer le rassemblement, ou à militer pour ce rassemblement, si vous jugez que finalement il ne vous représente pas.

                  Mais au moins vous avez essayé de vous rassembler.

                  S’il fallait attendre qu’on soit tous d’accord sur tout pour essayer de se rassembler, alors on pourra attendre l’éternité car cela n’arrivera jamais. Ces gens, tout comme Sarfati ici, tout comme vous, êtes simplement ce qu’on appelle des sectaires.

                  Je doute que vous ayez vraiment fait partie d’un parti politique un jour, ou si c’est le cas je me demande bien lesquels, car ce que vous décrivez c’est un parti stalinien, je ne crois pas que cela existe aujourd’hui.

                  Les dérives autoritaires que l’on constate aujourd’hui dans certains partis comme le PS ou l’UMP ne sont absolument de ce type, elles sont que des décisions sont imposées d’en haut par divers mécanismes de fausses représentations et de fausse démocratie.

                  Mais il n’y a personne qui est obligé à penser ou à voter quoi que ce soit, n’importe quoi !

                  Quand aux médias il faut vous rendre à l’évidence mon cher ami, il n’y a aucun complot antidémocratique à ce que pour discuter entre nous on soit "obligés" de passer par des médias, c’est simplement une nécessité matérielle et pratique, nous sommes 65 millions, on vit dans un pays qui fait 1000 km de largeur et de hauteur, les médias nous permettent de communiquer entre nous de manière instantannée et à distance peu importe où on se trouve sur le territoire. Voulez vous peut être revenir au temps où il fallait 7 jours pour porter un mot à quelqu’un d’autre en France car il fallait le transporter à cheval ?

                  Heureusement il y a internet, mais en ce qui concerne les médias de masse comme les journaux la télévision la radio, il est évident que si 65 millions de personnes devaient s’exprimer équitablement ce serait juste impossible cela nous prendrait une éternité.

                  Alors nos ancêtres qui sont visiblement plus intelligents que vous ont constaté que de toute façon parmi ces 65 millions de personnes beaucoup de gens étaient d’accord entre eux, alors pour pouvoir communiquer il était plus pratique que ces gens d’accord entre eux se rassemblent et désignent des portes paroles, des représentants, pour exprimer ces idées au nom de tout leur groupe, cela permet ainsi le débat publique de manière plus efficace et réaliste. D’où l’idée des partis politiques et de leur donner le rôle officiel d’exprimer les suffrages et donc d’avoir un accès garantit par la loi et la constitution aux médias de masse.

                  Pour info faites le calcul, pour écouter pendant 3 minutes chacune des 65 millions de personnes, il faudrait ... 371 ans ...


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                    ffi 6 juin 2011 17:49

                    "En réalité, il n’existe jamais une vérité qui d’elle même illuminera les gens et les fera tous s’accorder et s’unir."
                    Savez-vous comment Lavoisier a fait pour faire accepter la chimie ?
                    Il s’est livré pendant des mois à l’expérience suivante : il projetait de la vapeur d’eau sur de la limaille de fer chauffée au rouge. Il en retirait 2 gaz. Il enflammait ces deux gaz et en retirait un liquide incolore. Puis il goûtait ce liquide, et le faisait goûter aux passant : pas de doute, c’était bien de l’eau : l’eau n’était donc pas un élément simple, mais un élément composé. L’alchimie antique était donc fausse. Les alchimistes n’avaient rien à argumenter, eux qui s’évertuaient à lire les symboles...
                    .
                    "En réalité, la vérité pour chaque personne est toujours le fruit d’un débat et d’un raisonnement, elle ne se constate pas"
                    La vérité c’est la concordance des mots et des faits. C’est cela que l’on constate, comme le montre l’expérience que je viens de citer . Un raisonnement qui ne se confronte jamais à la réalité par quelque expérience tangible est uniquement spéculatif et idéologique. C’est comme la méthode Alchimique qui se gave de symbole mais ne daigne plus de regarder le monde en face. Un raisonnement n’aboutit pas nécessairement au vrai... Avec ce genre de croyance, vous allez vous faire berner par n’importe quel sophisme : peu importe l’erreur en fin de compte, si la rhétorique me convient !
                    .
                    "L’union c’est faire placer l’intérêt général au dessus des intérêts particuliers, et en l’occurrence des intérêts partisans"
                    C’est surtout enjoindre aux individus de se soumettre à priori au groupe... C’est le meilleur moyen d’être manipulé et déçu. Les croyant du programme commun de Mitterrand en savent quelque chose... C’est bien cela qui fait le coté sectaire des partis.
                    .
                    "Plus concrètement, c’est se réunir autour de certaines idées en commun, c’est certainement le seul préalable et ainsi, discuter, débattre, pour essayer de voir s’il peut en sortir un programme commun."
                    C’est ce que je vous dis : votre préalable est l’union... Ensemble tout est possible  ! Comme disait Sarkozy. Discours typique du parti politique.
                    .
                    "Bref une fois le programme commun établit,..."
                    Puisque tout le monde est déjà d’accord au départ, par contrat...
                    .
                    "Mais au moins vous avez essayé de vous rassembler."
                    J’ai participé à un rassemblement sous une bannière, je ne me suis pas rassemblé moi-même... Vous posez au préalable l’union... Vous êtes piégé par les stéréotypes de vos discours, ceci malgré vous...
                    .
                    "S’il fallait attendre qu’on soit tous d’accord sur tout pour essayer de se rassembler, alors on pourra attendre l’éternité car cela n’arrivera jamais."
                    Mais pourquoi se rassembler avant d’être d’accord, c’est ça que je ne comprend pas.
                    .
                    "Ces gens, tout comme Sarfati ici, tout comme vous, êtes simplement ce qu’on appelle des sectaires"
                    Ah bon, je suis sectaire ? Et pourquoi donc me fatiguerais-je à converser avec vous si tel était le cas ? Vous ai-je manqué de respect moi-même pour que vous m’infligiez ce qualificatif infâme sans même me connaître ? Vous êtes bien empressé pour coller des étiquettes sur le dos d’autrui... Juste pour votre confort personnel d’éviter d’entendre un avis divergent du vôtre ? Je ne vois pas ce qu’il y a de sectaire à dire qu’il n’y a pas d’intérêt à poser l’union en préalable à tout accord.
                    .
                    "Je doute que vous ayez vraiment fait partie d’un parti politique un jour, ou si c’est le cas je me demande bien lesquels, car ce que vous décrivez c’est un parti stalinien, je ne crois pas que cela existe aujourd’hui."
                    Ne vous en déplaise, c’est pourtant le cas. Ce ressenti ne fait qu’illustrer le mécanisme de tout parti en action. C’est la structure sociale d’un parti qui produit cela, et ce quelle que soit la bonne volonté des gens qui y sont, bonne volonté que je ne remet pas en cause.
                    .
                    "Mais il n’y a personne qui est obligé à penser ou à voter quoi que ce soit, n’importe quoi !"
                    Pour monter en grade dans le parti, il faut séduire, donc "dire le mieux possible ce que l’on croit que tout le monde veut entendre". Personne n’est donc obligé, mais pour faire son trou, beaucoup s’obligent eux-même, par ambition.
                    .
                    Je vais illustrer : un jour j’évoquais le recyclage. Je disais en substance, "le recyclage, ça consiste à tout broyer, c’est un gâchis du travail d’autrui, mieux vaudrait progresser vers le réparable, parce que, derrière, il y a des gens qui réparent : cela crée du travail". Et bien, un camarade, maintenant au front de gauche, s’en souvenait encore 3 ans après : il avait trouvé ma remarque très pertinente et sur ce point, nous étions d’accord (et donc unis pour défendre cette idée).
                    .
                    En fait, le truc, c’est que, si les militants des partis veulent participer à une révolution citoyenne, et bien il va falloir qu’ils laissent leur partisannerie au vestiaire. Dans la rue, c’est pas comme sur les médias ou dans les partis : se contenter des stéréotypes et des noms d’oiseaux, c’est un peu court.
                    .
                    Il faut aller au bout de la détermination de la vérité, quitte à changer d’opinion. C’est pas parce que vous faite parti d’un parti qu’il faut se la jouer supérieurs aux autres et abandonner toute forme de déontologie citoyenne. Auriez-vous découvert le Saint-Graal ? Considérez que si vous acceptez en préalable le principe de l’union, d’autres ne conçoivent pas l’union sans accord et que ce fonctionnement est le fonctionnement des gens normaux, de tous ceux qui ne se sont pas inféodés à un groupe partisan.
                    .
                    Ne venez donc pas vous plaindre que les autres stigmatisent l’instrumentalisation des manifestation par les partis, vu que vous ne parvenez pas à vous départir de vos jacquasseries partisanes "union, union, union". Union, certes, mais pourquoi faire ?
                    .
                    Je ne m’unis pas avec des gens si je ne suis pas en accord avec eux. Je concorde sur des idées, nuances ! Et vous pouvez bien me traiter de sectaire, cela n’y changera rien. Désolé pour vous, mais ce genre d’argumentation n’est pas de nature à me faire changer d’avis.


                  • vote
                    logan2 7 juin 2011 15:10

                    "C’est surtout enjoindre aux individus de se soumettre à priori au groupe... C’est le meilleur moyen d’être manipulé et déçu. Les croyant du programme commun de Mitterrand en savent quelque chose... C’est bien cela qui fait le coté sectaire des partis."

                    Mitterrand ? Wow j’avais 3 ans au moment de son élection en 1981.
                    Vous avez pas d’expérience plus récente ?

                    Personne ne se soumet à priori au groupe. C’est faux. Comme j’ai expliqué l’adhésion est libre et inconditionnelle. Avant pendant et après les prises de décision vous restez libre, c’est librement que vous acceptez de suivre ou non les décisions prises en commun.

                    Ex, j’étais au PS, ils défendaient le oui en 2005, et j’ai voté non au référendum, j’ai même fait campagne pour le "non".

                    Comment pourrait-il en être autrement ? Jusqu’à preuve du contraire il n’existe aucune police dans les partis politiques ^^

                    Bref, vous avez une vision totalement fantasmée et erronée de ce qu’est un parti politique.

                    Ya vraiment aucune soumission à quoi que ce soit, les gens sont bénévoles, volontaires, ils font ce qu’ils veulent.

                    Bien sur pour faire quoi que ce soit ( qui demande l’aide d’autres personnes ) il faut les convaincre, il faut donc composer avec elles, mais si c’est le fait que vous deviez composer, faire des compromis, etc ... qui selon vous entrave votre liberté alors c’est bien typiquement du sectarisme.
                    S’il vous est impossible de mettre de côté des désaccords, aussi profonds soient-ils pour vous rassembler et pour pouvoir porter et se donner une chance de réaliser des idées communes, alors c’est encore une fois typiquement du sectarisme.


                  • 2 votes
                    ffi 7 juin 2011 16:14

                    J’était guère plus vieux que vous à l’élection de Mitterrand, mais j’ai vu mes parents changer de couleur au fur et à mesure.
                    .
                    Maintenant, je ne vois pas où est mon sectarisme. Je ne m’unis pas avec autrui si je ne suis pas d’accord avec lui : c’est le fonctionnement normal de tout être normal.
                    .
                    Allez vous m’expliquer que je suis une secte à moi tout seul ?
                    .
                    Imaginez que deux scientifiques soient en désaccord sur les résultats d’une expérience. L’un d’entre eux va-t-il faire un compromis pour la cause scientifique ? Non. Ils vont débattre et tenter l’expérience en question pour déterminer ce qui est vrai. L’opinion doit se régler sur le vrai. Les partisans de la voiture à eau doivent montrer un prototype qui fonctionne...
                    .
                    Partir du principe de s’unir à priori, sans savoir à quoi, c’est s’exposer à s’unir à n’importe quoi et à se faire amener n’importe où : ça, c’est un gros problème. C’est comme signer une sorte de chèque en blanc. Refuser de signer un chèque en blanc, c’est sectaire ?
                    .
                    S’il n’y a aucune police dans les partis, il y a une police informelle : la pression sociale du groupe : il faut faire le beau, sinon, tu es d’une manière ou d’une autre exclu (certaines modalités existent pour exclure quelqu’un).
                    .
                    En fait, l’adepte d’un mouvement sectaire, c’est plutôt celui qui accepte de laisser tomber sa propre personnalité pour se conformer à celle promue par le groupe auquel il s’identifie, ceci afin de se dissoudre lui-même dans l’égrégore ainsi formé (espérant que le groupe lui procurera avantage).
                    .
                    Bref, ma méthode est scientifique : elle consiste à déterminer le vrai en priorité.
                    La votre est sectaire : elle consiste à se conformer au groupe en priorité.
                    .
                    Ou, si vous préférez,
                    ma religion est la recherche du vrai.
                    La vôtre est recherche de compromission.
                    .
                    Chacun son truc...
                    .
                    Ce que je ne comprends pas, néanmoins, c’est qu’à mon endroit vous ne faîtes guère de compromis. Dois-je comprendre que, pour vous, mes propos sont faux - auquel cas vous auriez quelque goût pour la vérité, ou dois-je comprendre que vous ne faites jamais de compromis avec ceux qui ne se réclament pas de votre parti - auquel cas vous agissez tel un être téléguidé ?


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                    dom y loulou dom y loulou 8 juin 2011 14:39

                    j’en suis arrivé à la conclusion que TOUS les politicards aiment surtout montrer leur tronche dans les écrans et ont l’exacte nature sioniste pour cela, ils n’apparaissent dans les écrans que pour nous faire parler à l’infini et nous mettre en "stand by"

                    où est leur plan B promis de ces habiles hâbleurs ? ils ont bû des bières pendant deux ans pour laisser l’équipe à sarko le soin de nous fourguer une merde, comment il y en a t-il encore pour les écouter quand ils ont foutu tout le monde dans la merde ??

                    tandis que la machine YES WE CAN DESTROY THEM ALL avance tous les jours quelles que soient les prises de conscience dans un bruit de blabla continuel où est semé la zizanie et la confusion tous les jours de nouveau, juste pour gagner encore un jour et encore un dans les informations de plus en plus douteuses et les démentis dans les 24 heures. Plus rien ne vaut dans ces merdias, la folie à l’état pur.

                    Et voilà que cela veut remplacer les procureurs, les juges, les infirmiers, mais les médecins, les docteurs, les instances internationales sont devenues leur joujou, jusqu’à l’OTAN utilisé depuis deux décennies pour AGGRAVER la violence en ce monde , quand cette "chose" fut créée pour protéger l’europe !!! elle n’est utilisée absolument QUE pour mettre l’europe en danger

                    un jour nous marcherons unis dans le silence, car il n’y a plus rien à dire quand tout est clair.


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                      Hijack ... Hijack 20 juin 2011 21:20

                      Ce Sarfati ... il nous surprend là ! Je le trouvais sympa après le Bankrun... mais là c’est autre chose.

                      Merci pour cette vidéo que j’ai hésité à visionner ...
                      Robbin ... cherche par tous les moyens, en vain ... à discréditer discrètement Soral ...

                      Sarfati ... surfe sur un bon niveau ... malgré son âge ...
                      J’ai apprécié qu’il remette poliment/gentiment Robbin à sa place sur Chavez et le fait, que malré qu’il se croit intelligent et informé ... s’est fait manipuler par les médias.

                      Définitivement, Robbin ...est un mauvais ... destabilisé par Sarfati, essaie de trouver un nom inconnu par le jeune homme ... et tenter de nous prouver qu’il est informé ...
                      Vers la fin, Robbin essaie de se faire passer pour le prof et Sarfati l’élève ... gaté (de passer dans les média) ... je me répète, mais Robbin est autant mal à l’aise que le jeune est sûr de lui, de ses arguments ...

                      Je suis prêt à parier, que prochainement, ce Sarfati va faire des déclarations antisionistes ...

                      La seule chose que l’on souhaite à Sarfati ... est de continuer sur la même ligne.



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