« Cette incroyable multitude numérique... c'est l'infini. Et dans cet infini, je me suis perdu, et je me suis perdu complètement... »
L'ancien journaliste d'Europe 1, aujourd'hui à France Info, Guy Birenbaum, livre un saisissant et émouvant témoignage sur son "burn-out" numérique : la descente aux enfers d'un homme tombé dans l'addiction aux réseaux sociaux. L'objet d'un livre qui sort librairie - Vous m'avez manqué, Histoire d'une dépression française (éditions les Arènes) - où il raconte sa lente dérive et sa maladie.
Dans cet entretien avec Renaud Revel (L’Express), Guy Birenbaum livre un témoignage utile, sur son hyperconnexion qui révèlera sa maladie - sa dépression -, et sur sa guérison - sa reconnexion à la vie...
Les causes et les symptomes de la maladie :
Cette dépression s’est révélée probablement par mon hyperconnexion, par le temps que je passais...
Plutôt que de m’occuper des miens, plutôt que de regarder mes enfants et ma femme dans les yeux, bah je discutais beaucoup avec des inconnus sur internet, sur les réseaux sociaux... J’ai perdu beaucoup de temps comme ça, j’ai fini par être emporté dans le flux du web, dans le flux de l’information en continu...
La violence que nous recevons... pas seulement les journalistes...
Et arrive le "burn in", on brûle de l’intérieur. Soudainement vous êtes consumé de l’intérieur.
On est connectés en permanence ("la tribu des têtes baissées") ;
Après m’avoir sauvé, internet a failli me coûter cher...
C’est paradoxal, parce que mon job à Europe 1 c’était d’expliquer les dangers des réseaux sociaux...
Tellement à observer les usages des autres, leurs mauvais usages, je ne vois pas que je suis moi-même en train de m’enfermer tout seul...
J’avais un mauvais usage et surtout je me suis perdu...
Cette incroyable multitude numérique, c’est l’infini... Et dans cet infini, je me suis perdu, et je me suis perdu complètement
Il y a une illusion incroyable qui règne sur intenet. Une illusion qu’on peut s’interpeller de manière horizontale. Tout le monde peut parler...
Une fausse horizontalité : très souvent il n’y a pas de dialogues ;
Internet est une sorte de poumon d’une société, où on voit exploser cette précarité ;
Quand on est en première ligne, on en prend plein la gueule...
J’étais une sorte de blogueur compulsif ;
J’avais un rapport à tout, qui était un rapport d’une grande agressivité ;
C’est mon histoire personnelle, celle de mes parents... une grande colère qui était en moi...
Finalement on est harcelé par ces écrans ; tout ça c’est une servitude volontaire, qu’on s’est imposée. Le web n’est qu’un accélérateur Internet est un symptome, mais cette maladie était en moi, elle vient de beaucoup plus loin, justement de cette histoire qui ne passait pas...
De la colère à l’effondrement :
Un garçon comme moi qui avait l’habitude de se lever à 4h00, 4h30, pour aller travailler à La matinale d’Europe 1, eh bien tout d’un coup je ne peux pas sortir de mon lit, parce que j’ai peur, parce que je suis tétanisé, et je ne sais pas par quoi..
La dépression est la même pour tout le monde...
Une bonne résolution ? Lire La recherche du temps perdu, pour un mec qui a paumé son temps sur internet, c’est plutôt bienvenu...
Sauf que je m’écroule...
Parce que quand vous avez habitué votre cerveau à une espèce de rythme frénétique, l’écriture de Marcel Proust qui est une espèce de long, long, long texte qui ne s’arrête jamais... je crois que je n’ai pas supporté... Et donc en fait je me suis vraiment écroulé avec Proust, dans les bras de Proust...
La guérison :
C’est un long travail...
C’est un travail d’un an jour pour jour ; ce praticien me recadre ; c’est-à-dire, ce personnage que je me suis inventé, de dur à cuire, une espèce de Rambo du web, et qui en vérité ne correspond ni à mon histoire ni à mon passé, on a travaillé ensemble à l’effacer. C’est une sorte d’effacement...
Moi j’ai écrit ce livre de la même manière que j’ai lu celui de philippe Labro quand ça allait très mal, ou l’extraordinaire texte de William Styron qui raconte sa dépression, et lui contrairement à moi, était suicidaire...
J’ai écrit ce livre pour les gens qui sont dans le noir et qui se disent ouah, je ne vais pas me tirer de là ! Beh si, vous allez vous tirer de là ! parce que vous allez voir quelqu’un, vous allez prendre des médicaments, vous allez avoir de l’amour et de l’amitié autour de vous ; parce que c’est une formidable histoire d’amour et d’amitié. Sans ma femme, sans mes amis, sans le traitement, sans médecin, je ne suis pas avec renaud Revel aujourd’hui...
Avant c’était : "même pas mal !"
Et un jour je n’ai plus rien contrôlé en vérité... et cette violence m’a vraiment fait souffrir.
Et c’est à partir de là que le travail avec le psychiatre a consisté à comprendre d’où venait cette colère...
L’histoire de ma mère, cachée dans un grenier pendant deux ans. L’histoire de mon père, grand résistant...
La colère, j’arrivais pas à l’identifier, je ne comprenais pas pourquoi j’étais en colère depuis tant d’années. Je ne savais pas... Et finalement, le travail avec le psychiatre m’a permis de comprendre d’où venait cette colère... D’une espèce de peur viscérale...
Et là où internet a joué un rôle, c’est qu’en me désignant comme juif sur internet on fait tout resurgir... remonté à la surface ce truc que j’avais dans l’estomac, que je ne voulais pas identifier. Et donc je me suis confronté à cette histoire ; le médecin m’a obligé à me confronter d’une certaine façon à cette histoire et j’ai la chance qu’ils aient écrit des carnets... Et ces carnets je les publie et ils permettent de comprendre pourquoi un français laïc d’origine juive peut soudainement - et c’est pour ça que c’est une dépression française - se retrouver au coeur de notre pays, au 21ème siécle, confronté à un antisémitisme dont il n’avait jamais pensé qu’il pourrait le rencontrer...
La reconnexion à la vie :
J’y suis revenu (sur internet)... J’essaye de rester à la bonne distance ; c’est-à-dire qu’il ne faut plus réagir au quart de tour...
Vous savez, j’ai été tellement péremptoire, j’ai tellement eu des avis sur tout que j’ai décidé d’avoir désormais des avis sur des choses qui me tiennent vraiment à coeur.
En vérité, je ne suis plus du tout le même, je suis totalement différent...
Je pense qu’il faut se connecter différemment.
C’est un bouquin sur ma reconnexion à la vie ; parce que tout ça c’était passer à côté de l’essentiel...
Je m’occupe davantage de mes enfants ;
Je m’occupe de ce chien qui est arrivé dans ma vie et qui est un antidépressseur absolument formidable, je le conseille à tout le monde...
Je me balade avec lui.
Je lève la tête... Je continue à prendre des photos et à les partager, mais je regarde vraiment le paysage avant de prendre la photo. Et je sais pourquoi je la prends, et je sais quand je la prends que ce n’est pas juste pour avoir des "J’aime", vous savez, des "like" sur Facebook ou sur Instagram... C’est vraiment parce que j’ai envie de la partager.
Et puis j’essaye d’avoir un meilleur usage d’internet, d’aller chercher le meilleur et d’éviter, autant que faire se peut, le pire.
NB : à l’instar de Guy Birenbaum, j’ai beaucoup apprécié le livre de William Styron, "Face aux ténèbres" ("Darkness visible"), en Folio bilingue :
« Dans Face aux ténèbres, William Styron avoue qu’il a atteint, en décembre 1985, cette phase de la mélancolie "où tout vestige d’espoir a disparu, en même temps que l’idée d’un possible futur". Dans le cas de la dépression, explique-t-il, l’espérance de la délivrance n’existe pas. La souffrance est implacable, et d’autant plus intolérable que le malade sait par avance qu’aucun remède ne permettra un rapide rétablissement : "C’est l’absence d’espoir qui, plus encore que la souffrance, broie l’âme." Selon l’écrivain, dans toute autre affection grave, le malade serait allité, son invalidité admise. La victime d’une dépression, au contraire, se doit, "malgré l’angoisse qui dévore son cerveau", d’offrir aux autres un visage analogue à celui qu’on associe aux circonstances et aux relations de la vie normale. » Yann Yvinec.
Ce documentaire explore ce phénomène qui ne cesse de gagner en ampleur : la dépression. Une maladie que nos sociétés fabriquent à grande échelle :
Dépression une épidémie mondiale - ARTE Documentaire 2015
Soyons donc attentifs, pour ne pas nous perdre dans ce monde infini. Reconnectons-nous à la vie, en faisant face aux tenèbres, sérieusement et amoureusement.
Hima Alaya
PS : et souvenons-nous que la vérité et la liberté ne sont pas dans les livres, ni sur internet ou dans un documentaire : elles sont en nous !
Excellent témoignage, très honnête -et c’est très rare- d’une personne du milieu médiatique. C’est court, et succinct, mais c’est le format qui l’impose, mais il dénonce la virtualité de ce nouvel univers dans lequel nous sommes en train d’être tous enfermés, avec les conséquences sociales et sociétales que cela a déjà commencé à engendrer. Malgré que beaucoup le ressente sans oser le formuler, de peur de se prendre une volée de bois vert rétrograde, ce genre d’intervention critique sur les bienfaits de la modernité contre tout le reste, est beaucoup trop rare.
@stabilob0ss Oui toi tuz as pas compris qu’il y a une vie en dehors du net visiblement, si tu te sens enfermé par le virtuel ou la technologie c’est ton blème pas le mien, j’ai ressenti ce danger, j’ai compris tout seul qu’il fallait se détacher émotionnellement du net pour ne pas en subir des effets pervers, inutile d’en faire un bouquin à moins d’être complètement débarqué comme un bleu dans un univers récent et neuf auquel il vallait mieux tenter une approche graduelle que de se vautrer comme un gland dans le virtuel au détriment de sa famille et de son chat, question de priorité, ce mec aurait pu être un bon alcoolique, joueur compulsif ou camé, au vu de sa facilité à rester croché à des trucs auxquels il n’aurait pas dû toucher. Et il continue de tweeter, bah qu’est ce que tu veux que je te dise, qu’il est con ? Non ça tout le monde le sait.
Dans l’idiosyncrasie martyrologique stabilob0ssienne, la liberté, la volonté, la maîtrise, etc., ça n’existe pas. L’individu est une toute petite chose écroulée et manipulée par les "forces médiatiques", contrainte par la "modernité", forcée à tout par le "système" et donc responsable de rien, car n’ayant à assumer aucune forme d’exigence vis-à-vis de lui-même.
Sans déconner, le pauvre Birenbaum, il a chopé une dépression par twitter, merde, pfff, trop dur... est-ce que c’est déjà intégré au DSM-IV, histoire d’écouler des millions de pilules au frais de la sécu ?
Il y a évidemment des facteurs environnementaux à prendre en compte dans les troubles addictifs, mais ça n’explique tout. Le plus souvent ils ne font que révéler une pathologie latente, car les signes cliniques sont absents ou difficiles à objectiver durant la période asymptomatique. Donc une personne qui tombe dans l’addiction est déjà fragilisée et la conduite addictive constitue en réalité une tentative de compensation de type névrotique ou obsessionnelle.
En outre, on sait aujourd’hui que le mécanisme cérébral de l’addiction n’est pas spécifique, mais générique : les Chinois traitent par exemple la dépendance numérique comme la dépendance à l’héroïne, après avoir constaté des similitudes au niveau de l’activité cérébrale des patients héroïnomanes et des accros au jeu en ligne.
Si le problème de fond n’était pas inscrit dans l’histoire du sujet, la majorité des personnes ayant accès à internet sombrerait dans l’addiction et la dépendance aux réseaux sociaux. Or, ce n’est pas le cas.
En l’occurrence, ça ressemble surtout à une ouverture de segment de marché (récits/témoignage sur ma dépendance aux réseaux sociaux, comment je m’en suis sorti...). On sait très bien que les puissants lobbies pharmaceutiques derrière le DSM IV obtiennent le classement en "trouble mental" de simples traits ou faiblesses de caractère accentuées par l’environnement social, afin d’étendre le champ de prescription de leurs pilules miraculeuses censées guérir les gens de la timidité, de la dépendance affective, etc...
Mon pauvre stabilo, tu es comme ces types tellement relégués au fin fond du classement qu’ils croient occuper la première place, loin devant tous les autres...
N’hésite pas à me traiter de sioniste, d’agent infiltré de l’Empire ou de charliste, tu me feras plaisir.
Sinon tu veux prouver quoi ? Que tout vient de l’individu, et pas de son environnement ? Du genre qu’SDF ce n’est qu’un choix de vie ? OOOOOkay joe la science
Mon pauvre stabilo, tu es comme ces types tellement relégués au fin fond
du classement qu’ils croient occuper la première place, loin devant
tous les autres...
Niveau justesse, t’es au top si je pensais qu’a ma gueule, je penserais comme toi, que tous ces cons qui se plaignent sont juste des grosses merdes de ratés.
Se foutre de la gueule d’un affamé quand on est un gros plein de graisse, c’est tellement smart.
Non, tout ne vient pas de l’individu, mais prendre l’exemple extrême du SDF, c’est n’importe quoi, puisque personne ne peut avoir pour "choix de vie" de finir à la rue.
On est en train de parler d’un type qui doit très bien gagner sa vie, vivre dans un bel appart de la capitale et qui vient faire pleurer dans les chaumières avec sa dépression 2.0, tu m’excuseras si je ne suis pas en train de fondre en larmes.
Et puis qu’est-ce qui prouve que tu ne penses pas qu’à ta gueule ? Je n’ai rien dit sur les ratés, j’ai juste dit qu’il ne fallait pas abdiquer sa liberté sous prétexte que l’environnement est pesant, même quand on est au plus mal. C’est quoi l’alternative sinon ?
Quand tu es dans la mouise, se dire "merde je me suis fait baisé c’est foutu" ou "je suis dans la merde mais je peux essayer de m’en sortir" ne fait strictement aucune différence, sinon que dans le deuxième cas tu te laisses la possibilité d’agir.
C’est pas n’importe quoi puisque tu le mets en pratique sournoisement dans tous tes raisonnements. Sauf que l’exemple que j’emploie dévoile l’extreme absurdité du tient. Tout le monde ne peut pas réagir comme tu le décris, et s’en sortir. Et ces gens là, qui n’entrent pas dans ta conception de la société des hommes ? On les laisse se faire abrutir en les fustigeant ? Tu as gagné, c’est la société actuelle : la loi de la jungle qui se moque des effets et méprise les causes.
Sinon, j’ai une tronche à fondre en larme ? C’est ce que j’ai fais ? Initialement, loin des rigoles, le sujet c’était l’hyper-connexion et certains de ses effets néfastes sur les individus. Pas le droit à l’expression de Birenbaum, ni de ses conditions de vie, qui ont je l’admets, certainement joué à ses capacités à s’en sortir. Quid des autres, abrutis aussi, et qui ont le droit de vote ? N’oublions pas l’intérêt du charlie, très benoitement utile en ces périodes d’hypocrisie intégrale.
C’est la mentalité judéo-protestante : une pollution égoïste d’entre soi et du laisser faire.
Hahaha petit tuyau fragile, décidément, ces juifs font $hoah de tout bois, quand on veut se la jouer élu au dessus de tout faut au moins s’assurer avant qu’on en a les moyens n’est ce pas monsieur Baum ? Du baume à l’âme pour un paumé du coeur, "journalope" de pacotille surfant sur le buzz de l’immédiateté, alors tes neurones n’ont pas supporté le haut débit de l’information ? Achète toi des neurones, ha non, c’est pas encore en vente, fallait être préparé dans le réel pour affronter le virtuel, monsieur le procureur des internautes, tu sais je vais te dire un secret Baum, le métier de troll n’est pas à la portée du premier venu, il nécessite un long apprentissage que tu n’es visiblement pas prêt à appréhender, mais il nécessite aussi d’une bonne assise et une bonne expérience du réel, tout est illusion, à plus forte raison sur internet, lumpen journaleux, ersatz de rigolo, arroseur arrosé, tu en as pris plein la gueule ? Pauvre chou, rassure toi, ce n’est que le début, à la revoyure pauvre camé au huffington post, change de logiciel, formate ta mémoire qui est ta prison, et profite de ta prise de conscience pour flirter un peu avec l’humilité, tes certitudes n’ont pas fini d’exploser, apprends un vrai métier et arrête de te prendre pour un paragon de vertus. Petit joueur, ça fait du bien de voir que ceux qui donne des leçons ont malgré tout encore à en recevoir, et je me répète, ce n’est que le début, mais apparemment tu n’es pas outillé pour au niveau du QI... Bon vent et pleurniche bien.
@stabilob0ss Que dit ce rambo du web dans l’interview ? A part qu’il s’est ramassé plein la gueule sur le net en postant comme un ouf en redresseur de torts sur le huffington post d’Anne St Clair ? Antisémitisme, maman dans les camps, snif, le passé de mes grands parents, $hoah snif snif j’ai pas supporté. Je pense qu’il se défini lui même comme internaut ayant agit en tant que juif tout seul non ? Donc il a voulu jouer au con il a reçu des autres arguments qu’il avait l’habitude d’avoir sur Europe 1, il n’a pas supporté alors il vient raconter son incroyable $hoah personnelle sur fond de pleurniche après passage chez un psy juif qui l’a aidé à se débarasser du personnage du rambo du web qu’il s’était forgé tout seul comme un grand. Est il utile de rappeler la façon dont ce type a descendu Dieudonné ? Il est clairement pour la liberté d’expresSion exclusive pour les siens mais pas pour les autres, ce qui lui est arrivé me fait marrer et venir déballer ses déboires dont il est seul responsable sur un média quelconque me fait ni chaud ni froid, vu qu’il est rapidement accro à des addictions néfastes, je lui conseille vivement d’essayer l’héroïne ça le rendrait un peu moins con et ça nous ferait des vacances de sa présence.
Quant à ma compréhension de l’effet psychologique que peuvent avoir les addictions diverses, je gage que j’ai suffisemment d’expérience dessus pour te donner un cours ou deux sur le sujet petit rigolo. Ni boss ni stable encore moins feutré fluo.
Arrete de te plusser tete de pioche, je connais pas 3 pelés sur cet internet débiloïde qui vont lire tes pavés à la con pour te plusser... alors 8.... MDR
Aucun, ils sont collés là, et j’ai eu le malheur de parler d’autre chose que du fait que Birenbaum est juif. Alors, les petits putes de services, on vite rapproché la rigole. Il n’y a pas d’odeur sans étron sioniste.
@eQzez Il est donc incurable, on achève bien les chevaux, soyons indulgents et coupons lui le sifflet. A moins qu’il soit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes et dont Dieu se rit (cantonais), autre définition du rire jaune haha
@Semi Kebab Donc, pour critiquer l’argent roi, il faut vivre comme une loque sous un carton, en mangeant des insectes. Pour critiquer internet, faut pas y etre et donc pas savoir de quoi on parle.
C’est moderne, c’est interessant.... enfin quand on pieute.
@stabilob0ss La dépression je connais, me suis barré de la ville pour cette raison afin de m’installer à la campagne avec ma compagne sans ça je serais sous le train sans doute, internet est un outil, et comme tous les outils il a deux tranchants, faut savoir l’utiliser, c’est la responsabilité de chacun de connaître ses limites. J’ai l’impression que tu mélanges tout. Birenbaum reconnaît qu’il a outrepassé ses limites et alors ? C’est sa seule responsabilité, qu’il le reconnaisse c’est une chose et alors ? C’est un témoignage parmi d’autres et je ne pense pas qu’il soit le plus à plaindre en l’occurence.
Il a dit que c’était de la faute de quelqu’un ? Même quand il a été traité de youpin, il ne l’a pas reproché à quiconque. Il dit qu’il l’a mal vécu.
Ce qu’il fait ici c’est un témoignage personnel, de la façon dont il a vécu internet. Je comprends pas pourquoi tous les trolls aux pseudos périssables et interchangeables d’agoravox viennent faire le job qu’ils font tous les jours : foutre la merde..... En fait si, la réponse est dans la question.
Mouarf il essaie de poursuivre Boris Le Lay en justice, non mais faut arrêter à un moment quand on est névrosé de naissance on arrête de vouloir jouer les zorros du web 3.0, et quand ça leur retombe sur le coin de la tronche ils arrivent encore à venir chouiner sur les plateaux tv et écrire des bouquins larmoyants, internet est antisémite aussi, faut tirer la prise et couper le courant, vite car ça file des dépressions aux bobos juifs parisiens. Malheur !!! Ceux à qui on a muselé la parole pendant 40 ans grâce à notre regretté monopole des médias dominants diffusant sans relâche NOTRE pensée unique de l’école BHL s’expriment via le net, c’est scandaleux car je peux vous dire c’est pas du Drucker le dimanche après midi, il y a plein de malades en liberté qui peuvent déverser leurs pensées nauséabondes librement, c’est horrible, que fait Valls pour mettre le holà à cette gabegie où les sans dents discutent et déversent leur haine du journaliste juif en toute impunité ?
Vu que c’est un sujet qui je connais bien, je vois bien la connerie ambiante au taquet. Il est juif, donc c’est un connard, c’est ça ???!?!?? Le mec a pas le droit à la dépression.... . Birenbaum n’est pas un sioniste. Évitez d’emboiter les associations des salopes de sionistes, ça nous aidera à pas se faire enc...r quand ils feront tapis et rafleront toute la table.
Tsé une tete de bite sous TOR, qui se plusse comme une petite pute sioniste de service, on en a déja vu. Tsé un gros casse dalle à la con, genre mac doom par exemple.
Il est mignon cette tête à claque professionnelle avec Renaud Revel, deux insupportables chiens de garde médiatiques, les adjudants-chefs du régiment à BHL and Co... Si on fait une dépression parce qu’on est à fond sur les réseaux sociaux et dans l’instantanéité permanente, c’est qu’on a d’autres soucis dans sa vie ou qu’on se laisse déborder comme un ahuri, un homme en devenir, incapable de hiérarchiser les importances de la vie.
Et on l’a traité de "sale juif", ce qui a fait ressurgir les zeures sombres et l’antisémitisme, ce qui l’a amené à aller voir un psy... ouarf.
Bref, on regrette d’entendre ce genre de farfadets individualo-centré venir nous donner des leçons d’humanité.
@CyQlotron En effet l’universalisation d’un cas particulier semble assez courant dans la culture juive, à l’instar de Freud ils semblent prendre leurs cas pour des généralités, essaient effectivement d’instruire les pauvres ignorants que nous sommes les goyims. Bonne analyse de Boris Le Lay. Encore une fois nous assistons dans ce cas précis aux larmes d’un gars qui se plaint d’avoir sombré en dépression et met la cause sur un facteur extérieur à sa personne, ça évite parfois de faire son autocritique authentique et profonde comme nous en avons exemples dans d’autres cultures comme la chrétienté. La preuve il continuerait de tweeter comme écrit plus haut, incorrigibles, ils sont, mais ça vient de leur culture propre et de leur histoire, à leur décharge, mais comme ils continuent sur les mêmes erreurs, inutile de dire qu’à terme ça produira les mêmes effets. Une dépression française, m’a fait directement penser à l’idéologie française de BHL ou le suicide français de Zemmour, il fallait oser, transposer sa propre dépression à toute une nation, bel exemple d’universalisation.
@CyQlotron Boris Le Lay analyse tout par le prisme du racialisme ou identitaire, il se trompe à mon sens là dessus, il croit que les pogroms et la chasse aux juifs va recommencer sous peu à cause de l’invasion arabo musulmane, je ne le suis pas là dessus car ça m’étonnerait beaucoup que les juifs soient en quelque sorte en "sursis" ou juste "tolérés" par les gens lambdas, c’est faux et archi faux. Ce n’est pas parce qu’il y a eu des attentats récents qui ont endeuillé eur communauté que c’est la fin des haricots pour eux en Europe et ses deux solutions soit l’Alya soit la conversion au catholicisme pour se fondre dans les peuples d’Europe ne me semblent pas les deux seules options qui restent aux juifs car Boris Le Lay semble négliger l’immense majorité des gens qui ont dépassé son logiciel obsolète d’identitaire pur pour ne pas s’intéresser à la religion ou l’origine des gens qu’ils cotoient quotidiennement, bref Boris Le Lay semble aussi prendre ses désirs pour des réalités et en bon Don Quichotte se bat pour la race blanche... Au Japon, gageons que si il se métisse avec une jaune, ça pourrait faire une bonne omelette chez les Gollnish
Le docteur Cymes en ferait un bouquin assez drôle, et le chercheur autodidacte DSK pourrait rédiger d’un jet une étude approfondie sur le sujet...avec une préface de Polanski ça aurait de la gueule...