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Accueil du site > Actualités > Société > Caroline Fourest vs Alain Laurent : Faut-il limiter la liberté d’expression (...)

Caroline Fourest vs Alain Laurent : Faut-il limiter la liberté d’expression ?

 
Débat fort intéressant sur la liberté d’expression, le 17 décembre sur France Culture, avec Caroline Fourest, le philosophe Alain Laurent et Abdelaziz Chaambi, Fondateur de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie.
 
Si Alain Laurent note et déplore une régression de la liberté d’expression depuis 40 ans, les deux autres invités se réjouissent plutôt des limites qui ont été posées au nom de l’anti-racisme.
 
La difficulté revient ensuite à distinguer ce qui relève du racisme et de la légitime critique des idéologies. Fourest et Chaambi ne sont pas là sur la même longueur d’ondes.
 
Caroline Fourest a, une fois de plus, dénoncé la "police de la pensée" qui règne, selon elle, chez les internautes et les dérives d’Internet où les théories du complot fleurissent.

Tags : Racisme Censure




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20 réactions à cet article    


  • 12 votes
    therasse 18 décembre 2009 21:52

    La limitation est l’antichambre de la suppression.


    Qui déciderait et ou se situerait la ligne rouge ? 

    Quant à Internet, au XVIIIème siècle, ça s’appelait les Lumières ; en 1968, la contestation ; aujourd’hui, le négationisme ou le révisionisme.

    • 9 votes
      desperado 18 décembre 2009 23:26

      La seule fourée que j’aime bien, c’est la brioche.


      • 3 votes
        Courouve Courouve 19 décembre 2009 00:49

        Les limites, d’après la Constitution : tout ce qui n’est pas idées ou opinions, c’est à dire diffamation, insultes publiques, incitation directe et explicite à commettre des crimes ou des délits, propagation de fausses nouvelles susceptibles de troubler l’ordre public.

        C’est assez simple, en somme.

        http://laconnaissanceouverteetsesdetracteurs.blogspot.com


        • 11 votes
          DIVA DIVA 19 décembre 2009 01:38

          Caroline Fourest à un bout de l’univers, la bonne foi à l’exact opposé !


          • 9 votes
            joelim joelim 19 décembre 2009 11:23

            Caroline Fourest veut que les éditorialistes écrivent ce qu’ils veulent mais pas les internautes.


            Comme si l’expression de la plèbe avait quelque chose d’indécent. 

            Comme si la parole des éditorialistes auto-promus et cooptés avait le moindre caractère démocratique. 

            Comme s’il était scandaleux qu’elle puisse être critiquée par des gens extérieurs au serail médiatico-désinformant.

            Il est bien naïf et bien peu valeureux de demander que le web la ferme !

            • 3 votes
              newby 19 décembre 2009 11:58

              Je ne suis pas sur que vous ayez compris ses propos, elle souligne qu’aujourd’hui avec les moyens de communications modernes, les propos tenus dans les journaux, blogs ou autres sites d’informations quels qu’ils soient sont soumis à réaction immédiate ce qui n’était pas le cas auparavant bien entendu.

              A partir de là elle pense que les auteurs doivent se blinder pour affronter parfois des masses de récriminations plus ou moins agressives.

              Il suffit de voir les dérives qui ce produisent parfois sur les fils de commentaires sous certains articles agoravoxien pour comprendre ses propos.
               


            • 8 votes
              joelim joelim 19 décembre 2009 12:31

              Oui mais les dérives des éditorialistes sont bien plus dommageables que l’exercice du débat démocratique, car elles travestissent très souvent la réalité au profit de l’idéologie de l’auteur. Autant pour internet me direz-vous, je veux bien mais au moins il y a débat et pluralité. 


              Si les gens qui écrivent dans les journaux ne veulent pas être critiquées sur le net, le plus simple serait qu’elles arrêtent d’émettre leurs idées en public. En effet, l’autre solution — brider internet — est totalitaire et incompatible avec nos lois.

            • 7 votes
              joelim joelim 19 décembre 2009 12:38

              Quand au « blindage » que ces pauvres média-gens doivent mettre en place pour protéger leur pauvre ego je dois dire que ma commisération à leur sujet est bien petite : la vraie souffrance n’a rien à voir avec ces petites douleurs d’égos boursouflés de suffisance. Pov’ petits qu’on dit du mal d’eux sur les ternets !...


            • 16 votes
              therasse 19 décembre 2009 12:11

              Etes-vous consciente, Caroline Fourest, que les "théories du complot" qui "fleurissent" sur le net, ne sont bien souvent que des voix alternatives aux vérités officielles imposées dans différents pays par des médias "aux ordres ?


              En matière de grippe, les arguments d’un ministre de la santé polonais, médecin de formation, ont-ils moins de poids, juste parce qu’elle n’est pas française, que la VRP de l’OMS et des instituts pharmaceutiques, Roselyne Bachelot ?


              Les médias français nient l’existence du Bilderberg, qui existe depuis le début des années 70 : 40 ans de mensonge. Et pourtant, c’est à eux que nous devrions faire confiance ? Quelques journaliste, tels Marie Drucker ou Karl Zéro se sont penchés sur cette question. RTL TVI en a parlé dans un journal de 20H quand leur réunion annuelle s’est tenue à Genval, en Belgique en 2001. 


              Remarquez ces menteurs, incompétents ou hypocrites, vous avez le choix du qualificatif, sur le plateau de Calvi :

              Serait-ce ce gouvernement mondial dont parle Jacques Attali ? Mais que deviendrait dans ce cas la démocratie si tout se décidait à cet échelon, par un grand nombre de non-élus, sous le sceau du secret, et présidés par des financiers de haut vol (Rotschild, pour ne pas le nommer). 

              Voyons maintenant le 11 septembre, où on a coupé les langues de la quasi-totalité des journalistes en France, à moins qu’ils se soient auto-mutilés, pendant qu’au Danemark (mieux classé, il est vrai, par Reporters sans Frontières, que la France en ce qui concerne la liberté d’expression), un physicien de haut vol, Niels Harrit, révèle avoir trouvé des fragments de nano-thermite à Ground Zero (découverte publiée dans une revue scientifique sous le contrôle d’un comité de lecture). Ce scientifique a donné une conférence à Paris en compagnie d’une ex-congressiste américaine, Cynthia Mac Kinney :
              Au Japon, le député Fujita a fait plus que douter de la version officielle . Ecoutez son argumentaire devant la diète japonaise :
              Et constatez la décision prise par le tout nouveau gouvernement japonais, d’application en janvier prochain :
              Apparemment, le Japon a tiré ses conclusions et décide un désengagement militaire. Silence radio en France sur cette décision !
              Constatez qu’au Canada, en Russie, on en parle sereinement :
              Tout çà pour montrer qu’il y a débat partout sauf dans ce pays, des droits de l’homme, disait-on, classé depuis peu 43ème en matière de liberté de la presse. Juste devant l’Italie de Berlusconi. Quant à ceux qui sont derrière, n’en parlons pas.

              A propos, saviez-vous qu’une commission parlementaire, tout ce qu’il y a d’officiel, s’est tenue aux Etats-Unis ? Son objet : la torture pratiquée par l’administration Bush à Abou Graib et Guantanamo. 
              De larges extraits de cette commission ont été filmés. Les 6 vidéos relatives à cet événement étaient initialement destinés à être diffusées sur Canal+. Mais encore une fois, la censure est passée par là.
              Mediapart a diffusé gratuitement ces vidéos. Elles sont depuis peu sur Reopen. Allez donc les visionner, c’est révélateur. On y voit des officiels, interrogés par Ted Kennedy, déclarer que couper des doigts ce n’est pas de la torture. Le général Sanchez déclare clairement avoir torturé en Irak. On y apprend que les "bad apples", ces soi-disant électrons libres d’Abou Graib étaient en fait aux ordres. Que les gens qui ont été torturés là-bas n’étaient même pas coupables de quoi que ce soit.
              Des juristes de haut vol auraient reçu pour mission de Bush, Cheney et Rumsfeld de "contorsionner" les textes afin de permettre des agissements autrefois pratiqués par la Gestapo (entre autre le "water boarding").

              Sans Internet, comment serions-nous informés de tout çà ? 
              Me traiterez-vous de complotiste pour avoir écrit ce qui précède ? Dans ce cas, permettez-moi de vous dire que j’en suis fier. Car il me semble plus honorable aujourd’hui, d’être de ce côté-là que de l’autre, celui des chiens de garde de la Sarkozie, ou plutôt devrais-je dire de la bande Carlyle-Dassaut-Lagardère...et tutti quanti, ces gens qui font de la haute voltige entre les armements sophistiqués et la presse, ceux qui précisément font de bonnes affaires un peu partout dans le monde et notamment en Irak ou en Afghanistan tout en muselant les journalistes grâce à leur position stratégique aux conseils d’administrations de vos médias.  

              Je suis né il y a 58 ans. J’ai eu 20 ans en 68. Libre à vous de me considérer comme complotiste ; personnellement, je préfère le vocable "contestation", très en vogue il y a 40 ans et plus objectif dans sa signification. 

              • 6 votes
                tss 19 décembre 2009 12:32


                il faut surtout limiter les apparitions de Caroline Fourest à la télé !ce sera une bouffée d’air !

                comment peut on supporter une "tache" pareille à "Charlie Hebdo"... !!


                • 6 votes
                  joelim joelim 19 décembre 2009 12:45

                  Le problème est bien là : que CF soit considérée par le microcosme qui choisit les intervenants médiatiques comme le summum de l’intellectualité. La France est malade de ces pseudo-intellectuels BHLiens qui n’ont aucun intérêt et qui ne servent qu’à meubler l’espace de cerveau disponible.


                • 4 votes
                  joelim joelim 19 décembre 2009 15:34

                  Le plus fou dans la réthorique forestienne est le fossé entre d’une part, son appréhension des critiques verbales sur ses copains de la médiapole — un grand problème pour elle semble-t’il — et les actes de violence et de meurtre comme la récente guerre de Gaza, où on a vu une Caroline Forest quasiment sans réprobation. Çà s’appelle du deux poids deux mesures, et c’est un comble pour quelqu’un qui prétend combattre le racisme. Attention à la dissonance cognitive !


                  • 5 votes
                    soakely 19 décembre 2009 15:53

                    Internet met en danger la carrière de fourest voila son problème. Grace au net on a accès à des journalistes, intellectuels qui sont muselés par la presse officielle qui n’est là que pour relayer, comme à l’époque du kgb, les versions d’etat. Voir les mensonges sur la grippe A, le rer D, l’irak, le 11/09 et j’en passe tout ca c’est pas internet mais ceux qui se plaignent de l’information diffusée par le net ! Regardez le scandale du climategate qui n’en a été un que parcequ’il a mis à jour ce que nous, internautes, savions déjà et qui était bien caché par nos merdias qui ne font pas leur boulot de journalistes. Fourest s’est attaquée aux musulmans pour faire carrière (voir son attitude malhonnete face à tarik ramadan) comme d’autres à une autre époque se sont attaqués aux juifs pour faire carrière et grace à internet l’imposture est mise à jour.


                    • 4 votes
                      newby 19 décembre 2009 17:30

                      Ce qui est très etonnant dans ce fil, est cette fixation de la part des commentateurs, sur Caroline Fourest, qui a eu un propos très mesuré dans cette émission, que j’avais ecouté lors de sa diffusion.

                      Or l’echange a été bien plus vif entre Alain Laurent et Abdelaziz Chaambi, et tout le monde ici tait les propos pas toujours très clairs de Abdelaziz Chaambi, qui avait une forte tendance à toujours revenir sur le même sujet soit l’islam, alors que l’emission etait "Faut-il limiter la liberté d’expression ?" 

                      Les derives dont je parlais plus haut se manifestent aussi sur ce fil. smiley



                      • 1 vote
                        joelim joelim 21 décembre 2009 12:58

                        Ce que vous appelez dérives sont tout simplement les avis, opinions et analyses que vous ne partagez pas. A moins que vous ayez des points précis à discuter votre jugement globalisant que vous ne prenez même pas la peine d’étayer risque de ne pas être considéré à sa juste valeur. smiley


                      • 1 vote
                        joelim joelim 21 décembre 2009 13:05

                        Quand à reprocher aux débatteurs de ne pas faire quelque chose, en l’occurrence, de ne pas critiquer des gens que vous auriez aimer voir critiquer, on peut aussi vous retourner votre remarque. Allez-y, développez vos critiques à leur encontre, on n’est jamais mieux servi que par soi-même ! 


                      • 2 votes
                        therasse 19 décembre 2009 19:01

                        @Newby : je suis de ton avis. Mais, les deux autres ont des propos sans ambigüité, monolithiques. Alors que quand on a lu certains ouvrages de CF, très bien argumentés, on s’étonne qu’elle en soit encore à se focaliser sur cette terminologie ridicule, ces bombes lacrymogènes défensives que les journalistes officiels, les "dîneurs en ville" brandissent sous le nez de leurs contradicteurs, ces vocables stupides : complotistes, négationnistes, révisionnistes. 

                        J’aime beaucoup ce qu’elle dit des débats où les contradicteurs ne se contentent pas de vouloir à tout crin démonter l’autre, mais cherchent à aller de l’avant en s’armant de leur bonne foi.
                        Mais bon sang qu’elle commence appliquer cette discipline à son propre discours. Qu’elle se penche donc avec l’esprit critique qu’on lui connaît sur ces théories du complot ; qu’elle analyse le point de vue des uns et des autres au lieu de pontifier tous azimuts !

                        • 1 vote
                          desperado 24 décembre 2009 10:20

                          @thérasse
                          Les livres de CF bien argumentés ??
                          Tu en as lu combien ?
                          Je sais, aucun.
                          Mytho.


                        • vote
                          therasse 1er janvier 2010 22:43

                          Le premier bouquin que j’ai lu et qui m’a incité à poursuivre : "La tentation obscurantiste" où elle montre , comment la gauche historiquement athée, en est arrivée à se rangér aux côtés de l’Islam (repentance suite au colonialisme).

                          J’ai lu "Frère Tariq" et "Le choc des préjugés" ; je lui reproche d’être pro-vo en matière de 11/9, d’où le terme de "théories complotistes" dont elle parle. Probablement faute d’avoir étudié la question de près, comme beaucoup ou par crainte de "se mouiller".
                          A l’avenir, quand tu me poses une question, je te saurais gré d’attendre la réponse.  

                        • 3 votes
                          Pierre Régnier 19 décembre 2009 23:38

                          Il existe donc une "Coordination contre le racisme et l’islamophobie" et, dans cette émission de France Culture, son représentant a montré à plusieurs reprises que le rapprochement entre les deux concepts totalement étrangers l’un à l’autre n’est pas seulement dans l’intitulé de cette coordination.

                           

                          On se serait cru revenu, parfois, en octobre 2006 quand Pascal Boniface expliquait dans Témoignage Chrétien que Robert Redeker, dans son fameux article du Figaro, avait sept ou huit fois fait preuve de "racisme" en montrant son aversion pour l’islam, selon lui haineux et violent, et que, par conséquent "ses propos auraient pu même avoir une suite sur le plan juridique, car il contredit très nettement les lois françaises sur l’interdiction de propager la haine raciale".

                           

                          Ce texte, dans lequel la réalité est inversée - c’est celui qui voit de la haine quelque part qui est accusé de la propager - et déformée - l’aversion pour une religion est identifiée à du racisme - a été beaucoup imité. On peut encore le lire ici :

                           

                          "L’engrenage de la haine" de Pascal Boniface

                          http://www.iris-france.org/Tribunes-2006-10-05.php3

                           

                          Cette petite infamie qui a fait tant de dégâts, et que j’ai trouvée dans un journal chrétien qui fut longtemps pour moi exemplaire, a été pour beaucoup dans ma décision de dire en clair mon islamophobie :

                           

                          "Je suis sereinement islamophobe" (oct 2008) :

                          http://www.ripostelaique.com/Je-suis-sereinement-islamophobe.html

                           

                          A l’exception d’Alain Laurent, qui fut clair, les participants à la présente émission, comme d’ailleurs les premiers commentateurs ci-dessus, ne semblent pas avoir été beaucoup choqués par cette confusion entre islamophobie et racisme. Il est vrai que Caroline Fourest était présente et qu’elle a beaucoup contribué à la propager elle-même. Certes elle le fit "a contrario", en demandant qu’on n’utilise pas le mot "islamophobie" parce qu’il était, selon elle, une création de Khomeiny.

                           

                          Aurait-elle enfin ouvert les yeux ? Il m’a semblé que c’était elle qui, à la fin de l’émission, proposait d’utiliser le mot "musulmanophobie" pour dire ce qui, dans son esprit confus, avait toujours été exprimé par le mot "islamophobie" 

                           

                          Si elle est enfin claire sur ce sujet il lui faudrait maintenant éclairer le ministre Hortefeux, lequel vient encore d’utiliser stupidement le mot "islamophobie" dans un sens qui n’est pas le sien. A l’une et à l’autre on pourrait dire ceci :

                           

                          Sarkozy veut récupérer Camus. Il ferait mieux de demander à ses ministres et aux chroniqueurs de France Culture de le lire. Il disait que "mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde". On pourrait, pour les mal-comprenants, ajouter que BIEN nommer les choses c’est RETIRER du malheur au monde.


                          Et l’on pourrait encore préciser que la langue française, l’une des plus précieuses composantes de notre identité nationale, le permet parfaitement.



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