Jean Bricmont critique "Le vrai visage de Manuel Valls" d’Emmanuel Ratier

La première réaction que j’ai eue en regardant Manuel Valls planter cet olivier et tenir des discours pro palestiniens, a été de me dire que cet homme avait un bon fond avant de tourner casaque et afficher désormais un visage tourmenté par de la rancoeur, de la haine, de la colère, de l’arrivisme outrancier.
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Cet homme que j’arrivais à haïr notamment pendant l’affaire Dieudonné du début d’année et fin de l’an passé, j’utilisais son visage sur ma cible de fléchettes, après avoir pris connaissance du documentaire d’Emmanuel Ratier, sans avoir lu le livre, qui ne m’intéresse que moyennement, je ressents presque de la compassion pour le catalan sioniste éternellement attaché aux jupes de sa femme et à la communauté des violonistes blondes, quand même... Car il me donne l’impression d’être un homme sous influence, quasiment tenu par les corones par d’obscures forces qui officient dans l’ombre, sans doute voisine des locaux du Cri(j)f... Oui un homme manipulé qui n’a de despotique que des postures théâtrales si excessives qu’elles en deviennent insignifiantes. Quand je le vois prononcer ses discours désormais, nottamment celui enregistré au moment des européennes, je ne sens plus de la colère monter contre ce polichinel, mais de l’hilarité à chacune de ses interventions. Et croyez moi, je préfère rire un bon coup devant tant de niaiserie et de non sens que de m’exciter tout seul contre un politichien de pacotille, qui ne représente au fond que lui même, au sein d’un gouvernement de "combat" (lol) et qui fera comme les copé et consorts, le jour où le système pourra se passer de lui, finir au fond d’une cuvette de purrin quelconque quand des dossiers autrement plus compromettants ressortiront comme par magie le jour où il faudra l’utiliser comme fusible pour couvrir un poulain plus prometteur que lui au jeu des chaises musicales habituel de ce milieu de crabes en panier qu’on ose qualifier de politique, républicain, démocratique... Une bagarre entre parvenus, une rixe permanent entre gens de petite valeur, rien au fond, qui devrait nous intéresser, rien au fond qui devrait concerner, ces gens ne sont pas du même monde que le nôtre et si on y réfléchit bien, n’ont aucune commune valeur avec les nôtres alors laissons les jouer entre eux, ils ne nous concernent si peu finalement...