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Le directeur de l’IEP Grenoble prend une barre de poubelle face aux bloqueurs


Dans ce reportage de France 3 du 29/11/07 sur le déblocage du campus de grenoble par les CRS le directeur de l’IEP Olivier Ihl s’empare d’une barre en fer de poubelle : légitime défense ?




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40 réactions à cet article    


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    Icks PEY (---.---.232.221) 29 novembre 2007 17:21

    Pauvres petits innoncents : ils empêchent les non grévistes de travailler, ils nuisent à la sécurité des uns et des autres, ils énervent tout le monde, une cinquantaine d’énergumènes mettent des centaines d’étudiants et d’administratifs sous pression, et après, ils s’étonnent qu’un chef d’établissement cède à la colère ??

    J’accord tout mon soutien et toute mon indulgence au personnel des universités contraints de travailler dans des conditions aussi difficiles et je n’aurai aucune larme pour ceux qui jouent l’innoncence feinte. Car nous savons très bien qui est la "victime" et qui est "l’agresseur".

    Icks PEY


    • 0 vote
      themis (---.---.202.81) 29 novembre 2007 18:56

      J’étais à l’UPMF ce matin et moi aussi je me suis fait traiter de colabo de facho. Pourquoi ? Parce ce que je suis anti-bloqueurs. Il y a des interruptions de cours pas des étudiants venus nous culpabiliser avec ces mots : "Vous n’avez pas honte de faire cours alors que des "collègues" se font massacrer par les CRS ?!?". C’est du stalinisme, il n’y a pas d’autres mots. Maintenant les apprentis dictateurs viennent nous faire la leçon. Je suis écoeurée. Décision de l’UPMF, pas cours demain. C’est lamentable. Qu’ils aient leurs idées je n’ai rien contre, mais leurs actions est méprisable du simple fait qu’il contraignent d’autres, et exercent des pressions sur ceux qui ont une opinion différente des leurs. Vous auriez vu comment s’est passée l’AG du mercredi 28 novembre ! Une véritable farce... Je vais m’arrêter là parce que je suis tellement énervée !


    • 0 vote
      got (---.---.58.102) 29 novembre 2007 19:16

      Quelle bande de minables,faut pas s’étonner que le directeur pète un plomb vu à quel point ces mecs sont des connards.La minorité qui fait chier la majorité,elle est où la légitimité là-dedans ? Si ils veulent rien glander qu’ils rentrent chez eux et qu’ils emmerdent pas ceux qui ont des valeurs putain toujours pareil,j’vais finir par croire que français=glandeur. De toutes manières si ces débiles avaient la moindre corticalisation ils traiteraient pas les bosseurs de "collabo",c’est tellement honteux d’oser traiter quelqu’un de ce terme,tout ça parcequ’eux sont que des apprentis révolutionnaires à la con qui ont du mal à accepter que même si c’était fun 68 ça va faire 40 ans que la fête est finie. En même temps si on arrêtait un peu de surmédiatiser une vulgaire bande de voyous en rute ptetr que les gens réaliseraient la véritable ampleur de la chose,à vrai dire pas grand chose,on croirait presque que le JT est une émission de télé-réalité.


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        (---.---.132.220) 29 novembre 2007 21:00

        cest quoi ce type qui se prend pour un prof ? comment un pauvre malheureux inacapable de se controler peut il diriger un etablissement scolaire ds notre république ?


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          blogueur (---.---.30.131) 29 novembre 2007 21:27

          Je pose la question à l’étudiant qui se dit non-violent :

          bloquer l’entrée à ceux qui veulent étudier ou bien passer un entretien important pour la suite de leur études ...en somme ôter la liberté à tout un chacun... n’est-ce pas une violence psychologique, morale ... ?


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            le prof de science politique (---.---.7.81) 30 novembre 2007 09:11

            Bon, par rapport à la plupart des commentaires offusqués sur la liberté bafouée, la violence psychologique faite aux étudiants bloqués qui doivent préparer des examens, etc., êtes-vous sérieux ???

            Que les étudiants de l’IEP se partagent entre gauchistes et conservateurs bon teint, rien de très étonnant, certes, et à mes yeux, les uns comme les autres sont très ridicules dans leur outrance...

            D’un point de vue dépassionné (je pense que les actions de blocage ont montré leurs limites, même si la loi de Pécresse contient un nombre d’éléments dangereux d’une portée indicible, et peu discutés jusqu’alors - le maintien d’une "non sélection" à l’entrée dont se targue l’UNEF est une fumisterie, et pas parce que je pense que l’Université se doit d’être élitiste, mais bien parce qu’on fait tout en sorte pour qu’elle le soit pratiquement), il m’apparait quand même aberrant qu’un responsable pédagogique en vienne aux mains, et "force" un cordon de bloqueurs (même énervants à ses yeux) avec la police. C’est du grand n’importe quoi, et on imagine l’ambiance à venir dans l’IEP...

            Bon, cela dit, vraiment, à la lecture des commentaires, je me dis que bravo, les Français ont un président à leur image : de courte vue, prêts à légitimer la violence contre tout ce qui leur apparait comme violent (un cycle sans fin, comme on peut le constater en banlieue, où cette politique, appliquée depuis cinq ans, produit sa petite émeute bisannuelle...), et enclins aux approximations et raccourcis systématiques et démagogiques. Bravo les veaux !


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            themis (---.---.215.131) 30 novembre 2007 20:11

            Oui du stalinisme c’est bien ce que j’ai dit. Et qu’on à sortir de chez moi, je vous l’ai déjà dit j’y était à l’UPMF.


          • 0 vote
            qadqa (---.---.193.123) 1er décembre 2007 00:21

            pour moi le droit de s’exprimer et ainsi d’exprimer la volonté populaire est plus important que le droit de travailler .


          • 0 vote
            pankkake (---.---.93.246) 3 décembre 2007 00:06

            Ça ne veut rien dire, "volonté populaire", c’est un prétexte à deux balles des bloqueurs qui sont de plus largement minoritaires, les votes à bulletin secret en témoignent.


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            Xime (---.---.229.117) 21 décembre 2007 21:03

            Et soudainement, alors que d’exaspération on s’apprête à zapper la lecture des commentaires, on tombe sur quelqu’un qui prend un peu de hauteur. J’aurais envie de dire bravo, mais ça ne relève que de la plus élémentaire honnêteté intellectuelle, dont certains sont incroyablement dépourvus...

            Bref, c’était mon avis de p’tit belge qui ne suit pas l’actualité française de très près mais qui est parfois atterré de voir l’interprétation complètement partisane et aveugle qui en est parfois faite.


          • 1 vote
            Xime (---.---.229.117) 21 décembre 2007 21:05

            Je ne sais pas si ça apparaît clairement, mais je réagis par rapport au commentaire du "prof de science politique", bien entendu smiley


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            ooo (---.---.225.66) 29 novembre 2007 23:13

            Il a des c..., ce type, c’est chouette. Il en faudrait plus, des comme ça...


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              Virgule (---.---.170.175) 29 novembre 2007 23:17

              Ah, ah ! Ces commentaires sont une parodie ! " Les méchants stalinistes/bolcheviques/anarcho syndicalistes qui empêchent les braves étudiants d’aller en cours. Bien fait s’ils se font taper dessus, marre de la chienlit !" Même pas la peine de détruire votre discours tant il se décridibilise tout seul...


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                DT (---.---.25.26) 30 novembre 2007 03:27

                Après avoir vu ce petit reportage, je ne pense pas que la question soit de savoir si le blocage est légale ou non, mais de savoir s’il avait le droit de frapper quelqu’un et en l’occurrence, l’un de ses étudiants : non.

                Voir les images des CRS faire leur boulot ne me dérange pas, un étudiant bloqueur sait ce qu’il risque. En revanche voir un directeur d’établissement frapper un élève ça, ça me dérange. La loi ne l’y autorise pas, point barre.


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                  (---.---.53.24) 30 novembre 2007 13:19

                  Bravo enfin un commentaire sur le vrai sujet de cette vidéo. Et le comble c’est que c’est lui qui porte plainte !!!!
                  Ce reportage et les divisions dans les commentaires montre bien l’état dans lequel se trouve la société française depuis que ce gourvernement a entrepris ses réformes... Pas brillant... Ou comment appliquer la plus vieille stratégie du monde : Diviser pour mieux régner.
                  Quand allons-nous ouvrir les yeux ?


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                  (---.---.7.206) 30 novembre 2007 09:28

                  Sérieusement il n’y a rien de légitime à frapper ses étudiants en tant que directeur de fac. Et il en vas de même pour la police. La police est censé défendre pas attaquer, on ne parle pas de hordes de barbares la mais d’étudiants. Calmez vous sincèrement, bloquer une fac c’est pas violer,tuer ou agrésser, ni même voler. Ne pas aller à la fac ça ne détruit pas votre avenir. En tant qu’étudiant il faut être autonome, s’auto former, lire les bibliographies, aller sur le net, assister à des conférences en ligne. Arrétez sans cesse de vous offusquer de tout comme si votre vie en dépendait. "Pris en otage" par l’absence de transport en communs, "pris en otage" par la fermeture des facs, mais qu’est ce qui faut pas entendre.


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                    étudiante de l IEP (---.---.45.198) 30 novembre 2007 09:28

                    L’intervention des CRS (ah, oui, c’est vrai, "forces de l’ordre") était prévue depuis la veille, le directeur de l’UMPF est même passé à la radio en annonçant que si le blocage continuait, il les appellerait. Comme le blocage avait été voté à l’AG, il était logique que les bloqueurs allaient être devant les portes jeudi. La présence des CRS devant ma fac, et l’arrivée de 10 camions sur le campus toutes sirenes allumees m’a profondement choquée... sans parler du geste d’O.Ihl, qui a agi "en légitime défense". Mais il me semble plutôt que c’est une pseudo agression, une manipulation des médias. En effet, le directeur a vu les bloqueurs dehors qui installait le "matériel". Quel besoin avait-il de tenter d’enlever ça tout seul, au lieu d’attendre la police ?? Je pense qu’il n’a jamais été agressé, si ce n’est verbalement. Cependant, c’est pratique de pouvoir déclarer en bégayant "j’ai été agressé, j’étais seul contre 50 sauvages étudiants". Ah oui, et il sait très mal feindre l’état de choc...


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                      nicolas (---.---.139.190) 30 novembre 2007 11:30

                      Je suis un ancien élève de l’IEPG, diplomé en 2004. Je suis consterné par les évènements qui se sont déroulés devant l’iep. Peut-on me dire si véritablement le mouvement de blocage a été décidé par une majorité d’étudiants ?

                      Par ailleurs, et ce n’est pas pour faire la morale (sans doute suis-je devenu un vieux con de 27 ans !?), mais je trouve intolérable que l’on puisse être étudiant d’un IEP et venir à 7 h du matin bloquer son établissement, insulter le directeur. Rien ne justifie le geste d’Olivier Ihl mais les étudiants bloqueurs, franchement, c’est exaspérant.

                      Je suis de membre du Parti socialiste. J’ai été militant syndical. Je ne tolère pas qu’on puisse bloquer des établissements. C’est se tirer une balle dans le pied et desservir sa cause.


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                      le prof de science politique (---.---.7.81) 30 novembre 2007 12:21

                      Ne t’inquiète pas au sujet de ton âge, comme disait Brassens, "le temps ne fait rien à l’affaire"...

                      Au fait, le directeur de l’IEP, c’est pas un camarade de section, par hasard ??


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                      Xime (---.---.229.117) 21 décembre 2007 21:16

                      Ca me fait toujours rire les justifications du type "c’est intolérable" ou "c’est scandaleux", ou encore "rien ne peut justifier que blabla..." Comme si une justice transcendante inspirait certains en leur confiant ce qui est tolérable et ce qui ne l’est pas, sans plus d’explication...

                      Justifiez-vous, bon sang ! Au nom de quoi est-ce intolérable ? Comment pesez-vous les intérêts de chacun, quelle comparaison faites-vous entre les préoccupations des étudiants qui veulent aller au cours et ceux qui s’opposent à la réforme ... ? Si on ne s’exprime qu’à coup de superlatifs et d’imprécations, pas étonnant qu’aucun débat constructif ne soit possible !

                      Cela dit à nouveau sans me positionner directement sur le fonds du débat même si on peut facilement déceler de quel "côté" je penche (mais enfin, un débat ne doit pas *forcément* être une guerre des tranchées entre pro- et anti-, entre sarkozystes et manifestants, entre droitos et gauchos...)


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                      Selene (---.---.87.114) 30 novembre 2007 11:51

                      Je suis étudiante à l’IEP. Je ne cautionne pas forcément le geste de notre directeur, seulement je crois que nous sommes tous à bout. Certains élèves ont des échéances à tenir pour la suite de leurs études... On craque tous... que l’on soit de droite, de gauche, pour cette loi ou contre... C’est ma liberté d’aller en cours, je veux bien tolérer les bloqueurs, si ils ont assez de tolérance pour nous laisser aller en cours. Je me sens vraiment prise en otage. C’est triste... Cela ne me donne pas une bonne image des autres étudiants. Peut-être que si ils seraient moins extrêmes je prendrais la peine de les écouter et d’arrêter de penser que ce sont des glandeurs...


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                        le prof de science politique (---.---.7.81) 30 novembre 2007 12:20

                        "je veux bien tolérer les bloqueurs, si ils ont assez de tolérance pour nous laisser aller en cours."

                        — > donc tu ne tolères pas les bloqueurs

                        "Je me sens vraiment prise en otage."

                        — > 1/ ta carrière ne dépend pas de tes partiels, c’est vraiment prendre les employeurs (et toi-même, pour l’occasion) pour des gens stupides que de le penser ; 2/ tu te sens prise en otage ? Va en discuter cinq minutes avec Florence Aubenas, et tu verras dans quelle mesure ton point de vue est pour le moins aussi "extrêmiste" que celui que tu reproches à tes camarades bloqueurs...

                        Je suis consterné de constater que cette phrase de sens commun (a priori, des étudiants de science po sont censés aller un peu au-delà...), certes reprise par notre inculte en chef national, ait été autant banalisée... Tiens, au fait, moi, je me sens pris en otage par mon patron, qui me réclame de bosser ce soir, alors que je n’en ai pas envie, mais pas le choix... Non, là, ça va pas, c’est ça ? Les prises d’otages, c’est toujours le rapport de force des "méchants", c’est ça ?? Quand les syndicats essaient d’utiliser leurs ressources d’action collective dans un rapport de force, c’est une prise d’otage... Quand les propriétaires imposent des hausses de loyers honteuses pour fructifier leur petite rente sur la nécessité de se loger, c’est un sain réflexe économique ?

                        Bande de nains-tellectuels...


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                        Lisa (---.---.123.237) 30 novembre 2007 12:51

                        Vous êtes trop cons ! Vous vous laissez tous emportez par vos états d’ames contre ces méchants bloqueurs qui vous empêche de grandir un peu ! (vous en avez besoin) Le débat est autour de ce geste, et qu’on soit pour ou contre la loi, pour ou contre le blocage, il ne pouvait pas faire ce geste. IL a des responsabilités !

                        Alors si vous préférez l’université de la violence où on va en cours avec des militaires et défendu par un directeur armé d’une barre de fer, à l’université où l’on sort grandit, construit, instruit, et bien alors ok... il n’y a plus d’espoir ! smiley


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                          pankkake (---.---.93.246) 3 décembre 2007 00:10

                          En l’occurence, ce n’était pas le directeur qui était armé d’une barre de fer, mais les "bloqueurs".


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                          wiecha (---.---.64.14) 30 novembre 2007 14:32

                          Bonjour,

                          Un pays qui hait à ce point sa jeunesse, et à plus forte raison, la partie de sa jeunesse, qui se mobilise collectivement alors qu’on lui a appris le "chacun pour sa gueule " est un pays foutu.

                          Il n’y pas d’un côté les bloqueurs et les anti bloqueurs comme on voudrait nous le faire croire. Il y a d’un côté des étudiants qui ne savent dire que "moi, je " " je vais manquer mes cours ", "je veux entrer ". Une majorité, ça. Non , un agrégat d’égoismes dévastateurs incapables de la moindre solidarité même entre eux, et qui ne se retrouve que dans le vote à bulletins secrets, parce que le geste de lever ensemble la main dans une AG est déjà trop d’effort collectif. Et de l’autre, un "nous " sûrement imparfait, sûrement maladroit, mais un nous, tout de même. Un nous qui englobe les jeunes de demain, ceux qui ne pourront plus accéder à une fac trop chère.

                          Merci à ces gens de vingt ans à peine, qui maintiennent ce nous malgré les coups et le mépris.


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                            bastien (---.---.243.133) 2 décembre 2007 22:04

                            "Je choisirai des amis parmi les hommes, mais jamais d’esclave ni de maître. Et je ne choisirai que ceux qui me plairont ; à eux je montrerai amour et respect, mais jamais domination ni obéissance. Et nous joindrons nos mains lorsque nous le déciderons, ou marcherons seuls si nous le désirons. Car dans le temple de son esprit, chaque homme est seul. Que chaque homme garde son temple pur et intact. Qu’il joigne ses mains à celles des autres, s’il le désire, mais seulement jusqu’à sa sainte limite. Car le mot "Nous" ne doit jamais être prononcé, sauf par choix personnel et après réflexion. Ce mot ne doit jamais être privilégié dans l’âme d’un homme, ou il devient monstrueux, l’origine de tous les maux sur terre, l’origine de la torture de l’homme par l’homme et d’une innommable duperie." Ayn Rand


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                            henry (---.---.100.61) 30 novembre 2007 15:24

                            Si on se veut un mouvement populaire on devrait se poser des questions quand on est qu’une petite minorité. Si ce sont des étudiants de IE Politique qui agissent ainsi ils devraient travailler un peu sur la notion de démocratie. J’ai participé à des mouvements de grèves à la fac sans jamais avoir besoin de bloquer quoique ce soit car nos actions étaient majoritaires. On n’est plus dans l’Amérique du Sud des années soixante la guérilla est terminée !


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                              chloe (---.---.217.100) 30 novembre 2007 15:53

                              Bonjour Juste une chose, je ne cautione pas se geste mais je comprends, comment ne pas ceder à la colère face a des gens si bornés meme si le geste est "déplacé". En même temps face a des gens qui ne comprennent que le rapport de force et la violence comment réagir. On critique les CRS, moi la première. Mais une question se pose, l’université est elle un lieu de non droit total où une minorité sous pretexte de se croire superieur a t’elle le droit de créer ses propres règles, au detriment de l’opinion de la majorité ?? Marre de voir ces zones de non droits se créer (banlieux, universités...) Ou une minorité prend le pouvoir par la force... Marre d’être pris en sandwich entre la violence des CRS d’un coté et la violence des bloqueurs de l’autre. Agissons en gens civilisés capable de se mettre d’acccord au plus vite !!!!!!!!


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                                le prof de science politique (---.---.7.81) 30 novembre 2007 18:54

                                Bon, la seule zone de non droit que je constate à l’instant, c’est celle qui t’unit toi et l’orthographe. A part ça, je ne vois pas... C’est quand même effarant de constater combien tous les clichés et raccourcis médiatiques peuvent être pris au pied de la lettre. Lis Muchielli, lis Beaud et Pialoux (oui, tiens, lisez tous, et vous verrez, ça sert même pour préparer vos partiels !), essaie d’écouter un peu ceux qui vont en banlieue plutôt que de reprendre au mot le discours d’un gars qui ne connaît de celle-ci que Neuilly. Marre de voir tout le savoir piétiné par les lieux communs, marre d’entendre et de lire de telles bêtises...

                                Utiliser la force pour débloquer sa fac alors que les flics arrivent, tu penses pas que c’est du non droit, ça ?? Il faut être vraiment borné pour ne pas le comprendre. Et si tu leur reproches d’établir des règles, c’est bien que c’est une zone de droit coutumier, au fait ! Pas de non-droit.

                                Sur la notion de majorité et de minorité, et l’argument débile de la démocratie, il faut aussi arrêter de réfléchir comme les instituts de sondage ou la Star Academy. Le nombre n’a pas la raison, et aucun théoricien de la démocratie ne le prétendrait. Le propre de la démocratie, contrairement à ce que les incultes qui pérorent actuellement en son nom veulent entendre, ce n’est pas la loi de la majorité, mais au contraire le respect des minorités : d’où les libertés d’expression, de presse, de réunion, de manifestation, d’association, etc., etc. Et du reste, tu veux nous faire croire que le rapport de force n’existe que dans le cas des étudiants bloqueurs vs. les étudiants bloqués ?? Ouvre les yeux, ma grande. Lorsque le bouclier fiscal est voté, tu crois vraiment que c’est la majorité qui impose sa loi à la minorité ? Qu’une majorité de citoyens ont voté pour qu’une infime minorité soit délestée des impôts avec lesquels on aurait pu financer l’Université ? Rahhh. Faudrait que j’arrête de lire vos commentaires...


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                                chloé (---.---.141.7) 30 novembre 2007 22:40

                                Mon cher ami, Tu parles de cliché et pour toi je suis forcement une inculte qui regarde la star academy et qui est trop stupide pour pouvoir penser par elle même. Si ça c’est pas un joli cliché ! Quand je vois ton mépris et ton intolérance face à des propos qui sont différents des tiens, ça me desespere et je comprends maintenant pourquoi on arrive à un niveau de violence pareil... Oh que tu es intelligent, oh pauvre de moi qui boit les paroles de notre très cher président et qui en redemande (parce que oui je suis un peu maso), oh pauvre idiote qui n’as jamais ouvert un livre de sa vie... Heureusement que tu m’as bien imposé tes idées Bon c’est pas tout ça mais il faut que je retourne regarder TF1. On risque surement pas de se recroiser sur les bancs de la fac alors a jamais....


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                                le prof de science politique (---.---.7.81) 1er décembre 2007 07:50

                                Non, effectivement, on ne risque pas de se croiser sur les bancs de la fac, vu que j’ai terminé mes études doctorales il y a quelques temps de cela...

                                Au fait : je n’essaie pas de "t’imposer" mes idées, que je garde pour moi, mais de démontrer l’inanité des tiennes. Ainsi, invoquer la démocratie, jouer de l’opposition entre minorité et majorité, comparer les banlieues et la fac à des "zones de non-droit", etc. participent à la même entreprise de décérébration à laquelle les médias participent abondamment, oui.

                                Et, une fois mouchée, se draper dans la dignité offensée comme tu le fais, en jouant la carte de l’émotion, renvoie une nouvelle fois au même principe que la télé-réalité. On débite des banalités interchangeables, sans jamais se préoccuper du fond de ce qui a été dit, mais en jouant la carte du vice de forme...


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                                Pierrot (---.---.254.24) 30 novembre 2007 18:21

                                A toutes celles et ceux qui pensent que la violence policière est légitime dans les universités, comme partout ailleurs, A toutes celles et ceux qui estiments que la violence d’Etat prévaut sur le droit à la contestation, je dis : vous ne méritez pas la démocratie que les générations anciennes nous ont léguée. Vous ne méritez pas que des milliers de travailleurs, prolos, militants se soient battus, au prix de leur vie bien souvent, pour obtenir les acquis sociaux dont vous jouissez allègrement aujourd’hui et que les gouvernements successifs, depuis 20 ans avec votre soutien, détruisent.

                                Honte sur vous !

                                L’Etat policier est là et bien là et vous vous en réjouissez : honte à vous !

                                Ceux qui se sont battus pour que la démocratie triomphe un jour vous maudissent.

                                Réjouissez vous tant qu’il est encore temps. Mais vous ne pourrez plsu dire : je ne savais pas quand l’Etat policier s’en prendra aussi à vous !

                                Pierrot


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                                  ADM (---.---.154.10) 30 novembre 2007 20:10

                                  Il y a plusieurs dimension a prendre en compte dans ce lamentable incident.

                                  En premier lieu, le blocage des bâtiments avait été décidé par une AG de l’université Pierre Mendes France (les élèves de science po qui ne se pensent pas faire partie de l’UPMF n’ont qu’a regarder leur carte d’étudiant). Effectivement, les AG ne sont pas un modèle de démocratie mais c’est l’arme la moins pire qui soit a la disposition des étudiants dans des circonstances exceptionnelles, comme celle d’un mouvement sociale. Il faut donc jouer le jeu des AG, bon an, mal an.

                                  La tenue d’une AG sur le campus est le symbole que l’université, pilier de nos sociétés car elle prépare les futures générations, reste un haut lieu de la participation politique puisque on peut TOUS SE PRONONCER sur son avenir.

                                  Je vous ferai remarquer, qu’il n’y aurait pas d’AG étudiante et de blocages si les conseils d’administrations remplissaient leur rôle de médiateur entre étudiants, personnels, directions et bientôt, entreprises. Or, la loi sur l’autonomie des universités prévoit justement de concentrer ENCORE PLUS, les pouvoirs du président de l’université ! Les décisions seront donc encore moins débattus et donneront lieu a d’autant plus de conflits frontaux car il n’y aura plus d’instance médiatrice.

                                  Ce qu’il faut c’est améliorer la démocratie universitaire pour éviter d’en venir aux mains ! A mon sens, cette loi ne fait qu’encourager le recours au blocage.

                                  La gestion de l’université s’achemine donc de plus en plus vers celle de l’entreprise qui, sans être l’incarnation du diable, ne poursuit tout simplement pas les mêmes intérêts qu’un établissement d’éducation publique. Profit et réduction des marges ne rime pas avec égalité et qualité d’enseignement.

                                  Enfin, pour la micropolitique iepienne. Sachez que Ihl est un disciple (plus ou moins) éclairé de Machiavel : savoir être renard pour éviter les gros prédateurs (“je suis partisan du dialogue”) et lion pour repousser les “hordes nuisibles” (“lâcher les chiens”, coup de barre de fer). A cette heure en plus, je suis sur qu’il ne pouvait présumer la présence de cameras a cette heure si matinale... Machiavel ne vivait pas a l’époque d’internet !


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                                    david (---.---.199.12) 1er décembre 2007 10:11

                                    Bonjour, je suis aussi étudiant à l’IEP... je vous invite à consulter la vidéo d’explication du directeur et à revoir les images de france 3 pour avoir une idée objective de ce qui s’est passé. http://www.dailymotion.com/relevance/search/pig%C3%A9mag+ihl/video/x3mnfp_olivier-ihl-revient-sur-les-eveneme_news Je ne cautionne pas les violences policières mais bloquer les étudiants pour moi c’est "se tirer une balle dans le pied" au sens figuré car le but du mouvmeent est l’abrogation de la loi et non le blocage ou pas. Depuis deux semaines et demi, les tensions sont très fortes entre les étudiants et nous ne sommes pas pour la venue des policiers. Toutefois, il ne faut pas forcément s’en prendre au directeur personnellement et le menacer maglé son geste "regrettable". @+++ David

                                    Ps : il me semble reconnaître Cloé qui ne saurait pas écrire soit disant mais à prof de sciences politique, je voudrais dire qu’elle est très loin de connaître Neuilly sur Seine, c’est plutôt le contraire, à ce que je crois savoir. Donc il faut mieux arrêter de stigmatiser des gens selon des stéréoptypes que ce soit d’un côté ou de l’autre.


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                                      le prof de science politique (---.---.7.81) 1er décembre 2007 13:35

                                      Cher David,

                                      Je ne te connais pas, pas plus que Chloé, et n’intervient pas pour stigmatiser qui que ce soit : lorsque je parlais de Neuilly, ce n’est pas à elle que je faisais allusion, mais à notre président de la République, auteur de fulgurants raccourcis quant à l’explication de certains phénomènes sociaux. Le propre du respect mutuel, c’est de prêter attention à ce que chacun dit/écrit, pas à ce qu’on croit en lire.

                                      D’autre part, dans mon premier post, j’ai dit que je ne pensais pas que le blocage était une modalité d’action très pertinente par rapport à la lutte contre la loi Pécresse (à mon sens nécessaire). J’ai réagi (et je réagis) par rapport à l’acte du directeur de l’IEP, qui me parait regrettable, et surtout par rapport aux commentaires fascisants d’admiration qu’il a pu susciter.

                                      En ce qui concerne ce qui s’est vraiment passé ce matin, je n’en sais évidemment pas plus que toi, mais je sais toutefois que :
                                       le directeur s’est déjà signalé à plusieurs reprises par ses comportements violents (il a menacé certains de ses collègues scientifiques lors de différents académiques, en leur proposant de régler ça dehors, d’homme à homme, il a molesté une étudiante lors du mouvement du CPE...) ;
                                       sa défense ("j’ai défendu le personnel contre une horde de punks anarchistes violents") ne tient pas la route : soit les éléments bloqueurs étaient violents tels qu’il les décrit, et alors, malgré sa bravoure, à l’heure qu’il est, il aurait été pendu sans attendre par ces brutes sanguinaires assoiffées de sang ; soit il a cherché l’épreuve de force, sachant du reste que les policiers arrivaient, et il a outrepassé ses fonctions et son rôle.

                                      Enfin, j’ajouterai, par rapport au blocage, que les instances universitaires sont très hypocrites. La gestion de crise, avec l’expérience du CPE, conduit les autorités à fermer les facs, ou à organiser des votes pour ou contre le blocage de leur propre gré (cas de Lille 2, par exemple, où le blocage a "gagné", à la surprise de la coordination étudiante qui ne le demandait pas). De cette manière, les autorités ont choisi clairement la voie du pourrissement, et forcé la main aux étudiants quant à leurs stratégies d’action (on peut évidemment déplorer qu’ils soient tombés dans le panneau, mais c’est une autre histoire). Et puis fermer les facs à l’approche d’un mouvement national le 4/12, il n’y a pas meilleur moyen d’invisibiliser la contestation...

                                      Bref, tout ça pour dire qu’à mon sens, la caricature, les opinions tranchées et sans nuance, ou les raccourcis systématiques ne m’apparaissent pas clairement provenir de mon chef. Sur ce, vive l’université et ses gentils étudiants, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, et continuons à dialoguer dans la paix et l’harmonie universelle.


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                                      Ruben (---.---.49.66) 1er décembre 2007 14:38

                                      Comble de cynisme et l’hypocressie !, Le directeur de l’IUP "pete les plombs", attaque les étudiants, puis il menace de porter plainte pour coups et blessures !! Incroyable que des personnages si bas arrivent à desresponsabilités de direction de l’IUP !!...., qui se croit -t-il ?. Voici la raison pour lequelle je suis contre la loi dite "d’autonomie", cette loi augmente les pouvoirs des présidents des universités !!, qui sont pou l’instant des inconpetensts et irresponsable !!. Avec la mise en place de la loi, qu’estce qu’ils vont se croire ,... les pouvres !!


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                                        anarkali (---.---.56.55) 1er décembre 2007 17:25

                                        Ancien étudiant de l’IEP et pas fier de l’être (mais ça date pas d’hier), l’école de "l’élite" (élite de quoi ?) avait contribuer au moins à m’apprendre une chose : prends ta tête à deux mains mon cousin et avant de suivre le troupeau de l’indignation, regardons deux papillons.

                                        1. Sur le lien entre AG, blocage, et ce qui s’est passé. Bien courageux ceux qui font le lien entre tout cela. Que l’on conteste la légitimité des AG, c’est une chose, que l’on ne veuille pas des blocages, c’en est une autre, mais que l’on explique le geste d’O.Ihl par son exaspération face à ces deux éléments, non, d’ailleurs dans sa défense, il ne parle pas de cela mais bien d’un sentiment de menace vitale contre sa personne en situation de légitime défense. Donc, ce qui s’est produit ce jeudi ne peut être justifié par une posture (légitime ou non) de vouloir reprendre les cours.

                                        2. O. Ihl est directeur de l’IEP, établissement public sous contrat avec l’Etat. Il est garant de son image, de son intégrité, de sa sécurité, etc. Il est aussi élu par le C.A, à ce titre par quelques étudiants, et d’autres professeurs. Il a une double casquette de chef administratif et éducatif. En tant que chef administratif, c’est comme si le pdg de la Sncf venait faire le ménage lui-même Gare du Nord. Est-il dans son rôle ? De même, en tant que responsable éducatif ou pédagogique, je me demande comment va être son amphi au prochain semestre, pas sûr que sa légitimité à enseigner quoi que ce soit en soit sortie grandie(a moins d’enseigner l’état d’exception comme situation normale du politique, mais faut pas trop rêver).

                                        3. L’éternel problème des blocages se pose donc à chaque fois, et chaque position est légitime tant qu’elle s’appuie sur une logique différente :
                                         si l’éducation est un service rendue par l’état, et si l’IEP est garante de ce service et que les étudiants en sont les clients (après tout, nous payons des frais d’inscription, non ?), en effet on ne peut pas bloquer une fac, ce serait comme si une partie des usagers mécontents de la sncf se mettrait à bloquer les trains au détriment des autres (Etat vue comme une entreprise ou un prestataire de service, vision libérale).
                                         si on considère que l’IEP est l’Etat, en tant qu’il n’y a pas service rendu par l’Etat, mais que l’IEP (comme tous les autres lieux par ailleurs) est le lieu où s’incarne l’Etat (qu’il n’est point la délégation de la mission d’enseignement, mais que toutes les facs et lycées représentent le rhizome de l’enseignement), et donc qu’il le re-présente (comme toute administration), le blocage est légitime car ce n’est pas d’autres étudiants/usagers qui sont visés, mais l’Etat dans son symbole, dans son institution (disciplinaire dirait Foucault). Donc en bloquant l’IEP, il est fait échec à l’Etat dans son fonctionnement normal, comme si une partie des usagers bloquaient la sncf parce qu’ils n’ont pas d’autres sratégies aussi efficaces, au risque du désagrément des autres usagers (Etat vue comme une structure, vision républicaniste ou marxiste, selon que l’on considère qui contrôle l’Etat).

                                        Dans ces cas-là, soit l’Etat passe en force, estimant qu’une minorité a toujours tort ("vous avez juridiquement tort car vous êtes politiquement minoritaires") et donc que le principe du nombre gouverne

                                        soit l’etat négocie et joue la conciliation majorité/minorité par le dialogue (encore faut-il que tout le monde ait la même conception du dialogue) et donc que le principe de "raison" prévaut

                                        soit l’etat s’en va avec ses petites affaires, et laisse les étudiants gambader dans l’herbe, loin des matraques et des chiens.

                                        4. @Chloé et alii, zone de non-droit ? l’IEP ? le droit est-il neutre ? le droit n’est-il pas l’objet d’un rapport de force ? le droit est-il vraiment l’expression de la majorité ? le droit est-il le juste ? le juste est-il le majoritaire ? et vice-versa ? Etat de droit est-il un oxymore ? Si vous voulez qu’on débatte là-dessus, je vous en prie, allons-y mais aiguisez vos arguments. le dialogue ? le dialogue n’est-il lui aussi que rapport de force ? les positions sont-elles égales ? le dialogue fait-il émerger la raison ? etc. (même chose que précédemment)

                                        5. Si vous comprenez le geste d’Olivier Ihl et ne trouver son geste que "regrettable" ou que vous l’approuviez, vous pouvez aussi comprendre les motivations des étudiants qui bloquent une fac, ou alors l’entendement est subjectif et partisan (l’approbation est un autre problème)

                                        Enfin, mais là c’est plus personnel, cette croyance si profonde dans la démocratie (utilisée à toutes les sauces) m’écoeure, car aussi bien les CRS que les AG étudiantes sont "démocratiques". Le respect de la démocratie est cette même soupe à laquelle tout le monde va boire une fois les petites bisbilles achevées - et je ne suis ni fasciste, ni communiste, ni quoi que ce soit, pas d’étiquettes s’il vous plait.

                                        @ prof de science politique : défense courageuse et argumentée, prenez garde néanmoins de vous laisser pas trop aller au plaisir du sarcasme, ce qui nuit à votre argument. (cette longue litote pour dire : je suis d’accord sur bcp de points) @ segolas sarkolène : pas mieux !


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                                          TIGREVEGETARIEN (---.---.226.253) 3 décembre 2007 06:59

                                          Le pouvoir "légitime" veut affirmer son autorité à coup de pelle dans la gueule ? pour cause de violence psychologique exercé contre elle ? Trés bien vu le nombre d’actes de violences psychologiques exercés contre moi par mes parents, profs, camarades d’écoles et tenant d’instutions diverses, j’aurais moins de scrupule à passer à l’acte. Il se prépare des lendemains bien sombre ce pouvoir "légitime" avec de tel acte. Si même maintenant ces bavures il les fait applaudir par la folle, comme un enfant qui apprend à être propre vient montrer sa crotte au fond de son pot à ses parents, où va-t-on ?


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                                            Michel Frontere (---.---.177.52) 3 décembre 2007 08:53

                                            La violence de ceux qui font traîner en longueur les AG pour se retrouver majoritaires, après 6 ou 7 heures de discussion, parce que les étudiants modérés sont partis, de ceux qui bloquent les facs, de ceux qui causent des dégradations (près de 100 000 euros à Paul Valéry Montpellier-III), sont aussi condamnables que la violence exaspérée d’un directeur d’IEP seul face à 50 excités à 7 heures du matin.



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