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Accueil du site > Actualités > Société > Pétition contre le financement public des associations antiracistes

Pétition contre le financement public des associations antiracistes

Dans la foulée de la pétition qui a été largement relayée par Dieudonné et qui réclame la dissolution de la LICRA, pétition ayant à ce jour récolté plus de 100000 signatures, voici une autre pétition que je relaie ici et qui demande l'arrêt pur et simple du financement public de l'association SOS racisme et, de manière plus générale, de l'arrêt définitif du financement public des associations antiracistes

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/institutions-publiques-demande-d-arr%C3%AAt-des-subventions-publiques-destin%C3%A9es-%C3%A0-l-association-sos-racisme

 

Pour tout dire, j’avoue avoir hésité un long moment puis pour finir, j’ai décidé, en fin de compte, de ne pas signer la pétition pour la dissolution de la LICRA et ce pour 2 raisons que je vais exposer ici même et qui, j’espère, feront réfléchir :

 

1) Comme la plupart des Français j’en suis sûr, toutes ces associations antiracistes, LICRA et SOS-racisme en tête (sans même parler du CRIF) me sortent vraiment par les yeux à force de vouloir absolument nous faire rentrer dans les oreilles et dans la cervelle leurs prédications d’exorcistes cherchant à chasser la bête immonde sommeillant en chaque mâle blanc de cet affreux pays raciste appelé France. Cependant il y a un élément majeur qui surpasse la détestation que j’éprouve vis-à-vis de ces petits pharisiens de la (non)pensée et cet élément est l’amour inconditionnel que je voue à la liberté totale d’expression des idées ! Or là se situe précisément le problème que soulève la pétition de Dieudonné : elle demande l’interdiction pure et simple d’une association, ce qui va à l’encontre de la liberté d’expression que réclame, par ailleurs, ce même Dieudonné. Défendre la liberté totale d’expression des idées implique nécessairement de défendre aussi (et peut-être même avant tout) celle qui concerne notre pire ennemi afin que ce combat ait réellement un sens. En d’autres termes, je ne souhaite pas "faire à autrui ce que celui-ci n’hésite pourtant pas à faire aux autres" et ne demande donc pas à brûler en place publique nos propres inquisiteurs. J’estime que nous valons mieux que tous ces minables en ne nous comportant pas comme eux. Et donc le combat pour un retour à une totale liberté d’expression, comme ce fut le cas au tout début de la Révolution Française me paraît beaucoup plus important

 

 

2) La deuxième raison qui m’empêche de signer la pétition de Dieudonné est, cette fois-ci, d’ordre purement stratégique : je suis convaincu que Dieudonné tombe dans le piège de la LICRA qui n’attend que ça pour se la jouer la victime, une fois de plus, vis-à-vis de cette affreuse extrême droite d’obédience "quenelliste" se répandant tel un cancer sur le net, extrême droite d’autant plus dangereuse qu’elle souhaite maintenant censurer une association, imaginez donc !! Et oui car en voulant interdire, on diabolise et on devient à son tour bourreau après avoir été victime ! Et au sein de notre belle société où le "paraître" ne laisse aucune chance au rationnel, être reconnu "victime" est une garantie pour l’emporter sur les (faibles d’)esprits. Pour ma part, je préfère taper là où ça fait le plus mal, c’est à dire directement au porte-feuille en demandant que cesse cette aberration qui consiste à financer des associations via nos impôts alors que nous n’avons rien demandé ! Et surtout, surtout dans la foulée, je souhaite, à l’instar d’ Eric Zemmour, supprimer TOUTES les lois mémorielles !

 

http://www.paperblog.fr/4222160/video-eric-zemmour-tres-acclame-par-l-ump/

 

Tags : Racisme Dieudonné




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148 réactions à cet article    


  • 19 votes
    juluch juluch 18 décembre 2013 10:54

    Ces assos’ artificiellement crées, permettent toute sortes de magouilles sous couvert d’une loi 1905.....et c’est nous qui payons financièrement et moralement !


    Licra, indigènes de la république, sos racisme et toutes les autres doivent être dissoutes ou s’auto financer.

    • 6 votes
      Lord Volde lord volde 18 décembre 2013 18:28

      Tout à fait d’accord avec toi, Juluch.


    • 10 votes
      Nora Inu Nora Inu 18 décembre 2013 11:17

      Salut Micnet ,


      en demandant que cesse cette aberration qui consiste à financer des associations via nos impôts 

      A qui veux-tu demander cela ?
      A ton député , membre de de la lica , d’sos rassis , et de la grande loge de moncucq ...

      Seul un référendum populaire pourrait faire cesser l’activité de ces associations pourries .

      • 4 votes
        micnet 18 décembre 2013 11:41

        Salut Nora,

        C’est le même problème : comment faire pour organiser un référendum d’initiative populaire ? Demander à Hollande ?
        Aujourd’hui, on n’a aucun levier institutionnel qui oblige les politiques à prendre en compte les revendications citoyennes. Pour moi la seule option "stratégique" qui nous reste est de communiquer un maximum via des pétitions (ou d’autres outils) et qui ne doivent pas seulement émaner de Dieudonné mais de tout un chacun.
        Le "nombre" finira par l’emporter...


      • 3 votes
        Nora Inu Nora Inu 18 décembre 2013 12:12

        Je pensais que le référendum d’initiative populaire (citoyenne) était une des promesses de Hollande .

        Celle-la non plus , il ne l’a pas tenue ??? smiley
        Et qu’une pétition réunissant assez de signatures enclenchait un référendum .

        Supposons que Jacques Cheminade réunisse 2 millions de signatures pour le Glass-Steagall , il n’y a aucun texte obligeant à organiser un référendum ?

      • 2 votes
        micnet 18 décembre 2013 13:40
        @Nora

        "Supposons que Jacques Cheminade réunisse 2 millions de signatures pour le Glass-Steagall , il n’y a aucun texte obligeant à organiser un référendum ? "
        ---> Bonne question ! Il faudrait que je me penche en détail sur les notions de droit constitutionnel mais il me semble en effet qu’il existe une possibilité de ce genre là...


      • 2 votes
        Lord Volde lord volde 18 décembre 2013 18:18

        Micnet a une vision de la société qui s’accommode du libéralisme sans frein et dérégulé et en même temps qui réprouve les idées de solidarité et d’égalité formant le pacte social défendu par Rousseau. 


        Micnet nous explique son hostilité à la souscription réclamant la dissolution de la LICRA :

         " Or là se situe précisément le problème que soulève la pétition de Dieudonné : elle demande l’interdiction pure et simple d’une association, ce qui va à l’encontre de la liberté d’expression que réclame, par ailleurs, ce même Dieudonné. Défendre la liberté totale d’expression des idées implique nécessairement de défendre aussi (et peut-être même avant tout) celle qui concerne notre pire ennemi afin que ce combat ait réellement un sens. En d’autres termes, je ne souhaite pas "faire à autrui ce que celui-ci n’hésite pourtant pas à faire aux autres" et ne demande donc pas à brûler en place publique nos propres inquisiteurs. J’estime que nous valons mieux que tous ces minables en ne nous comportant pas comme eux. Et donc le combat pour un retour à une totale liberté d’expression, comme ce fut le cas au tout début de la Révolution Française me paraît beaucoup plus important."

        Les associations antiracistes (personnes morales) bénéficient du droit à ester en justice qui n’est pas reconnu aux personnes physiques et aux personnes morales à but lucratif.

        Par ailleurs, ces associations sont subventionnées (argent public) à des hauteurs qui dépassent l’entendement.

        Les membres des associations antiracistes jouissent d’une liberté d’expression au moins égale à celle d’un individu lambda. En réalité, elles jouissent aussi du pouvoir écrasant des médias qui agissent comme une caisse de résonance aux effets démultipliés. Face aux associations antiracistes, l’individu disparaît par effet d’absorption. Il y a donc une inégalité totale entre le citoyen lambda et les associations antiracistes. 

        Par ailleurs, la dissolution des associations antiracistes n’affectent nullement le droit de leurs membres de jouir comme tout à chacun de la liberté d’expression.

        La dissolution des associations antiracistes permettra de mettre tout le monde sur un même pied d’égalité et réduira cet avantage excessif et exorbitant de droit commun bénéficiant aux seules associations antiracistes. Ainsi, les médias ne pourront plus offrir leurs bons offices en leur mettant à disposition des tribunes médiatiques qui non seulement ont pour effet de projeter sur l’opinion publique des discours victimaires pour les uns et nuisibles pour les autres, mais plus grave encore, de porter atteinte à la sérénité de la justice qui se voit observer et sommée de rendre une décision dans un sens déterminé. 

        Il y a donc tout à gagner dans la dissolution des associations prétendument antiracistes, et qui en regard de la réalité, produisent et entretiennent le racisme à tous les étages. 

        P.S. : Micnet apprécie particulièrement la manière par laquelle je lui apporte la contradiction. Je concours dans le travail de ses méninges. 

      • vote
        Lord Volde lord volde 18 décembre 2013 18:20

        erratum : n’affecte nullement....


      • vote
        Lord Volde lord volde 18 décembre 2013 18:23

        correction : qui se voit observée et sommée...


      • 2 votes
        Lord Volde lord volde 18 décembre 2013 18:33

        Micnet, si tu essayes de résister à ma démonstration sommaire, je te taillerais en pièces et j’éparpillerais les morceaux dans les cages de la SPA.


        Je connais mon oiseau, il aime briller comme le soleil et faire coucou aux jolies damoiseaux. 

      • 1 vote
        Lord Volde lord volde 18 décembre 2013 18:47

        correction : ...aux jolis damoiseaux


      • 4 votes
        micnet 18 décembre 2013 19:51
        Au Volatile

        Tiens, v’la ma tête de piaf préférée qui se pointe ! Sache que j’apprécie ton dévouement consistant à vouloir me perfectionner les méninges mais ce n’est pas parce que tu as toi-même une cervelle de moineau qu’il faut me prendre pour une buse smiley

        J’avoue également bien rire lorsque je te vois donner des leçons à Machiavel sur la nécessité de "synthétiser" ses messages et lorsque je lis dans le même temps tes tartines dégoulinantes de prose sentimentaliste à n’en plus finir cherchant surtout à masquer le vide intégral de fond dans tes propres messages smiley.

        Et comme manifestement tu n’as pas grand chose à redire sur mon article mais que tu as simplement envie d’en découdre avec ma modeste personne (ce que je peux comprendre, tu en as sans doute assez de me servir de punching-ball), tu essaies de trouver un petit ’truc’ en passant.

        "Les membres des associations antiracistes jouissent d’une liberté d’expression au moins égale à celle d’un individu lambda. En réalité, elles jouissent aussi du pouvoir écrasant des médias qui agissent comme une caisse de résonance aux effets démultipliés. Face aux associations antiracistes, l’individu disparaît par effet d’absorption. Il y a donc une inégalité totale entre le citoyen lambda et les associations antiracistes. "

        ---> Le pire, c’est qu’à part le fait de dissoudre ces associations, ce qui constitue pour moi à la fois une première atteinte à la liberté d’expression, ne t’en déplaise, et à la fois une erreur stratégique qui risque de se retourner contre nous comme je l’explique dans l’article, nous sommes à peu près d’accord sur l’essentiel quant au rôle néfaste desdites associations et de leur lien contre-nature avec les médias et l’état...
        J’ajoute simplement que l’argument consistant à dire, en gros, que la dissolution d’ une association n’empêche pas pour autant aux individus composants cette association de s’exprimer est à peu près aussi con que la volonté de supprimer les syndicats d’entreprise sous prétexte que les travailleurs peuvent aussi s’exprimer à titre individuel...
        Ce n’est pas l’existence d’un groupe en tant que tel qui est problématique mais c’est son pouvoir exorbitant et injustifié qui est à remettre en cause.

        Dernière chose, mon petit, si tu veux que je te prenne (un peu) au sérieux, je te propose une chose très concrète : propose-nous un article sur agoravox ! J’ai remarqué que tu es pratiquement un des seuls ici à n’avoir jamais rien écrit ni diffusé ! Toi qui te prétends de gauche", tu ne sembles pas très partageur. Et ça se dit humaniste... smiley

      • 2 votes
        Lord Volde lord volde 18 décembre 2013 21:05

        @ Mic key du net


        Tu as ignoré de répondre aux arguments principaux exposant mon opinion sur la question soulevée de l’utilité publique des associations antiracistes et appelant à une solution justifiant la dissolution desdites associations.

        Il n’y a aucune atteinte à la liberté d’expression dans la décision de dissoudre une organisation quelconque, étant considéré que rien n’interdit aux membres de l’organisation de s’exprimer comme ils l’entendent. Le problème est ailleurs. Il s’agit de la liberté d’association qui est regardée comme un droit fondamental et constitutionnellement garanti.

         
        En revanche, sur le plan juridique, il existe deux voies permettant la dissolution des associations : la dissolution judiciaire et la dissolution administrative. 



        La comparaison entre les associations et les organisations syndicales est tout à fait inopportune et inopérante dans la mesure où les premières s’inscrivent dans une logique, soit de défense sociale des intérêts des employés, soit de défense économique des intérêts patronaux alors que les secondes ont vocation a défendre des intérêts particuliers.

        S’agissant des syndicats comme des associations, je suis favorable à l’interdiction des financements publics sans exception. 

        Sinon, tu as escamoté les questions essentielles dans le but évident de les fuir et de ne pas y répondre.

        J’ai donné en ce qui me concerne mon point de vue à partir de considérations éthiques en faisant abstraction de la loi.

      • 1 vote
        micnet 18 décembre 2013 21:50
        @Lord

        "Tu as ignoré de répondre aux arguments principaux exposant mon opinion sur la question soulevée de l’utilité publique des associations antiracistes et appelant à une solution justifiant la dissolution desdites associations."
        ---> Le problème, cher ami, c’est qu’à part le fait de dissoudre les associations, je ne vois pas en quoi on est en désaccord. Que ces associations soient totalement inutiles voire parasites, j’en suis encore plus convaincu que toi ! Je me répète mais à part te faire plaisir je ne comprends pas ce que tu me reproches...

        Il n’y a aucune atteinte à la liberté d’expression dans la décision de dissoudre une organisation quelconque, étant considéré que rien n’interdit aux membres de l’organisation de s’exprimer comme ils l’entendent. Le problème est ailleurs. Il s’agit de la liberté d’association qui est regardée comme un droit fondamental et constitutionnellement garanti.
        ---> Très bien alors prenons le problème à l’envers et fais-moi le plaisir, s’il te plaît, de répondre honnêtement à la question qui va suivre : toi qui es pro-Soral, estimerais-tu normal que le gouvernement décide de dissoudre l’association E&R ? N’y verrais-tu pas une atteinte à la liberté d’expression et ne considérerais-tu pas comme un foutage de gueule intégral le fait de répondre " ah mais la liberté d’expression des membres de E&R reste entière" ?
        J’avoue qu’une réponse négative de ta part aura du mal, mais alors beaucoup de mal à me convaincre...
         
        En revanche, sur le plan juridique, il existe deux voies permettant la dissolution des associations : la dissolution judiciaire et la dissolution administrative. 
        ---> Oui et ? Où veux-tu en venir ?

        La comparaison entre les associations et les organisations syndicales est tout à fait inopportune et inopérante dans la mesure où les premières s’inscrivent dans une logique, soit de défense sociale des intérêts des employés, soit de défense économique des intérêts patronaux alors que les secondes ont vocation a défendre des intérêts particuliers.
        ---> Cette comparaison prend tout son sens à partir du moment où c’est toi-même qui affirme que la dissolution d’une association n’a aucun impact sur la liberté d’expression. Hors de ce contexte, en effet, c’est inopportun mais, au départ, ce n’est pas moi qui ai fait ce "subtil distinguo" entre liberté d’association et liberté individuelle d’expression...

        S’agissant des syndicats comme des associations, je suis favorable à l’interdiction des financements publics sans exception. 
        ---> Et bien on est parfaitement d’accord sur ce point !

        Sinon, tu as escamoté les questions essentielles dans le but évident de les fuir et de ne pas y répondre.
        ---> Rappelle-moi donc les "questions essentielles" que tu soulèves et qui me font fuir afin que je tremble encore plus de peur smiley

        Bonne fin de soirée

      • 1 vote
        Lord Volde lord volde 19 décembre 2013 13:25

        @ Micnet


        L’association " Egalité et Réconciliation " a pour objectif de développer des idées culturelles et intellectuelles, et ce, contrairement aux associations antiracistes qui sont organisées en groupes de pression (lobby) prétendant lutter contre le racisme alors que sur le terrain de la réalité, elles fabriquent et entretiennent le racisme en divisant les français selon des catégories particulières tout en entretenant le mythe de combattre les discriminations. Elles sont grassement subventionnées (deniers publics) en prospérant sur la crédulité publique, contrairement à E&R qui est intégralement autonome et totalement censuré par les mass média. En outre, les associations antiracistes ont des liens de filiation avec les partis politiques de pouvoir autour desquelles elles gravitent en permanence, ce qui font d’elles des satellites du PS, mais aussi de l’UMP, du PCF, de l’UDI et EELV.

        Doit-ton parler des scandales financiers qui n’ont jamais pu aboutir judiciairement, et pour cause...(leur filiation à caractère politique avec les partis de pouvoir).

        Ces associations qui ont pignon sur rues et qui fonctionnent tambour battant comme des groupes impressionnants (de pression) et nocifs sur le plan éthique portent régulièrement atteinte à la majesté de la justice, notamment par le truchement des médias mainstream qui répercutent complaisamment, grossièrement et de manière insidieuse, voire monstrueuse, les actions en diabolisation qu’elles mènent contre la France d’en bas qui s’identifie aux mouvements de la dissidence.

        Je ne sais pas si tu perçois la différence qui oppose les associations comme E&R et les associations comme la LICRA et SOS racisme ? 

         

      • 1 vote
        micnet 19 décembre 2013 14:01
        @Lord

        "Je ne sais pas si tu perçois la différence qui oppose les associations comme E&R et les associations comme la LICRA et SOS racisme ? "

        ---> Le fait même de poser cette question sans répondre à la mienne démontre que j’ai mis en pleine lumière la contradiction de fond qui t’habite, toi comme tous les dieudonno-soraliens, d’ailleurs ! Cela dit, ta non-réponse constitue, malgré tout ,une éclatante réponse et tu viens de me démontrer qu’un défenseur autoproclamé de la liberté d’expression tel que tu prétends l’être n’a absolument aucun scrupule à considérer qu’il est parfaitement anormal de dissoudre une association (E&R) avec laquelle on est d’accord mais qu’il faut, en revanche, dissoudre toutes les autres avec lesquelles on n’est pas d’accord ! Je vais t’apprendre un truc : les BHL, Fourest, Cukierman et consorts tiennent exactement le même raisonnement que toi, mis à part le fait que c’est E&R qu’ils veulent dissoudre...

        Maintenant, à mon tour, et contrairement à toi, je vais répondre directement à ta question : à part le fait que E&R ne touche aucune subvention de l’état et qu’elle est boycottée par les médias officiels, sur le fond je ne vois absolument aucune différence, en effet !

        1- E&R, comme les autres prétendent incarner le véritable antiracisme (ce que Soral, tout comme Dieudionné répètent à plusieurs reprises dans leurs vidéos) : alors que c’est précisément l’antiracisme dans son essence même qui est vecteur de racisme. En ce qui me concerne, ce n’est pas seulement les associations antiracistes en tant que structure que j’estime néfastes mais c’est l’idéologie antiraciste en tant que telle qu’il convient de dynamiter

        2 - Comme les associations antiracistes dites ’classiques’, E&R a besoin d’un méchant de service pour pouvoir pérenniser son ’business’. Celui-ci est incarné par le "français de souche" pour les antiracistes classiques alors que pour E&R, il s’agit du juif ’talmudo-sioniste’. Mais sur le fond, c’est EXACTEMENT le même schéma de pensée. Strictement le même !

        3 - Comme chez les antiracistes ’classiques’, E&R joue le registre de la ’victimisation’ pour exister Pour les premiers, les figures du juif ou de l’Arabe incarnent obligatoirement des victimes (cf la surmédiatisation liée à la Shoah, les lois antiracistes avec notamment la loi Gayssot...Là j’imagine que tu seras d’accord) tandis que pour le second (E&R), Soral, à l’instar de son ’maître’ Jean-Marie’ (lequel avait parfaitement compris l’intérêt de pleurnicher pour exister) et par mimétisme vis-à-vis des premiers se déclarent victime du ’vilain système’.
        Bref, nous vivons dans une grande pièce de théâtre ! Alors si Soral et Dieudo sont REELLEMENT victimes du système, comment expliquer que :

        - Leur notoriété et surtout leur compte en banque aient augmenté en flèche depuis 10 ans
        - Pourquoi Valls, par deux fois, les désignent comme "ennemis publics n°1" provoquant ainsi une augmentation incroyable du visionnage de leur vidéo !
        - Et surtout : comment expliquer que la question VRAIMENT GENANTE les concernant, à savoir ce qu’est devenu le pognon engrangé lors de la compagne européenne pour la liste antisioniste, n’est à ce jour (plus de 6 mois après) engendré strictement aucune réaction de la part du gouvernement ? (Alors que si les faits sont avérés, ils sont dans l’illégalité la plus totale) 

        Cordialement
        Micnet

      • vote
        micnet 19 décembre 2013 14:04

        " N’ait à ce jour"...


      • 1 vote
        maQiavel machiavel1983 18 décembre 2013 11:32

        Une solution institutionnelle pour empêcher les pleurniches victimaire et en même temps lutter contre les discriminations :

        La loi se doit condamner les discriminations qui consistent à ne pas reconnaitre les réelles compétences objectives d’une personne sous des prétextes subjectifs (ce qu’elle fait déjà).

        Pour garantir l’exécution de cette loi, pourquoi pas une chambre des discriminations tirées au sort parmi les citoyens ?

        Ainsi, les financements publiques d’associations antiracistes, féministes, gay etc. n’auront plus aucune utilité, et la lutte contre les discriminations ne seront plus faite que sur base du droit, et non d’idéologies !

        Ne restera que le problème libéral de l’extension infinie des droits (qui est un problème plus compliqué à régler).


        • 2 votes
          micnet 18 décembre 2013 11:55

          @Machiavel1983

          "Une solution institutionnelle pour empêcher les pleurniches victimaire et en même temps lutter contre les discriminations :"

          --->
          Cher Machiavel, cela m’inquiète toujours lorsqu’on énonce "vouloir lutter contre les discriminations". Au risque de vous choquer, je constate que la vie EST en elle-même une discrimination ! Alors si on commence par définir ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas, on reste dans le même schéma qu’actuellement.
          Exemple : si un patron n’aime pas les noirs ou les Arabes et qu’il n’a pas envie d’en embaucher dans sa propre entreprise, pourquoi vouloir le lui imposer ? Après tout, un tel patron a parfaitement le droit d’être un abruti fini et j’estime qu’il devrait être libre de gérer sa boîte comme il l’entend.
          Le problème c’est que votre proposition, en définitive, ne fera que remplacer la "pleurniche" de forme oligarchique via les associations antiracistes par une pleurniche de forme "démocratique" via un tirage au sort. Or moi c’est contre la pleurniche "tout court" que je combats et plutôt que de vouloir lutter contre les discriminations, je préférerais plutôt inciter tout un chacun à acquérir sa propre autonomie...


        • vote
          maQiavel machiavel1983 18 décembre 2013 12:07

          @micnet

          Si je vais au bout de votre logique (la vie est elle-même une discrimination), pourquoi ne pas rétablir par exemple l’esclavage (pas des noirs mais des roux cette fois) ?

          Vous voyez, je vous réponds par l’absurde pour vous faire comprendre qu’il y’ a discriminations et discriminations, qu’une fille préfère un garçon à un autre ne remet pas en question l’égalité des droits pour celui qui n est pas choisi, par contre dénier des droits à cette personne parce qu’elle fait partie d’une catégorie statistique basées sur des critères discriminants, c’est renier ce principe fondamental d’égalité des droits. Me comprenez-vous ?

          Quant au patron, il peut faire ce qu’il veut s’il ne vaut pas de noirs et d’arabes, mais en contrepartie, des associations de noirs et d’arabes pourrons elles aussi faire une campagne antiraciste contre lui pour boycotter ses produits, êtes vous d’ accord avec cela ? Pourquoi n’auraient elles pas le droit si lui a celui de discriminer des gens sur des critères morphologiques et non sur la compétence ?


        • vote
          maQiavel machiavel1983 18 décembre 2013 12:20

          Par égalité des droits , je veux dire égalité devant la loi dans le sens qu’ aucun individu et aucun groupe d’ individus ne doit avoir de privilèges ou de motifs de discrimination garanti par la loi.C’ est un principe libéral d’ ailleurs !

          Concernant le monde économique , on peut laisser les uns et les autres discriminer ou privilégier les gens sur des critères subjectifs et non sur des compétences objectives mais il faut en assumer les corrolaires : c’ est la lutte de tous contre tous ( car les discriminé vont devoir s’ organiser pour par exemple boycotter ceux qui les discriminent) , le communautarisme ( puisqu’ ils sont discriminés , ils vont devoir se rassembler ) etc.



        • vote
          izarn 18 décembre 2013 12:37

          Si vous voulez lutter contre la discrimination, pourquoi regardez vous un match de foot ? Pourquoi regardez vous les jeux Olympiques ? Adolph Hitler savait parfaitement ce que cela voulait dire au contraire : La lutte entre nations,la lutte raciale et la domination mise en scène.
          Pourquoi se battre pour un ballon ?
          La seule motivation c’est d’empecher la guerre par ces simulacres, mais le fond y est.
          Du moment que ça reste la culture populaire et dominante, inutile de rever...


        • vote
          maQiavel machiavel1983 18 décembre 2013 12:47

          @Izarn

          On s’est compris. Moi je ne suis pas pour empêcher la guerre, c’est inutile ca ne marcherait pas, je suis pour lui donner un moyen d’expression institutionnel. Si ce moyen là n’existe pas la guerre aura de toute façon lieu dans un autre cadre et dans ce cas, ce sera pire. 


        • vote
          micnet 18 décembre 2013 13:33

          @machiavel


          Mes réponses plus bas

        • 1 vote
          izarn 18 décembre 2013 12:30

          Dieudonné fait de la provoc...
          Le résumé est simple : On interdit un groupuscule sois-disant néo nazi de skin, alors pourquoi pas un groupuscule sioniste qui défends le meurtre de palestiniens ?
          Ces gens la, ne veulent-ils pas interdire tout simplement à Dieudonné de s’exprimer, quand des maires INTERDISENT ses spectacles ?

          Donc l’interdiction existe bien dans notre démocratie...
          Chiche que ce post va disparaitre ?


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            popov 18 décembre 2013 13:25
            En démocratie, les gens ont le droit de s’associer. Supprimer ce droit n’est certainement pas une bonne idée.

            Par contre, l’état n’a aucune raison de financer ces associations ; c’est comme s’il finançait un culte. Donc, que ces associations continuent d’exister si elle le souhaitent, mais aux frais de leurs membres.

            Mais le plus urgent, c’est de supprimer cette loi scélérate qui leur permet de se porter partie civile pour des offenses imaginaires qui ne sont pas dirigées contre elles, et d’empocher les dommages. C’est à cette source de financement grotesque qu’il faut s’attaquer en premier.

            Une autre chose que l’état ferait bien de surveiller, c’est l’existence éventuelles de sources de financement en provenance de puissances étrangères. On a encore le droit de se protéger contre les ingérences extérieures.

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              micnet 18 décembre 2013 13:32

              @Machiavel1983


              Comme je sais que vous êtes quelqu’un de rationnel, je vais tâcher de préciser mes propos en reprenant vos remarques et je ne doute pas que vous saurez les interpréter correctement

              "Si je vais au bout de votre logique (la vie est elle-même une discrimination), pourquoi ne pas rétablir par exemple l’esclavage (pas des noirs mais des roux cette fois) ? "
              ---> L’esclavage n’a rien à voir avec la discrimination qui résulte d’un choix tandis que l’esclavage résulte d’une vision inégalitaire des hommes entre eux au sein d’une société. Ainsi, la discrimination à l’embauche n’a donc rien à voir avec le fait de considérer que le choix de tel ou tel patron signifie que les personnes choisies auraient un statut de supériorité sur les autres dans l’absolu. Sauf si on accorde à ce patron une autorité absolue qu’il n’a évidemment pas.

              "qu’une fille préfère un garçon à un autre ne remet pas en question l’égalité des droits pour celui qui n est pas choisi"
              ---> Absolument ! Tout comme le fait qu’un patron qui préfère un individu à un autre ne remet pas en question l’égalité des droits pour celui qui n’est pas choisi

              "par contre dénier des droits à cette personne parce qu’elle fait partie d’une catégorie statistique basées sur des critères discriminants, c’est renier ce principe fondamental d’égalité des droits. Me comprenez-vous ? "
              ---> Je vous comprends très bien et je pense que justement vous vous leurrez car c’est exactement le même problème, pour reprendre votre exemple, vis-à-vis d’une fille qui ne choisit pas les "gros" qui, eux aussi, font partie d’une catégorie statistique bien déterminée. Allez-vous en conclure que l’égalité des droits pour les obèses, de ce fait, est remise en cause ?

              "Quant au patron, il peut faire ce qu’il veut s’il ne vaut pas de noirs et d’arabes, mais en contrepartie, des associations de noirs et d’arabes pourrons elles aussi faire une campagne antiraciste contre lui pour boycotter ses produits, êtes vous d’ accord avec cela ? 
              ---> Tout à fait d’accord avec ça et j’ajouterais quelque part que cela n’est que justice ! Je vous remercie car vous avez, au travers de cet exemple, devancé ma réponse. Et cela oblige ainsi chacun à se responsabiliser dans les choix que nous faisons. Ainsi le patron est parfaitement libre de choisir les individus comme il l’entend tout en acceptant le risque d’en subir les éventuelles conséquences. Et vous voyez ainsi que c’est certainement beaucoup plus efficace que par le biais de la contrainte de lois antiracistes

              "Pourquoi n’auraient elles pas le droit si lui a celui de discriminer des gens sur des critères morphologiques et non sur la compétence ?"
              ---> Là aussi, lorsque vous parlez de critères "objectifs" de compétence, je pense que vous vous leurrez car l’objectivité absolue, surtout lorsqu’il s’agit d’embaucher un individu, n’existe pas. Il y a nécessairement des facteurs subjectifs, même inconscients qui entrent en ligne de compte. Il y a ce qu’on appelle "le facteur humain" qui est bien présent et vouloir l’annihiler nous conduirait dans un monde, comment dire...Orwellien !

              "Par égalité des droits , je veux dire égalité devant la loi dans le sens qu’ aucun individu et aucun groupe d’ individus ne doit avoir de privilèges ou de motifs de discrimination garanti par la loi.C’ est un principe libéral d’ ailleurs ! "
              ---> Dans cet exemple de l’embauche, il n’est nullement question, j’insiste, de notions d’égalité devant la loi car il s’agit de rapports entre personnes "privées" (l’employeur et le candidat). J’estime que l’employeur devrait être pleinement libre de ses choix (si débiles soient-ils) à partir du moment où il en assume les conséquences comme évoqué plus haut.

              Pour terminer par rapport à votre remarque sur le risque de constituer, au travers de ma vision, une société communautarisée, je vous répondrais qu’il y a un deuxième effet kiss cool à ma vision des choses smiley (Et pour cela je vous renvoie à l’article sur mon plaidoyer pour une nouvelle constitution).
              Au fond, pour résumer notre échange, je dirais que vous êtes partisan de lutter contre la connerie humaine par la contrainte législative (ce qui ne fera que renforcer, selon moi, ladite connerie) alors que moi je préfère lutter contre la connerie à la source, c’est à dire en luttant pour une société qui produit des individus libres, responsables et soucieux avant tout du Bien Commun (cf échanges qu’on a déjà eus sur ce sujet)



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                maQiavel machiavel1983 18 décembre 2013 14:43

                @micnet

                Je sais aussi que vous êtes rationnel, je vais aussi pouvoir préciser mon propos quand je dis qu’il y’ a discrimination et discrimination, en précisant que ce que je voulais dire : certaines discriminations sont souhaitables et d’autres ne le sont pas, pour la collectivité et la paix civile.

                ---> L’esclavage n’a rien à voir avec la discrimination qui résulte d’un choix tandis que l’esclavage résulte d’une vision inégalitaire des hommes entre eux au sein d’une société.

                Je vais vous montrer que vous avez tord  : l’esclavage est une discrimination !

                Le mot discrimination vient du latin discriminis, qui signifie séparer. La discrimination est le fait de traiter de manière inégale et défavorable un ou plusieurs individus.

                Selon le Larousse, c’est l’action de séparer, de distinguer deux ou plusieurs êtres ou choses à partir de certains critères ou caractères distinctifs. Ou encore le fait de distinguer et de traiter différemment quelqu’un ou un groupe par rapport au reste de la collectivité ou par rapport à une autre personne.

                L’inégalité est déjà dans le mot « discrimination » !

                Si je prends l’exemple de la traite négrière, l’esclavage discriminait les noirs (donc selon le Larousse les traitait différemment par rapport au reste de la collectivité ou par rapport à une autre personne).C’ était un choix fait par des collectivités pour des raisons qu’on ne va pas détailler ici.

                C’ est pourquoi je reviens à la notion d’isonomie (égalité devant la loi), cette notion lutte donc en soi contre la notion de discrimination, notion reprise par les libéraux connus sous le nom d’ « égalité des droits ».

                Mais cette notion d’égalité des droits ne remet pas en cause toutes les discriminations, certaines sont souhaitable et indispensable.

                Les hommes sont inégaux, on peut donc les discriminer pour leur compétence mais ce critère n’est pas complètement subjectif, il prend en compte des données objectives, on ne va pas prendre une fille obèse pour en faire un mannequin et on ne va pas prendre un attardé mental pour en faire un chef d’Etat (quoique smiley) ! Ce sont des discriminations mais qui se fondent sur la notion de justice distributive.

                Que devrait donc être la lutte contre les discriminations ? Elle devrait consister à lutter contre le fait  de ne pas reconnaitre les réelles compétences d’une personne, contre cette discrimination qui ne se fait pas selon le principe de justice distributive mais pour des considérations très éloignées se fondant sur les préjugés, les affects etc.

                Sans cette lutte, l’égalité devant la loi ne sera plus qu’un joli principe vide de sens !

                - un patron qui préfère un individu à un autre ne remet pas en question l’égalité des droits pour celui qui n’est pas choisi

                R / S’il le fait pour des questions de compétences qui  relèvent de la qualification requise pour l’emploi, évidemment. S’il refuse de prendre un chauve non parce qu’il n’est pas qualifié mais parce qu’il est chauve, il remet en question cette égalité des droit car il dénie aux chauves le droit d’avoir cet emploi. Le danger à éviter est que la majorité des patrons se comportent de la même façon et dans ce cas, il n’ y ‘ aura plus d’égalité des droits pour les chauves, qui seront de facto exclus des professions libérales …

                L’argument « il s’agit de rapports entre personnes "privées" », ne tient pas la route car l’activité économique dépasse le cadre du privée, on est dans un cadre social !

                -une fille qui ne choisit pas les "gros" qui, eux aussi, font partie d’une catégorie statistique bien déterminée. Allez-vous en conclure que l’égalité des droits pour les obèses, de ce fait, est remise en cause ?

                R / L’égalité des droits doit concerner trois domaine spécifiques  : politique, économique et culturel. Pour le reste, les hommes sont libres de discriminer comme ils l’entendent …

                -l’objectivité absolue, surtout lorsqu’il s’agit d’embaucher un individu, n’existe pas. Il y a nécessairement des facteurs subjectifs, même inconscients qui entrent en ligne de compte. Il y a ce qu’on appelle "le facteur humain" qui est bien présent et vouloir l’annihiler nous conduirait dans un monde, comment dire...Orwellien !

                R / Je suis d’ accord avec vous mais cette subjectivité ne dérange si le patron cherche à choisir le meilleur pour la fonction ! Il doit choisir le meilleur et dans ce choix, il y’ aura une part de subjectivité et une part d’objectivité …


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                maQiavel machiavel1983 18 décembre 2013 14:44

                -Ainsi le patron est parfaitement libre de choisir les individus comme il l’entend tout en acceptant le risque d’en subir les éventuelles conséquences. Et vous voyez ainsi que c’est certainement beaucoup plus efficace que par le biais de la contrainte de lois antiracistes

                R / Dans ce cas, il faut assumer la lutte de tous contre tous et vous ne retirer pas l’influence des réseaux anti discriminations, bien au contraire, dans ce cas, ils deviennent plus nécessaire que jamais malgré leur nuisance !Cela atomisera la société et la dissoudra à terme , c’ est inévitable !

                 

                -vous êtes partisan de lutter contre la connerie humaine par la contrainte législative (ce qui ne fera que renforcer, selon moi, ladite connerie) alors que moi je préfère lutter contre la connerie à la source, c’est à dire en luttant pour une société qui produit des individus libres, responsables et soucieux avant tout du Bien Commun

                R / Vous me connaissez micnet je suis un pragmatique, lutter contre la connerie à la source est le plus important et cela relève de la culture, je suis d’ accord avec vous.

                Mais jusqu’ à ce que nous arrivions à créer une société parfaite dans laquelle la connerie humaine n’aura plus sa place (à mon ton vous comprenez que je n’y crois que très modérément ) , cela doit être garanti par la loi ou ce sera la guerre civile !

                Mais cette lutte contre les discriminations doit se faire selon le principe de justice distributive et non de justice commutative qui aboutit aux droits de tous sur tout, situation dans laquelle nous sommes et qui en arrive même à légitimer des discriminations (dites « positives »).

                Raison pour laquelle je propose une chambre des discriminations tirée au sort et couper l’herbe sous le pied aux associations anti discriminations qui sont en réalité des réseaux qui objectivement atomisent la société !


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                QaviQeQuarQo davideduardo 18 décembre 2013 17:36

                Il n éxiste pas de "droit a l embauche",


                cela serait le cas si l état était dans l obligation de fournir du travail a chacun des citoyens,

                oui encore si les embauches se faisaient par tirage au sort.

                Mais ce n est pas le cas, on laisse les embauches a l appréciation du patron, donc d office, sur des critères qu il aura défini lui meme, qui peuvent aller jusqu au délit de sale gueule il choisira son employé.
                Il discriminera d office tout les autres demandeurs d emploi pour n en choisir qu un seul.

                Pareil en boite de nuit, si on laisse le droit a des établissement de choisir qui peut rentrer ou non, selon leurs criteres, pourquoi alors le leur reprocher a posteriori ?
                Est ce que refuser quelqun parcequ il est gros, moche ou mal habillé n est il pas aussi discriminant que parcequ il est arabe ?

                Est ce que justement mettre la couleur de peau au même niveau d importance que le poids, la taille ou la beauté n est pas preuve qu on ne lui donne pas plus d importance que ces criteres ?



                L entretien d embauche est en soi une discrimination, soit on l interdit, soit on laisse le total choix aux patrons.

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                QaviQeQuarQo davideduardo 18 décembre 2013 17:43

                l’esclavage est une discrimination !



                L esclavage contraint l individu, il le prive de liberté.
                Le non choix a l entretien d embauche ne contraint personne et reconnait la liberté des individus, blancs ou noirs, en contractant avec eux...ou non.

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                maQiavel machiavel1983 18 décembre 2013 18:16

                @Daviduardo

                -Il n éxiste pas de "droit a l embauche",cela serait le cas si l état était dans l obligation de fournir du travail a chacun des citoyens,

                 

                R / Moi je suis favorable à un droit à l’embauche, les agents économiques ont l’obligation de fournir du travail en fonction des places disponibles aux citoyens qui ont les compétences requises pour le poste.

                -Pareil en boite de nuit, si on laisse le droit a des établissements de choisir qui peut rentrer ou non, selon leurs criteres, pourquoi alors le leur reprocher a posteriori ?

                R /Je dis bien ceci : la lutte contre les discriminations doit concerner le domaine politique, économique et culturel. Pour le reste les gens peuvent discriminer comme ils veulent !

                -L entretien d embauche est en soi une discrimination, soit on l interdit, soit on laisse le total choix aux patrons.

                R / Le contrat à l embauche doit être une discrimination sur les compétences requises pour l’emploi demandé, c’est là le cadre du choix qu’il faut laisser aux patrons.

                Mes raisons ne sont pas morales, mais pragmatique, c’est une question de paix civile

                 

                -L esclavage contraint l individu, il le prive de liberté. Le non choix a l entretien d embauche ne contraint personne et reconnait la liberté des individus

                R / Si dans une société les hommes verts sont discriminés à l’embauche, ils sont dans les faits privés de leur liberté de travailler ! Ce ne sera pas écrit dans la loi mais ce sera un fait (toute la différence entre le formel et le réel) et pour subvenir à leur besoins ils seront condamner soit à s’organiser communautairement (d’ où le communautarisme et s’ils bossent bien ils deviendront une puissante communauté qu’on ne pourra même pas nommer) soit à vivre de la bonté de la société (ce qui en fera concrètement des mendiants et qui entretiendra les stéréotypes sur eux du genre « ce sont des fainéants).

                P.S : lit bien mon commentaire pour faire la différence entre discrimination sur les compétences et discrimination sur des stéréotypes, la première est nécessaire et la seconde est dangereuse pour la cité.


              • vote
                QaviQeQuarQo davideduardo 18 décembre 2013 20:27

                je l ai lu, mais la discrimination sur les compétences ne font pas tout,

                comment choisir entre 10 personnes ayant exactement le même cursus ?

                La différence se fera sur les stéréotypes,
                Ils choisiront ceux qui seront le plus apte a plaire physiquement au plus de gens possibles partenaire ou clients :

                le mâle blanc de 30 ans, grand et souriant et hétéro qui séduit les femmes et dans lesquels se reconnaissent le plus d hommes.

                c est tout le combat des minorités féministes, homo, de couleurs ou autres : ils n appartiennent pas au stéréotype le plus commun.


                alors apres, on peut faire des proces, ou des quotas d handicapés, de femmes, de jaunes, de gros...
                ca ne reglera aucun probleme, ca en crééra meme surement d autres.

                Encore une fois l unique solution est économique :

                ne pas se battre pour le peu d emplois qui reste, mais en créer un maximum

              • vote
                maQiavel machiavel1983 18 décembre 2013 20:36

                -comment choisir entre 10 personnes ayant exactement le même cursus ?

                 

                R / Si on a des personnes qui ont les mêmes compétences, ceux qui ne seront pas choisi n’auront pas à se plaindre. S’ils le font tout de même, la chambre des discriminations devra s’en occuper et jugera s’il y’ a discrimination ou pas !

                 

                Le problème existe quand on a des personnes plus compétentes que d’autres et que les moins compétent sont choisi en fonction de ces stéréotypes, c’est en général dans ce genre de situation que les discriminé se plaindrons.

                Sur l’économie cfr plus bas.


              • vote
                QaviQeQuarQo davideduardo 18 décembre 2013 21:05

                bon, pour cet exemple, je peut comprendre, mais ce n est pas l unique cas


                souvent c est des personnes au meme diplome qui postulent, et les critiques antiracistes viennent du fait de la faible présence de minorité dans les acceptés.


                mais, je juge l antiracisme contreproductif dans son essence,
                Il est vain de vouloirs faire accepter l embauche de minorités de force, cela ne fera que renforcer ce que vous dénoncez.

              • vote
                maQiavel machiavel1983 18 décembre 2013 21:11

                -mais, je juge l antiracisme contreproductif dans son essence,

                Il est vain de vouloirs faire accepter l embauche de minorités de force, cela ne fera que renforcer ce que vous dénoncez.

                 

                R /Tout dépend de ce que l’on entend par antiracisme. Parce que faire accepter de force des minorités ethniques à l’embauche, c’est du racisme pour les majorités ethniques. La discrimination positive, c’est du racisme !

                Par contre dire que les personnes doivent être choisies pour un emploi en fonction de leurs compétences et non de leur appartenance ethnique, c’est de l’antiracisme authentique ! On peut étendre cela au-delà du racisme, le racisme n’est pas la première cause de discrimination à l’embauche d’ ailleurs ….


              • 1 vote
                QaviQeQuarQo davideduardo 18 décembre 2013 21:29

                oui, mais comment tu compte t y prendre ?


                Rendre les CV obligatoirement anonymes ?
                Que l état organise des tirages au sort entre les personnes de meme comptétence et forcer les entreprise a embaucher le gagnant du résultat ?

                Entre deux personnes de meme qualification, comment prouver qu un patron a choisit le blanc et pas le noir seulement sur des criteres raciaux ?
                Meme si le noir a quelques qualifications supérieurs, et que le patron a choisit le blanc sur des criteres de bonne présentation, de sourire, de communication....

                criteres tres flous et tres subjectifs....
                N a t il pas le droit de préférer ces criteres aux criteres techniques ?
                Et si oui, comment prouver que la couleur a a voir avec quelque chose dans ces criteres subjectifs ?






                Tu vois que en ayant le type de raisonnement ou tu t engoufre, on tombe tout droit dans sos racisme.
                Encore une fois, le probleme économique est la racine, donc la solution s il est changé , de nombreux problemes :
                délinquance, racisme, machisme, pauvreté, identitarisme, décadence morale.....

              • vote
                maQiavel machiavel1983 19 décembre 2013 10:48

                @daviduardo

                -Entre deux personnes de meme qualification, comment prouver qu un patron a choisit le blanc et pas le noir seulement sur des criteres raciaux ?

                 

                R /Je répète : entre deux personnes de mêmes qualification, celui qui n’est pas choisi ne se plaindra pas. C’est dans les cas ou deux personnes n’ont pas les mêmes qualifications et que l’on rejeté celui qui est le moins compétent que ce dernier se plaindra …

                 

                -Meme si le noir a quelques qualifications supérieurs, et que le patron a choisit le blanc sur des criteres de bonne présentation, de sourire, de communication....

                 

                R / Mais la communication fait partie des compétences …

                 

                -criteres tres flous et tres subjectifs....

                 

                R / Evidemment que c’est flou et subjectif, ça fait trois fois que je le dis. Mais il ne faut pas évacuer non plus tous critères objectifs comme s’ils n’existaient pas …

                -Et si oui, comment prouver que la couleur a a voir avec quelque chose dans ces criteres subjectifs ?

                R /On peut le prouver si l’employeur est ouvertement raciste et qu’il choisi une personne moins compétente dans tous les sens du terme  parce qu’elle a la bonne couleur de peau  …

                 

                Pour les problèmes économiques j’ ai déjà répondu .              


              • 1 vote
                erQar erdar 19 décembre 2013 11:06

                @machiavel

                si l’employeur est ouvertement raciste
                Il y a aussi des employeur qui ne sont pas raciste et qui discrimine parce que dans son équipe, il y a des racistes et cela risque de créer des conflits sociaux aux détriments de la productivité et donc du développement.
                Voir mon commentaire plus bas


              • vote
                micnet 18 décembre 2013 15:33

                @Machiavel

                Je reviens sur cette notion d’esclavage : celle-ci n’a strictement rien à voir avec notre discussion car l’esclavage confère un statut d’infériorité pour certains individus au regard d’une collectivité publique. Alors que la discrimination à laquelle je me réfère et qui s’inscrit dans le cadre de rapports privés (j’insiste là-dessus) ne confère nullement aux individus discriminés un statut d’inégalité par rapport aux autres pour la simple et bonne raison que l’employeur qui la pratique n’a aucune autorité publique. Puisqu’on est dans les considérations d’ordre juridique, c’est toute la différence entre ’droit public’ et ’droit privé’ où, dans le premier cas, l’ Administration possède les attributs de la ’puissance publique’ qui est supérieure aux droits des particuliers alors que dans le second cas, il s’agit de rapports entre personnes privées qui possèdent les mêmes droits.
                Ainsi, un patron, au travers de ses choix n’engagera que son entreprise et non pas la collectivité.

                Je reviens maintenant sur votre exemple :

                "S’il refuse de prendre un chauve non parce qu’il n’est pas qualifié mais parce qu’il est chauve, il remet en question cette égalité des droit car il dénie aux chauves le droit d’avoir cet emploi."
                ---> Le fait qu’un tel patron dénie aux chauves le droit d’avoir un emploi dans son entreprise n’a strictement aucune autorité ni aucune valeur juridique. Par ailleurs, comme vous l’avez fort justement énoncé, ce même patron risque de subir, à son tour, une discrimination de ces mêmes chauves ce qui constituera, à n’en pas douter des retombées économiques négatives pour son entreprise. Et en ce sens, il y a donc bien un rapport de force qui s’équilibre.
                Par ailleurs, je me permets d’ajouter un point d’ordre pratique qui n’a pas été soulevé : si on impose par la loi à un tel patron d’embaucher des chauves contre son gré, cela ne fera au final qu’empirer la situation de départ car il trouvera toujours des méthodes hypocrites pour placardiser ou pour se débarrasser de ces personnes. (je connais le milieu de l’entreprise et je sais comment ça se passe). En définitive, je pense que vouloir forcer des gens qui ne s’apprécient pas à travailler ensemble finit d’une manière ou d’une autre par être préjudiciable aussi bien à l’employeur qu’aux employés. Moi aussi, j’essaie de voir les choses de manière pragmatique et c’est la raison pour laquelle je préfère justement avoir une situation claire et nette avec des patrons qui assument dès le départ leurs "discriminations", ce qui me paraît, in fine, beaucoup plus sain que d’utiliser la contrainte.



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micnet


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