Quand un contrôle de billet tourne à l’émeute
Des affrontements ont opposé mardi pendant plusieurs heures des dizaines de jeunes à des policiers dans une des principales gares de Paris. Deux personnes ont été légèrement blessés, et la police a arré au moins neuf personnes.
Des dizaines de casseurs s’en prenaient aux vitres, aux distributeurs automatiques, aux commerces de la station alors ques des policiers lançaient des charges, utilisant des gaz lacrymogènes.
L’interpellation d’un usager sans billet, un homme de 33 ans accusé d’avoir frappé deux agents du métro ayant tenté de le contrôler, a déclenché en milieu d’après-midi les violences.
L’homme a été rapidement maîtrisé par une patrouille des forces de sécurité, mais quelques dizaines de témoins, parmi lesquels de nombreux jeunes, ont estimé que l’interpellation avait été trop brutale et ont commencé à se masser devant le local du métro dans lequel le suspect avait été dans un premier temps retenu, avant d’être évacué vers un commissariat.
Des renforts de policiers et de gendarmes sont rapidement intervenus. Sous les regards de centaines de témoins et d’usagers du métro coincés sur place, une foule de plus en plus hostile, dont de nombreux jeunes, a commencé à jeter des projectiles sur les forces de l’ordre.
Les policiers ont répondu par de courtes charges et des jets de grenades lacrymogènes. Les jeunes ont fustigé Nicolas Sarkozy, candidat de droite à la présidentielle d’avril-mai, qui a quitté lundi ses fonctions de ministre de l’Intérieur.
Tags : Violence urbaine Présidence Sarkozy
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