Soit il l’a
dit, et ses électeurs souscrivent des deux mains ; soit il ne l’a pas dit,
et ses électeurs sont renforcés dans leur conviction que les medias ne font que
balancer des « fake news ».
« Trump a
simplement rappelé quelques évidences. »
Ce qu’on lui reproche, c’est justement l’impossibilité de prouver que ce qu’il a dit est faux.
Je tombe sur un article qui révèle qu’en 2013, même le Brésil de Dilma Rousseff et ses voisins prenaient des mesures contre l’invasion de clandestins haïtiens.
J’ai vu déjà lu beaucoup de réactions suite à ces propos qui prennent déjà - c’était peut-être le but - la place du bouquin de Wolff, mais parmi ceux qui les condamnent, posément ou véhémentement, il ne se trouve personne pour affirmer que les pays visés sont, en réalité, des pays comme les autres. Comme la Norvège, par exemple.
C’est indéniablement le symptôme d’un malaise : ce n’est pas le constat qui est condamné, c’est le fait de l’avoir exprimé à voix haute.
C’est sûr que des gens qui manifestent contre un régime religieux islamique intégriste, archaïque et obscurantiste, qui est incapable de donner du boulot à 800’000 jeunes qui arrivent, chaque année, sur le marché du travail et qui impose une austérité d’impuissants à son peuple, c’est quelque chose de totalement inimaginable.
Il faut obligatoirement que les protestataires soient manipulés. Quand on a la chance insigne de vivre au paradis des mollahs, avant d’aller dans celui d’Allah, on a qu’une chose à faire, c’est d’être heu-reux !