Le problème, avec Demorand, c’est que si on essaie, en le regardant face à un interlocuteur, de l’imaginer jovial, enjoué, cordial, souriant, sympatique, courtois simplement, on n’y parvient pas. Son faciès ne se prête alors qu’à deux expressions : haineuse ou méprisante.
Ce qu’il y a de rigolo, c’est que ceux qui s’indignent parce que c’est Finkielkraut ignorent manifestement que Dominique Wolton et Laurent Joffrin ont exprimé la même remarque, mais sans recourir au terme inventé par Bouteldja - qui se voulait humiliante, la pauvre bécasse.
Quand on voit le "pape" pleurer sur le sort des Rohingyas, en Birmanie, on se dit que le christianisme a bien changé, tandis que l’Islam devenait de pire en pire
Elle n’a pas bien compris, Madame Polony. Les journalistes sont neutres et objectifs. Mais dans la mesure où ils ont mangé le fruit de l’arbre de la connaissance du Bien et du Mal, leur honnêteté intellectuelle leur interdit de mettre le Bien et le Mal sur un même plan, comme s’ils ne connaissaient pas l’un et l’autre.
C’est à l’un d’eux que l’on doit la plus belle trouvaille antidémocratique qui soit. Pour justifier je ne suis plus quel attentat aux bonnes moeurs, il avait neutralisé la majorité silencieuse en lui opposant une minorité morale investie par lui-même.