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Jean Ducoin

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    Jean Ducoin 19 juillet 2023 06:26

    @yoananda2
    Si le libre arbitre était un choix personnel, pour devenir Roi d’Égypte, forcement, l"option apparait peu probable.

    Les choix que vous avez, à votre (notre) niveau, sont simplement binaires.

    Par exemple, "est-ce que je continue d’écrire sur ce fil, avec des gens qui ne m’apprennent pas grand chose de plus que ce que je sais déjà savoir ", ou est-ce que je pars dormir.

    Et demain, est-ce que je reviens ?

    Puis, est-ce que je choisis d’être ironique, ou constructif ?

    Et vous avez là une succession de choix binaires échelonnés dans le temps, puisqu’on ne peut pas les décider en simultanéité.
    Ils ne vont pas obligatoirement faire dévier votre destinée, mais, en d’autres circonstances, prendre à droite plutôt qu’à gauche, revient à trancher un nœud gordien, et c’est bien vous qui l’aurez décidé, puisque si vous ne l’aviez fait, quelqu’un d’autre aurait pu le faire à votre place, et vous détestez ça.

    Vous avez bien dû vous retrouver parfois dans ce genre de situation, au cours de votre existence ?

    Mais, comme on en parlait déjà une fois, on ne peut pas faire non plus distinctement la différence, avec notre équipement intellectuel embarqué, entre le libre arbitre, et l’impression du libre arbitre.



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    Jean Ducoin 30 mai 2023 04:33

    @christophe nicolas

    N’est-ce qu’une impression, ou votre commentaire n’est pas conçu pour aider Manuel 235 a produire un prochain volet ?

    C’est toujours intéressant pour des incultes littéraires comme moi, d’avoir des résumés, ici de la bibliographie, et de la vie, de Jung par Fréderic Lenoir, et malgré les biais, et défauts d’interprétation de celui-ci.

    Nous sommes dans ce qu’on appelle les sciences humaines, et les éléments de langage ne vont pas être aussi strictes qu’en mathématique. Y-a du mou dans la corde, autrement dit.

    "L’âme", et "Dieu", sont des mots qui existent déjà (que des mots ?), et les ambitieux réformateurs sont à l’époque, très motivés pour défaire ce qui supporte le dogme religieux, puisque chez les monothéistes, ont ne peut pas réfuter qu’il put y avoir des contradictions que de nouveaux (par)venus veuillent absolument décortiquer, afin d’écarter.

    Maintenant, alors que vous n’avez pu personnellement fréquenté Jung, mort en 1961, vous le replacez au milieu des loges, et vous ne chercher pas à faire la différence entre occultistes, et illuminés, ou alors hermétiques. Jung semble pratiquer la méditation, même si je n’ai pas l’impression que Lenoir sache vraiment ce dont il s’agit lorsqu’il évoque ce point. De plus, Jung se penche aussi sur l’hypnose, un état modifié de conscience, et il l’utilise, sans que j’ai la moindre idée de si lui en avait une, à propos des "lois" qui sous-tendent cette technique. Il faut encore une fois remettre les choses dans leur contexte, et malgré l’émergence de francs-macs universalistes, la pression des religieux chauffe encore l’atmosphère de l’époque, même si dans un monde suisse, à dominante protestante, ça doit être différent de ce qui se passe dans les milieux catho tradi.

    Si vous voulez refaire l’histoire, Jung eut rencontré Padré Pio, sa pensée aurait pu en être influencée.

    Comme d’hab, vous y allez un peu au bazooka.



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    Jean Ducoin 29 mai 2023 18:34

    @Gaspard Delanuit
    " Je n’ai jamais vu aucune situation s’améliorer par la psychanalyse ",

    Ceci ne fait sens que si vous fréquentez un milieu où la psychanalyse est une affaire courante.

    Sinon, de votre lien sur Palo Alto, à la recherche d’efficacité empirique, on n’est certainement plus dans les thérapies longues et onéreuses, qui faisaient déjà partie du dogme freudien, je crois.
    Je n’ai pas de références personnelles suffisantes pour argumenter sur le bien fondé de toutes les méthodes approuvées par le bateau amiral (il doit bien y en avoir un pour faire tenir la confrérie ensemble), je me souviens juste de ce que disait, désabusé, un ami recevant des patients assignés à suivre une thérapie, par le système judiciaire. Des dingues de compétition, quoi : "parfois, on ne peut rien faire, on va juste en rigoler après".

    Néanmoins, vous critiquez avant tout les techniques utilisées, pas le principe de faire bouger la pensée d’un individu, autrement dit, l’aider à ouvrir des portes qu’il n’approcherait pas de lui-même ?



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    Jean Ducoin 29 mai 2023 16:53

    @Gaspard Delanuit
    "une imposture (voire une escroquerie), est une vieillerie ringarde et poussiéreuse
    ..."
    Vous exagérez encore une fois, par provocation. De cette même façon, vous pourriez parler du confessionnal, alors que ça doit, ou devait, dépendre du prêtre assis là.

    C’est comme pour un guérisseur, parfois, une simple présence permet un rééquilibrage par principe de dualité, et vous pourriez mettre ça sur le compte d’une synchronicité.

    Subjectivement, parmi les férus de psychanalyse, ou pire, professionnels exerçants, je n’ai pas vu que des aigles. Mais c’est pas pour cette raison que d’autres personnes n’aient pu ressentir un bien être réel, en suivant ce genre de thérapie.

    Y-a un paquet de lacune dans la psychanalyse vue de la façade (ou la méthode comme montrée dans la culture populaire), mais pour remettre les choses et Jung dans leur contexte, il est un homme du siècle dernier, né au XIXème, défricheur d’un chemin neuf, puisqu’avant l’internet, il n’a pas dû pouvoir prendre connaissance de ses multiples prédécesseurs, la plupart ne nous étant toujours pas connus, puisque ignorés de leur temps. A quoi bon ?

    Et si ça n’avait pas aidé le moindre de ses clients, ça l’aura au moins aidé lui, a lever des statistiques, et à émettre quelques hypothèses.



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    Jean Ducoin 29 mai 2023 10:58

    Faudra faire attention à ne pas se laisser coincer par une interprétation trop rigide, lorsque on propose une classification, un vocabulaire de référence(s).

    C’est, ou c’était, une des difficultés, alors que le domaine de psychanalyse appliquée est possiblement novateur, fin XIX et début XXème, d’évoquer des concepts hors de la pensée dominante de l’époque, avec des mots en apparence précis, pour décrire une abstraction qui ne l’est pas. Je vous laisse vous référer à quelques-uns que vous écrivez dans l’article : mental, égo, inconscient ... etc.

    Ceci dit, Lenoir insiste sur la personalité éclectique de Jung, avec un intérêt pour ... un brin d’ésotérisme, mais sans initiation, semble t-il. Les bonnes questions concernant la physique quantique qu’il a pu se poser, pourraient y être assimilées, d’ailleurs.

    De nos jours, pour un pauvre responsable de rayon à la Fnac, on pourrait aussi bien classer Jung chez les New-ageurs, non ? Sans que je veuille faire d’allusion péjorative. Le New-âge, c’est à boire et à manger pour qui en veut, mais on ne doit pas par facilité, assimiler ceci, à une pensée uniquement incohérente, malgré beaucoup de divagation, pour, ou dans, un domaine qui ne peut pas être vraiment cadré.

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