Fabius, à propos de la Syrie,
reste droit dans ses bottes, ou plutôt
dans ses escarpins de petit marquis.
Alors qu’on ne vit jamais
ministre des affaires étrangères plus soumis que lui à la politique extérieure
des États-Unis, il fait mine aujourd’hui de tenir tête à Obama, lequel semble enfin
découvrir qu’il a fait une tragique erreur.
Dire qu’il qualifiait
hardiment Sarkozy de caniche du président des États-Unis ! Sans voler au
secours de Sarko, il faut bien admettre, qu’à caniche, caniche et demi.
Les Dumas, Védrine et même
Villepin, c’était autre chose que ce petit roquet prétentieux et suffisant.
Chirac, qui n’est pourtant pas de mes idoles, l’avait bien jugé.
Septembre 2015 :
Hollande et son valet Fabius font mine de
s’intéresser aux migrants syriens, tout en continuant à soutenir mordicus,
appuyés en cela par l’illustre Botul Bey Hachel, que les migrations massives
sont imputables au seul Bachar El Assad.
Le naïf : comment peut-on, à longueur d’ondes et de colonnes, traiter El Assad de boucher, d’assassin, de massacreur de son peuple, et dans le même temps s’étonner de voir les jeunes des cités courir s’engager dans le combat contre icelui ?
L’ingénu : Comment il se fait qu’incités à rejoindre en Syrie les rangs d’une armée syrienne libre, dont même les benêts savent qu’elle fut inventée et organisée par l’Occident, la plupart de ces combattants se retrouvent dans les rangs de l’E.I ?
Le candide : Ils partirent "démocrates" en quittant notre sol mais se retrouvèrent djihadistes en arrivant là-bas.
Dans son désir de "gloire
démocratique", le pouvoir hollando-socialiste n’avait pas manqué de saluer
le départ de combattants non moins démocratiques qui, catalogués comme tels en
quittant la France, se retrouvèrent djihadistes en arrivant ..... au port. Se
lamenter à présent sur le nombre élevé de Français "séjournant" en
Syrie relève donc soit de l’hypocrisie soit d’une politique à tout le moins
"gribouillesque".
A présent, l’inénarrable
Fabius, "veut mobiliser en faveur des minorités du Moyen Orient" .
Faire mine de se préoccuper du "sauvetage" des minorités
menacées, qu’elles soient chrétiennes ou autres, après avoir clamé et réclamé,
pour complaire à qui l’on sait, qu’il
fallait abattre le régime du "boucher de Damas", relève soit du cynisme soit de l’inconséquence.
Est-il inconvenant de dire que
la fameuse "armée syrienne libre", pure création des officines
occidentales, armée qui a guerroyé au
demeurant davantage dans les médias que sur le champ de bataille, n’est qu’une
sorte de golem d’argile appelé à s’effondrer sans rémission ?
Voir un pyromane, crier au feu
et revêtir les habits du pompier est toujours un spectacle plus ahurissant que
plaisant, disait souvent ma mère-grand.
Il est dans les usages de la diplomatie concernée de formuler des accusations infondées ou travesties. Nous dirons que c’est, à la limite, "de bonne guerre."
Depuis la fiole brandie à l’ONU et les affirmations sur les armes de destruction massive détenues par l’Irak de Saddam, seuls les benêts ou les béats accordent créance aux déclarations venues d’outre atlantique.
Mais le petit caniche Fabius, dans son extrême servilité, a dépassé son maître Kerry en la matière.