On peut imaginer que Zemmour puisse dire à Diane Ducret que les femmes n’aiment que les machos virils et que cette attirance serait due à la bête antique tapie dans la partie du cerceau qu’on appelle le bulbe céphalorachidien.
Comment voulez-vous qu’il en soit autrement quand on s’appelle Zemmour ? Il n’est pas du tout de ce standard de bête virile et peut-être qu’il en a des regrets.
Il n’est pas le seul homme de petite taille à avoir voulu prendre une revanche sur ce que la vie ne lui avait pas donné. Certains deviennent des érudits incollables plus attachés à la lettre qu’à l’esprit, c’est son cas, et d’autres ont l’ambition du pouvoir, je dis bien du pouvoir, pas nécessairement de la responsabilité.
Ah ! Comme il est triste d’avoir des regrets, de ne pas faire le deuil de ce qu’on ne possède pas et comme c’est triste de dire des inepties à cause de cela.
Diane Ducret lui rétorque que la raison existe aussi et j’approuve. Car il est évident quela raison de l’amour volontaire n’étant pas prise en compte, on tombe dans les excès de l’attirance irrépressible qui tient plus de la pathologie que d’un choix.
Toujours le cynisme Zemmourien : c’est la bête antique qui décide de nos choix et rien d’autre. Avec des pensées comme ça, notre Zemmour n’a jamais connu l’amour, il s’en est bien gardé. Avez-vous remarqué comme il s’en moque ?
Pas de sentimentalisme, répète-t-il. On a envie de lui dire qu’il existe des hommes de petite taille, très virils parce qu’ils n’ont pas de complexes d’infériorité et pas de raison d’en avoir.
Et du coup, contrairement à lui, ils ne forcent pas la compassion.
Ou l’art de critiquer un énoncé trivial en vue de se défouler sur un animateur du PAF...