Allons, est ce bien raisonnable de parler ainsi de ce qui tient lieu de
chroniqueur éclairé, de visionnaire à la pensée affutée, sur le service
public ? Grassement payé avec sa tête de pruneau d’Agen comme dit avec plein de tacte, Laurent Ruquier. Bien sur, il officie dans une émission de bas étages mais vous
êtes drôles ! Où pourrait il donc exercer ses faramineux talents
d’analyste, sur quel plateau ? Chez Thierry Ardisson bien sur, puisqu’il
ne prend plus d’héroïne depuis un moment et qu’il déclare que ses
facultés intellectuelles sont de nouveau restaurées. Soit, cela étant mais
pour faire quoi ? Se livrer à des pitreries pour pallier à ses lacunes,
son incapacité à établir une argumentation construite, solide, qui
démontrerait le peu d’épaisseur de l’invité. Superflu. son mauvais
numéro de cabaret aura été à contrario, le révélateur, si besoin encore
était, des carences qui le caractérisent et de ses idées
obsessionnelles parasites. La nation unité dans le temps et dans le lieu
de tous les français, seul rempart contre, etc... la suite est connue.
Elle est récurrente dans son discours. Il ne manque plus que la description du musulman avec son coran entre les dents. Une finesse d’esprit identique à celle d’un bourrin sous amphétamines est perceptible.
La France est encore une grande nation pour la prochaine décennie . Elle
ne se limite pas au seul hexagone. La Corse, les Antilles, La Réunion,
Saint Pierre et Miquelon, Wallis et Futuna, les Marquises, la Polynésie,
la Nouvelle Calédonie : autant de façons différentes de vivre la
francité. Un habitant de Mooréa et plus proche par son mode de vie, ses pensées, ses préoccupations, d’un
Hawaïen que d’un Alsacien. Alors la notion d’unité nationale, elle est
vaguement floue. Si José Beauvais s’est assagi c’est le fait du temps probablement. Il n’est plus tout jeune ; plus réfléchis certainement aussi. Ou bien plus politique, plus rusé dans ses démarches. Il vise le moyen et le long terme. Etre opiniâtre avec une bonne dose de volonté. Pas de pensées fast food, prédigérée qui plaisent tellement aux flemmards. C’est au prix de ses efforts (et de ceux de son équipe ) qu’il parvient et parviendra à faire aboutir ses idées progressistes et certainement pas en restant sanglé, tel un hareng saur, le dénommée Ze momo.