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Mao-Tsé-Toung

Mao-Tsé-Toung

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  • Premier article le 13/09/2014
  • Modérateur depuis le 14/01/2015
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  • 1 vote
    Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 2 décembre 2015 10:17

    Avec la photo d’Art :

    Michel Onfray, en 2012. Photo Eric Larrayadieu.

    http://www.liberation.fr/politiques/2015/09/14/un-philosophe-entre-le-marteau-et-l-enclume_1382556

    un article intéressant :

    Onfray, un philosophe entre le marteau et l’enclume

    Même si on avait lu tout Antonio Gramsci, on aurait du mal à définir la curieuse notion d’intellectuel, qu’il a explorée de fond en comble. Elle s’éclaire (en se réduisant) si on ajoute « engagé ». Dès lors on peut penser à des philosophes, des sociologues, des historiens, des écrivains qui, en tant que tels, interviennent activement dans le débat public, en pesant sur lui et en le (dés)orientant. Les plus célèbres sont Bertrand Russell, Sartre, Foucault, Bourdieu, Eric Hobsbawm, Pasolini, Jürgen Habermas même… La notion de « philosophe médiatique », évidemment récente, est, elle, plus floue, ou « glissante », parce que tantôt elle fait aller vers la philosophie tout court et tantôt fait tomber dans le brouhaha médiatique. Ainsi que Bernard-Henri Lévy ou Alain Finkielkraut, Michel Onfray est un philosophe médiatique. Mais comme les bruits qu’il fait dans les médias sont plus forts, simples, audibles sans effort, que ne sont directement accessibles les thèses qu’il expose dans ses ouvrages de philosophie, on a parfois quelque mal à dire « ce qu’il pense », en entendant par là ce que l’application au réel de son intelligence et de sa sensibilité « produit ».

    Matérialisme.
    Que retiendrait-on de la pensée d’Onfray si on s’en tenait à ses livres, et si on faisait abstraction de tout ce qu’il peut dire à la radio, dans les journaux, sur des plateaux de télévision (tout ce qu’il peut y affirmer avec une certaine délectation, autrement il se « retirerait », mais aussi, parions-le, un certain énervement d’avoir à proférer vite ces paroles que Nietzsche disait devoir relever de la « rumination », dont il tente de se libérer en le projetant sur les médias eux-mêmes) ? On décèlerait, à coup sûr, une certaine cohérence. Onfray n’a jamais fait que développer, depuis le Ventre des philosophes ou Cynismes, une « ontologie matérialiste », que son dernier livre, Cosmos, expose systématiquement.

    Comme tous les matérialistes, d’Epicure, Démocrite ou Lucrèce à Marx, Michel Onfray a tenté de reconstruire une théorie de l’être qui soit l’« inverse » de celle qui a toujours dominé en Occident et qui trouve son origine idéelle ou idéaliste essentiellement chez Platon (puis le néoplatonisme chrétien), pour qui la réalité n’est pas « ce qu’on voit, ce qu’on sent », le sensible, mais l’Idée. Cette ontologie matérialiste implique évidemment, d’abord, que « dans le ciel », il n’y a rien, hors les corps astraux, pas de puissances « supra-sensibles », pas de « fantaisies théologiques », pas de dieux, pas de Dieu. Ensuite que toute réalité est corporelle, que la nature n’est rien d’autre qu’espace et temps, temps des astres, temps des cycles saisonniers, temps de la germination, temps de la fécondation, temps du travail, travail du temps. Enfin que vivre, de façon nietzschéenne, c’est dire « oui » à la vie, oui à ce qui la porte, oui à une « érotique solaire », oui aux plaisirs qui lui donnent « sens », direction et signification, et que ne devraient pas entraver les fausses peurs, les superstitions, la morale du ressentiment, l’autoflagellation, les culpabilités créées ad hoc pour freiner la joie d’être.

    « Il n’y a qu’un monde et pas d’arrière-monde ; que de la physique et pas de métaphysique ; que de la psychologie et pas de métapsychologie », lit-on dans Cosmos. Même les violentes attaques contre la psychanalyse et contre Freud, qui ont suscité tant de polémiques et des accusations de malfaisance, participent de cette volonté de vider et le ciel et la terre de toute force « obscure », insaisissable, somme toute « religieuse ».

    « Simplification ».
    Hédonisme, matérialisme, athéisme (et « post-anarchisme ») : telles sont les bornes entre lesquelles la pensée de Michel Onfray s’est déployée, telles sont les pistes qu’il a explorées dans la volumineuse Contre-histoire de la philosophie, pour y découvrir les penseurs et les écrivains exclus par la « pensée dominante » (fut-elle marxisante).

    Paradoxalement, chez Onfray, qui a élaboré donc une philosophie cohérente, une esthétique (« emprunter aux artistes leurs voies d’accès au monde »), une morale, une ontologie, et dont sans doute la politique du côté du « peuple » est la passion, manquent une théorie du droit et une théorie politique. Dont devinent néanmoins les linéaments tous ceux et celles qui suivent avec ravissement (ou écoutent sur France Culture) les cours qu’il donne à l’Université populaire de Caen. Et qui fait partie de son œuvre comme Libération fait partie de l’œuvre de Sartre (ainsi que Sartre le disait).

    Un philosophe peut vivre dans une « caverne », entouré de livres poussiéreux, tel que le représentait, en méditation, Rembrandt. Un homme des médias ne le peut guère, vivre caché : il parle, « intervient », débat, répond aux questions, en sachant qu’il doit forcément se plier à la « sommation à la simplification » (Bourdieu), que l’attention s’évade lorsqu’on fait une phrase trop longue ou utilise un mot compliqué. Un philosophe médiatique est entre le marteau et l’enclume (ou la faucille) : sûrement inconscientes sont les raisons qui le poussent à se mettre dans cette situation inconfortable - et ce ne peut être la « gloire », dont les épicuriens, si chers à Michel Onfray, disaient la quête vaine et « non naturelle ».

    Robert Maggiori

    Publié par Libération le 14 septembre 2015

    Comme on risque de ne pas le voir pendant un bon moment, notre philosophe préféré ; ne soyons pas ingrats !

    Mao,

    un petit gars du peuple, né dans le sous-prolétariat, particulièrement critique à son égard, mais lui reconnaissant sa fidélité de classe, exprimée souvent, plus au moins maladroitement !

    ... en mémoire de mon père, héros anonyme du sous-prolétariat, persécuté et torturé par les curés franquistes  !

    CQFD

     




  • 2 votes
    Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 2 décembre 2015 09:51

    L photo d’Artc ici :
    http://www.liberation.fr/politiques/2015/09/14/un-philosophe-entre-le-marteau-et-l-enclume_1382556

    _______________________________
    Onfray à 10 mn s’explique (pour la dernière fois ?) sa mise au placard médiatique quelque part tant attendue par certains galopins comme Mao qui par ses articles tant décriés par certains au début, avant de lui faire concurrence... on est pas à une contradiction près !

    Feuilleton qui prend fin ? ... ou pause médiatique ?

    En tout cas interview très intéressant de notre philosophe préféré ; Ardisson, en véritable PRO fait un survol des positions de Onfray qui dérangent !

    CQFD



  • vote
    Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 1er décembre 2015 08:42

    @Mao-Tsé-Toung

    ... le fossoyeur de l’EI, tueur de kouffar a un nom : abdelhamid abaaoud !

    Rigolard, il excellait dans l’humour macabre avec d’autres écervelés du même acabit !

    Bonne compagnie en perspective pour la paix des braves... !

    CQFD





  • vote
    Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 30 novembre 2015 23:45

    Michel Onfray :

    "Alain Finkielkraut fait partie des gens qui ont quelque part 4 millions de mort sur la conscience" !

    °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
    4 millions c’est évidemment énorme !

    2 PHILOSOPHES "kouffar", qui rejettent l’Islam tous deux sont-ils également responsables ? L’un était pour les bombardements à tout bas, et partout (dixit Michel Onfray) ; l’autre pour pas de bombardements du tout !
    J’utilise à dessein ce mot de "kouffar" car le fossoyeur de l’EI, qui aurait dirigé les attentats de Paris, dans une vidéo très joyeuse, se félicitait d’enterrer des "kouffar" (c’était son vocabulaire) qu’il ramenait dans une bagnole découverte dans un trou effectué, à la va-vite, au milieu d’un champ !

    ... l’Oumma de AV nous dit « En Islam, la vie est sacrée ! » ; je croyais que la mort l’était également... !

    Ici on va me dire : ce gus ne connait rien de l’ISLAM ! Ok ! mais son patron serait docteur diplômé, et je présume que Michel Onfray nous invite à faire la paix avec lui comme représentant de l’EI (un peu comme De Gaulle avait fait la paix des braves avec le FLN, qui pratiquait aussi le terrorisme !) !

    Évidemment l’absence totale d’instances "morales" indiscutables se font cruellement sentir ; ça m’étonnerait qu’en cette fin de Kali-Yuga on puisse en dégotter quelque part !

    Alors que faire : continuer à bombarder à tout bas ? ou comme le suggère
    Michel Onfray bricoler une paix à l’ONU, sinistre machin, qui n’est pas pour rien dans les 4 millions de morts, ou bien ailleurs ?!

    Mais où trouver cet ailleurs qui nous donnerait quelque garantie ?

    C’est le moment de vous poser la question de Job !

    Job était un inqualifiable pince-sans-rire ; il demandait aux marchands, ses amis, qui parcouraient le monde :

    connaissez vous un pays où l’intelligence existe ?

    Merci

    CQFD

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