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    poetiste 12 décembre 2010 22:30

    L’Horreur est humaine (Coluche).


    Je n’ai pas la télé et cette séquence navrante d’une bêtise rare qu’on ose appeler de l’humour me convainc de n’avoir jamais cet instrument abêtissant chez moi. Mais dans quelle débilité sommes nous tombés ?

    Quand on pense qu’on paye bien ces animateurs télé pour de telles âneries et que des ouvriers très qualifiés dans leur travail se retrouvent au chômage, on peut mesurer la décadence en notre douce France.

     Comme disait Ernest Renan : La bêtise humaine est la seule chose qui puisse nous donner une idée de l’infini.

    Je n’ai pas pu regarder jusqu’au bout cette stupidité. Si certains prennent cela comme une nourriture de leur esprit, ils se nourrissent plus que mal, de déjections abjectes. S’ils en prennent conscience , ils risquent de vomir brutalement.

     



  • 4 votes
    poetiste 8 décembre 2010 23:09

    Breveter le vivant.


    L’appropriation des richesses de la biodiversité en des pays non encore pollués par la recherche du profit comme unique motivation et unique valeur, est une nouvelle forme de colonisation.

    Les conquistadors amenaient de l’or à la couronne, puis les colons allaient faire fortune en exploitant la richesse du sous-sol partout de parle monde. Du coup ils permettaient à des Etats de s’approprier des territoires transformés en colonies.

    La piraterie n’est pas nouvelle ; les aventuriers ne se sont jamais préoccupés des autochtones des régions qu’ils pillaient et les soumettaient plutôt.

    Le principe de la piraterie est que le pirate a des moyens et que le piraté n’a que les yeux pour pleurer. Les multinationales ne seraient pas ce qu’elles sont sans la consommation des pays riches dont nous sommes.

    La multinationale pirate dépend de ce que nous consommons mais aussi des besoins artificiels créés par la publicité. Production, profit, consommation, sont les trois mamelles du piratage de la biodiversité en des pays encore vierges de ces prédations.

    Les rapaces du profit sans humanité, sans état d’âme, arrivent chez des peuplades où la biodiversité est respectée et où l’on ne consomme que ce dont on a strictement besoin.

    La cupidité des Américains US est exemplaire en matière de piratage, bien organisée en des organismes de dépôts de brevets pilotés par des multinationales.

    Des hommes qui vivent près de la nature depuis des milliers d’années ne savent pas que leur terre nourricière est achetée par ces prédateurs. Une terre sur laquelle ils n’ont pas un sentiment de propriété d’ailleurs.

    Les pays émergeants se défendent de l’emprise de cette colonisation technologique américaine mais que peuvent-ils faire ? Comme pour le pétrole, en cas de résistance, on leur portera la guerre, on inventera un mensonge à l’exemple de l’invasion de l’Irak.

    Les Etats Unis ont une stratégie du pognon agressive ; ils sont les barbares des temps modernes mais pour combien de temps encore ?

    On se demande si les ressortissants américains se posent des questions fondamentales sur l’origine de leur richesse matérielle. A défaut ; l’Américain moyen pourrait se poser des questions sur sa pauvreté spirituelle. 53 % de créationnistes contents de leur sort.

    Brésil, Mexique et Inde réagissent à la piraterie et ce n’est pas fini. Du côté des States, il va bientôt falloir penser à la décolonisation, a une inversion des rôles.

    Les pays émergeants vont-ils copier le modèle américains¸dans quelques années ? On peut penser à cette éventualité car il est avéré que les pays riches exploitent les pays pauvres et ça n’a jamais été l’inverse.

    Breveter le vivant : il faut être un homme dénaturé, décadent, pour en arriver là. Un cafard en quelque sorte dans le capharnaüm.

    Allez les verts et les autres ! Défendons ce qu’il reste d’humanité vraie, près de la nature. Que l’harmonie de l’évolution regagne du terrain sur le chaos, version technologie exploitée ignominieusement.

    Si la défense de la vie contre la cupidité, la vénalité, ne devient pas une vertu universelle, on est bel et bien foutus, bon pour mille ans d’esclavage. Le processus est en route. Qui inversera sa course ? Sera-t-elle inversée ? Conscience ou laxisme ?

    L’homme doit inscrire en lui un instinct de conservation planétaire, ça vient de sortir mais ce n’en est pas moins indispensable à la survie de notre propre espèce.

     

     

     

     



  • 1 vote
    poetiste 8 décembre 2010 13:17

    Manipulation.

    Il y a mille et une manières de manipuler la crédulité des gens en leur exposant des faits qui ne sont pas prouvés. La religion relie ainsi un grand nombre de personnes dans un même fantasme.

    De cette manipulation tenant intrinsèquement du fantasme collectif, on passe à l’affirmation de la fantaisie de l’imagination pour en faire une politique. Il suffit, après cela de définir des sacralisations dont le bien fondé ne doit pas être mis en doute, sous peine de mort.

    Voilà comment des hommes s’enferment dans une légende fondatrice de civilisation pour se donner une identité qui puisse les distinguer d’autres hommes et prendre l’ascendant sur eux.

    L’identité religieuse revendiquée comme telle n’est guère que l’expression de l’instinct grégaire qui se traduit par une adoration inconditionnelle du groupe auquel on appartient : question de vie ou de mort quand deux groupes s’affrontent. On a la légende, on a le sigle, on a le logo ou le fanion.

    Quand de plus, vient se mêler à cela un particularisme ethnique, c’est toujours bon pour se singulariser d’avantage.

    Donc : l’identité religieuse divise, elle ne relie pas : CQFD !

    Le phénomène religieux doit s’inscrire dans le temps, l’identité se donne une volonté d’éternité. On ne sait pas qui est Eloïm, Dieu ou Allah mais on sait à quel camp on appartient. On a été formaté dans l’une ou l’autre de ces croyances que l’on y adhère ou pas.

    Dans cet ordre d’idées, une religion qui n’aurait pas à son origine la conquête d’adversaires mais serait basée sur la non violence, le respect de l’homme, a contrario de l’expansionnisme tribal, voudrait prétendre à l’universalité.

    Cette religion n’existe pas pour la raison bien simple que le terme « religion » évoque immanquablement un particularisme, jamais un concept universel. Le concept universel est en l’homme seul, dans une aspiration honnête à un monde de paix.

    Et quand bien même une religion exposerait des préceptes non violents, elle serait mise devant le fait accompli de se défendre des agressions d’autres religions, moins respectueuses de la vie de l’homme. Elle passerait donc ipso facto à la violence.

    Et la guerre, une fois déclenchée, est comme le feu ; elle n’est jamais juste, elle est le point de non retour où tout est permis sans déontologie universelle aucune.

    Respect de l’homme et universalité sont indissociables ne pouvant s’exercer que dans un temps de paix. Mais globalement, la paix n’est pas encore venue, voilà pourquoi nous sommes si irrespectueux de la vie.

    Nonobstant le fait d’appartenir à une religion, un parti politique ou toute autre forme de mimétisme, on peut être sur un chemin de progrès vers l’universalité, à condition de lâcher l’idolâtrie à l’appartenance que l’on a fait nôtre ou qui nous a fait sans que nous ayons eu le libre arbitre nécessaire et suffisant pour nous en libérer.

    Quant à la foi, elle ne regarde que celui qui a la foi. Si l’homme de foi a rencontré le mystère et qu’il ne saurait l’expliquer, qu’il le garde pour lui. Si sa vie en est transformée positivement, tant mieux pour lui.

    Religion : c’est un comble que de donner une acception si négative à un mot qui veut dire : « relier ». Faut-il que les hommes soient dans la division sans se corriger, pour en arriver là !

    Une religion qui porte en ses préceptes la négation d’autres religions est une imposture d’ordre politique, ne se dissocie pas de la politique.

    Fatalité des dissensions humaines : ce qui différencie vient des idées, des fantasmes, et ces concepts se sont incrustés en l’homme au point de lui donner une autre identité que celle d’homme, une identité religieuse tribale.

    Ecce Homo : voici l’homme, mais il n’est pas reconnu par tous. Il y en a même qui disent que l’on a mis un autre à sa place sur la croix. Voici l’homme, voici Noël. Nous disposons d’une légende belle et très réaliste. Joyeux Noël au monde entier !

     

     

     

     

     

     

     



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    poetiste 7 décembre 2010 10:03

    Logan, si tu ne donnes plus le droit de pester ou de louer, que va devenir le débat démocratique ?
    Tu nous enfermes entre des bornes étroites. Reste à savoir si on n’a bien envie de défendre le concept démocratique et si on peut encore le défendre quand, à la place de la solidarité, tout le monde tire la couverture à soi. (elle craque !!!)
    La démocratie est une idée qui se défend au jour le jour avec discernement et vigilance, c’est à dire en arrêtant de se faire anesthésier par les médias complices d’une politique régalienne.
    Hé : un roi, c’est plus vendeur que la démocratie ; ça fait plus d’articles dans la presse, plus de "scoops", plus de sensations à émoustiller les anesthésiés.
    Endormir pour mieux régner, c’est la formule moderne.
    C’est la consommation de n’importe quoi qui tue la démocratie, de n’importe quelles nourritures,journalistiques ou alimentaires.
    On bouffe pas bio, spirituellement, et c’est pas comme ça qu’on va la défendre, notre démocratie.



  • 2 votes
    poetiste 7 décembre 2010 09:39

    Pas d’accord Julien 58

    C’est le concept de gratuité individuel qui a inspiré la gratuité collective ; l’un ne va pas sans l’autre. Je dirais même que la "gratuité collective" ne peut se passer de la gratuité individuelle qui en est l’instigatrice.
    Si nous réclamons un service public gratuit, c’est que nous avons le souci d’une certaine solidarité, d’une liberté égalité fraternité. Ne sacrifions pas nos meilleurs valeurs !
    Offrir sans attendre de retour, il est vrai que cela se fait rare mais raison de plus pour en réhabiliter le concept.
    Et c’est vraiment de quoi nous manquons en notre démocratie, tyrannie éclatée propice à un régime régalien. C’est de notre manque de solidarité qu’il s’institue.
    Ainsi les gros pleins de sous deviennent de plus en plus gros, dotés d’un gros sale air et les petits n’ont plus cet arme de la gratuité sans attente de retour.
    Fort heureusement, j’en connais encore quelques uns dans cette mouvance.
    Tout n’est pas perdu Julien 58.

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