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poetiste

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    poetiste 12 novembre 2010 11:31

    Manipulations.

     

    Ce qu’on ne peut pas dire, il ne faut surtout pas le taire mais l’écrire

    Jacques Dérrida.

     

    Bien avant les découvertes de la génétique le clonage religieux a été inventé. Un clonage fictif, une identité superposée à celle de mammifère primate omnivore qui lui a ravi la place primordiale. Et de ces clones on a fait des robots tous formatés selon le même programme, une bonne armée de réserve.

    La religion sait tatouer les âmes pour les rendre identiques à partir de la croyance d’une légende, de rites y afférents et sait imposer cette croyance par des sacralisations diverses.

    Celui qui voudrait se distinguer au sein du clonage sera taxé de blasphémateur et éliminé. C’est que le logiciel ne se sera pas fixé complètement en lui et de ce fait, il sera devenu dangereux pour le particularisme de son groupe.

    Ce mimétisme irrévocable de la croyance contagieuse fait l’affaire des assoiffés de pouvoir, tyrans paranoïaques de tous poils.

    Quand une religion tente d’en éliminer une autre, elle répond à une programmation expansionniste et se donne la légitimité des pires exactions, jusqu’au génocide.

    La croyance robotisée ne fait pas de distinction entre la croyance, confortée par le nombre, et la foi. Elle ne fait donc pas de distinction entre politique et religion.

    L’universalité voudrait que l’on mette l’homme au centre de toutes nos préoccupations, avec tout le respect qu’on lui doit. Malheureusement, quand l’identité religieuse est primordiale, on se trouve confronté à un dialogue de sourd.

    Deux logiciels de croyance religieuse sont pus difficiles à joindre que les pièces de deux puzzles différents. Il n’y a guère que la laïcité qui puisse apporter une compréhension à condition que les parties aient toutes opté pour ce territoire neutre.

    Une légende fondatrice de civilisation tient de l’imagination, de la peur de l’inconnu, de la non acceptation de la finitude de l’homme. Elle est toujours d’un arbitraire tribal.

    Le prosélytisme est une arme redoutable, c’est la robe de bure, la conversion ou la mort. Le converti bien malgré lui troque sa liberté pour un peu plus de vie sur la terre : la chair est faible ; il y a peu de vrais martyrs.

    La question qui se pose est dans la comparaison entre la vie et le fonctionnement de l’être programmé en une croyance, le robot, entre le libre arbitre et le réflexe de Pavlov.

    On n’imagine pas à quel point les hommes peuvent être conditionnés, à quel point une religion ne leur donne pas une force personnelle intérieure, à quel point il y a plus de croyances mimétiques que de véritable foi dans la vie.

    Les religions agressives et expansionnistes nous suggèrent un âge préhistorique de la conscience loin d’une véritable spiritualité. L’idolâtrie du groupe religieux auquel on s’identifie tient de l’instinct grégaire. Cette soumission est indigne de l’homme.

    L’idolâtrie de l’argent qui sévit sur un plan mondial est aussi indigne de l’homme en devenir. Les attitudes de la majorité des hommes sont plus inspirées de l’idolâtrie que de la foi, de la spiritualité.

    Les hommes de bonne volonté sont le sel de la terre et il semblerait que la terre devienne fade, voire de moins en moins vivable.

    Que faisons-nous de l’histoire de cet homme, vraie ou fausse, qui aurait aimé toute l’humanité et qu’on a cloué sur une croix ?

    Cet homme était bien au centre de toute considération et cela lui conférait bien un sens universel. Légende ou pas légende : à chacun de choisir. C’est en esprit que l’on voit bien les choses. Il y a des légendes si positives qu’elles vous feraient croire à une réalité.

    Ecce Homo ! Voici l’homme ! Joyeux Noël à tous !

     

      



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    poetiste 5 novembre 2010 10:07

    Dieu n’est ni grand ni petit ; les notions de grandeur ne concernent que les êtres humains, limités dans ces dimensions. C’est un blasphème que de donner une dimension à un être infini.
    Une expression beaucoup plus parlante dans la Bible : "Je suis l’Alpha et L’Oméga".
    Il y a autant de dieux qu’il y a de religions et de croyants mais aucun croyant ne peut faire une description précise du dieu qu’il a adopté ou inventé.
    On dit que Dieu aurait créé l’homme à son image, celui-ci le lui rend bien, selon Voltaire.
    Que de gouttes d’eau qui voudraient comprendre l’océan, lui donner un nom selon leur croyance et ne sont que pitoyables.(Nous ne sommes pas grand chose).
    Et "Dieu" vient de "Zeus", des grecs. D’autre part le Christ avait dit "Aba", bien avant que le mot Allah fut inventé. Aba veut dire "Père". Ba, en arabe aussi.
    It’s all folks !



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    poetiste 1er novembre 2010 14:03

    De qui ça vient.

     

    Nègre n’est pas forcément insultant ; aux Antilles une épouse peut dire de son mari : « mon nègre ». Mais de là à dire que l’on ne travaillait pas dans les champs de canne à sucre au temps de l’esclavage, c’est un peu fort de café. L’individu Guerlain est un dinosaure n’étant pas débarrassé du syndrome colonial. Que voulez-vous, il était programmé comme ça.

    Il y a toujours des gens qui retardent de plusieurs métros, de plusieurs siècles d’histoire, toutes sortes d’extrémistes qui ont hérité du mépris et de la haine d’un passé qui devrait être révolu.

    Il y en a même qui nous ressassent de vieilles haines religieuses moyenâgeuses, qui prônent des « guerres saintes », (on ne peut trouver deux mots plus incompatibles).

    Le négationnisme de l’horreur de l’esclavage pendant des siècles n’a rien à envier au négationnisme de la shoah. L’horreur est humaine, comme disait Coluche.

    Dieudonné aurait pu effectivement être un peu moins potache et un peu moins blessé car venant d’un tel personnage, l’insulte faite aux personnes de peau noire est plus bête que méchante. Ce n’est pas parce qu’on a pignon sur rue et notoriété dans le monde que l’on est intelligent, en voilà la plus belle preuve.

    A.C

     

     



  • 1 vote
    poetiste 26 octobre 2010 11:49

    Marianne s’est couchée devant une dictature, dans les années trente. Aujourd’hui, elle se couche devant une autre dictature, celle de la mondialisation, de l’Europe, à vrai dire,devant la dictature du fric, devant le veau d’or. On est toujours mal à l’aise sous l’occupation, privés de liberté.
    A.C



  • 4 votes
    poetiste 19 octobre 2010 15:41

    Regards.

     

    Larry Clark nous montre quoi ? On n’apprend rien de ses photos. Pervers ou nostalgique ou les deux ? Et ce sont les jeunes qui jouent les pucelles effarouchées : normal, la bombe libido est très chargée à leur âge et ils ont peur de ne pouvoir la contenir.

    Mais ce n’est pas le temps, Madame, comme on sait, d’être prude à vingt ans. Assurément : il y a des vieux jeunes et des jeunes vieux. Car il n’est pas normal d’être fasciné par la vue du corps quand on a bien vécu sa sexualité ou qu’on la vit encore bien.

    De plus où est la poésie photographique des seringues ? C’est « stupéfiant » cette provocation. La provocation qui tient lieu d’art, merci, je passe.

    Pour sublimer le corps, il n’y a que l’amour et la discrétion. En dehors de ça, on est dans le voyeurisme. Inutile d’exciter la libido quand elle a toutes les chances de devenir « bide au lit ». L’envie non assouvie est une plaie qui ne se referme jamais.

    Calmos les jeunes ; un jour vous serez vieux, calmos les vieux, vous avez été jeunes. Ceci dit, je ne me déplacerai pas pour voir cette exposition, j’ai un temps précieux pour autre chose.

    Mais les goûts et les couleurs, il est convenu de dire que ça ne se discute pas.

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