Rachid G.

Attention ! Cette nuit, je te conseille de veiller. Sait-on jamais, un vilain barbu (Oh, mon Dieu !) risquerait de vouloir te violer durant ton sommeil... Bouh !

• Peu importe que cette femme soit soumise à un système où le mensonge règne... Si ce qu’elle relate est exact, elle est alors clairement victime. Une agression sexuelle ne saurait être légitimée par une quelconque "circonstance atténuante", comme certains le prétendent. Aussi, évidemment, l’islam n’a strictement aucun rapport là-dedans. En lisant l’information, je me doutais que quelques crétins sauteraient sur l’occasion pour établir une relation de cause à effet, mais bon... Cette pensée demeure, fort heureusement, très marginale.

Bien sûr qu’il a le droit de critiquer l’Islam. Pourquoi cette question aux sous-entendus hermétiques ? Ne nous faîtes surtout pas croire qu’attaquer la religion musulmane est devenu interdit ou dangereux. A pléthore de politiques - mais pas seulement, c’en est carrément leur passe-temps.

Israël et les Etats-Unis ont plus de sang sur les mains que tout autre pays. Hein ? Quoi ? Ce ne sont pas des pays musulmans... Ah, ben je retire ce que j’ai écrit, alors. (Ou pas.)

SOS Racisme est une vaste blague. Lors de sa création en 1984, la création de cette association partait d’une excellente intention. L’idée était de faire en sorte que tout acte discriminant soit dénoncé, que les zones de non-droits ne se voient pas exclues de la société, que la situation des sans-papiers évolue et qu’ils ne soient pas ostracisés, etc. Mais le grand problème, c’est que des politiciens comme J.Dray, H.Désir et d’autres se sont accaparés de cette noble cause à des fins stratégiques. L’un des fondateurs du mouvement, Serge Malik, a d’ailleurs écrit un excellent bouquin, Histoire secrète de SOS Racisme, dans lequel il vise clairement l’instrumentalisation politique de la lutte contre le racisme à travers cette association.

D’autres faits très louches vinrent accentuer ce sentiment méfiant comme par exemple la fameuse marche des beurs ou Touche pas à mon pote ! qui donnèrent une image infantile, caricaturale aux français d’origines immigrées qui, logiquement, furent perçus comme des gens ayant pour seul but d’envahir la France, "la coloniser" pour reprendre les craintes du petit paysan qui voyait ces revendications - instrumentalisées - derrière son écran. Ces milices ont contribué et contribuent toujours, de diverses manières, surtout en amalgamant sciemment, à accélérer le processus souhaité depuis des lustres par nos élites : mettre en place un conflit de civilisations. N’oublions pas non plus que des personnes comme Bernard Henry Lévy Botul mais pas seulement sont des sympathisants... Le même BHL qui est à l’origine de milliers de morts en Libye - ne passons pas par quatre chemins. Le philosophe milliardaire a bel et bien du sang sur les mains.

Le discours vaut pour Ni putes ni soumises, notamment. Cette association ne rentre que dans très peu de quartiers, aujourd’hui. Les petites gens ont identifié le piège de l’instrumentalisation et ne se laissent plus berner. Prenons l’exemple de Sihem Habchi, présidente du mouvement depuis 2007. Cette femme n’en a que faire des inégalités et autres problèmes de société. Il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte que pour elle, seul son petit confort suffit. A chaque fois qu’elle se rend dans des endroits dits "en difficulté", elle se permet de prendre ceux qui l’écoutent de haut, de leur manquer de respect (cf. elle avait insulté une fille en lui disant Nique ta race !, simplement parce que ladite fille souhaitait avoir son avis sur le voile islamique - même pas la burka, seulement le hijab). Bref, je ne vise que les personnes qui utilisent ces causes pour leurs propres intérêts. Et ce sont ces mêmes gens qui, malheureusement, sont les fondateurs et / ou les principaux protagonistes de ces mouvements.

Quant à Risposte Laïque, ce mouvement dirigé par des gens qui se prennent pour des héros de la liberté alors qu’ils ne font finalement que taper sur une cible facile, que dire... Non, rien. Un illustre personnage s’en charge : "Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine... mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue."

Albert Einstein