Ce qu’on peut voir c’est que ce genre de discours suppose que la variable "temps" est fondamentale, tout reposant sur elle, les questions qui se posent étant de savoir ce qui se passe à telle ou telle valeur de cette variable. Mais on peut très bien imaginer un système où cette variable est pertinente là et au moment où nous sommes, mais pas du tout ailleurs. Par exemple si la dimension temporelle avait plusieurs variables, mettons 2, au lieu d’une seule. Il se pourrait alors que dans notre position dans l’espace temps ces 2 variables soient contraintes d’être dans un lieu quasi unidimensionnnel, ce qui nous donne l’impression qu’il y a en fait une seule variable temps, alors que dans d’autres positions (ce que nous considérons comme le passé lointain) ces deux variables se déploient dans de multiples directions. Ce qui fait que la notion de "début" n’aurait aucun sens, ou alors il y aurait une multitude de "débuts".
@l’argentin Ce n’est pas un camp de concentration puisque les habitants peuvent émigrer ailleurs plus ou moins aisément. On oublie qu’il y a eu d’autres phénomènes semblables (des populations chassées de chez elles ou exterminées, là où elles habitaient depuis des siècles) dans la région, en Turquie notamment, où les victimes étaient des Arméniens et des Grecs (ces derniers jusqu’à très récemment à Chypre), où dans les pays arabes, concernant les chrétiens. Sans susciter autant d’agitation.