Je crains fort que ce monsieur ayant soulevé un si grand enthousiasme parmi les naïfs -par avance acquis au Bien et à son cortège de tolérance fictive comme de bien pensance de rigueur- ne laisse de son passage en l’Histoire que ce simple constat aux allures d’apophtegme : "Ne fut-il pas un fameux tueur de mouches ?". Alors, drôle cette vidéo ? Pas vraiment ! Bien plus pathétique, alors ! Car, pour rire, rien ne manque ici-bas, la comédie humaine se prêtant si facilement à l’exercice. Nonobstant l’irrépressible désir de se dérider les zygomatiques, force est d’admettre qu’il s’agit, en la présente, bien plus de délire à la sauce moderniste que de rire !

Le délire moderne est au rire ce que la grimace est au sourire, l’euphorie cyclothymique au bien-être de l’homme placide et reposé.

En cela, le temps passant, je vois alentour des gens plus excités que joyeux, plus excessifs que sereins.

Bref, le moderne semble préférer l’antidépresseur à la constance, le somnifère à la tisane du soir.

Représentants en chef d’un peuple de névrosés, Obama tient bien son rang, donc : celui d’un pitre -production vivante du monde du spectacle-, abonné aux shows plus qu’à une réelle politique -qu’il a dû laissé au vestiaire celle-là, avec ce qui restait d’authenticité (à elle comme à lui).

Triste marionnette aux mains des financiers que notre bonhomme !