Cher Monsieur Popu,

Votre commentaire au lyrisme enflammé contient en sous main les germes d’une révolte et d’une frustration qui menace à chaque instant de tout faire péter. Vous me prenez comme bouc émissaire d’une rage qui doit sans coup férir couver depuis un moment déjà. Je suis certes une cible facile puisque je diffuse mes oeuvres audiovisuelles alors que vous êtes confortablement à l’abri derrière l’écran de votre ordinateur.Cependant avec vos jugements à l’emporte-pièce vous faites un sniper bien maladroit qui devrait retourner au club d’écriture pour apprendre le maniement de base des armes sémantiques. Car ce qui ressort de votre commentaire c’est un manque de jugement doublé d’une faiblesse rhétorique. A chaque détour de phrase vous vous contredisez, me traitant tantôt de viril et tantôt d’éfféminé puis assénant avec certitude que ma sudation serait comparable à celle de ces animaux desquels les ibériques tirent une viande succulente qui peut se négocier des fortunes dans les meilleurs épiceries fines. J’apprécie néanmoins le compliment, ne sachant du reste pas trop si je le mérite. Finalement vous êtes drôle malgré vous mais quand même très léger sur le fond et sur la forme. Revenez nous voir lorsque vous aurez terminé vos études littéraires et fourbie davantage votre épée dialectique ! Cordialement, La rédaction.