Au travers de cette comédie, l’on sent advenir la fin d’un système reposant sur sa morgue, mélange explosif et trivial d’une prétendue supériorité et d’un cynisme éprouvé. Les traits d’humour de notre actionnaire surjouant l’ingénuité en interpellant les trois morts- vivants -(très) passés aux Uv- lui faisant face miment bien plus qu’une saynète, énième prestation d’un théâtre de rue en une société du spectacle fatiguée. De facto, ces pics -appelant à la polémique- signent un complet désaveu, l’épuisement d’un show en sa marche en avant -exit, le « show must go on » ? Nos affairistes, un tantinet dépités, le savent ; une certaine peur -voire, une peur certaine- se lit sous le masque de sourires figés et de rires colorés de jaune. Ils doutent et pas qu’un peu, nos hiérarques !... de la venue prochaine de quelque crime de lèse-majesté ? C’est tout le mal que je leur souhaite !