@ Scipion : Il ne s’agit pas de complexitude (hé merde je me ségolénise !)... mais tout simplement de bon sens. La phrase : "il n’y a que des noirs ici", dans le contexte où elle a été dite, est loin d’être anodine. Dans un pays où dire "il n’y a que des juifs ici" est taxé d’antisémitisme primaire (là, je vous renvoie aux chers débats de nos légiférants actuels), il me semble de bon sens que, dans ce cas, toute phrase recélant le même syndrome de caste et de cloisonnement, voire de sectarisme, soit sanctionnée. Surtout si elle vient de la part de personne publique, s’arrogeant le droit de parler au nom du peuple moutonnier. Perso, dans ma toute blanchitude (malgré l’été lol), oui, cette phrase me hérisse le poil et je n’ai rien à ajouter au commentaire de Lord Volde concernant le manque de diversité des bureaux de ces messieurs dames les dirigeants. Pour moi cher Scipion (qui était un romain surnommé l’africain selon l’histoire...), ce type de mot que vous qualifiez de "vanne" ou d’ironie anodine et civilisée, ne sera valable que dès le moment où la vraie diversité existera. J’entends par là le jour où un dirigeant black musulman se permettra en France de dire : "purée, il n’y a que des blancs ici, on se croirait au temps des Gaulois". Mais cela n’est que de l’utopie, parce qu’il va de soi que cela n’arrivera JAMAIS.

Je me répète : ces phrases ne sont en rien anodines mais révèlent en revanche la réelle difficulté et les réels obstacles auxquels sont confrontées les franges colorées du peuple français.

@ Dup : Vous parlez de stéréotypes bobos pour les réactions, mais votre remarque déplacée est la quintescence même du stéréotype raciste. En effet, les gens dont il parle, travaillent sur le marché, alors que les autres (vous peut être ?) viennent faire leurs courses. Amalgamer le train de vie de certains voyous avec les noirs et les arabes est une technique propre à la propagande étatique et médiatique. Les vrais voyous en col blanc, comme ce député socialiste qui a dépensé plus 1 650 000 euros sur une période de 3 ans en percevant des transferts d’argent d’associations telles que SOS racisme et l’UNEF ID, sont en liberté et bénéficient de la complicité de l’état "républicain" toujours aux ordres des "banksters" internationaux.