D’après ce que je sais du "Fascislamisme" façon BHL, c’est pour reprendre un texte :
[En espérant que l’italique fonctionne ici...]
[BHL] propose un concept polémique mais pertinent, le "fascislamisme" (p. 335 et suivantes), auquel s’est ralliée la "gauche de droite" [...] et qui consiste à considérer la violence islamiste comme l’expression "des pauvres, des exploités et des damnés". Ce qui revient à justifier le terrorisme. Je me souviens qu’au moment des attentats du 11 septembre 2001, des amis de gauche m’expliquaient vicieusement que ces actes étaient odieux certes mais que les américains l’avaient bien un peu cherché, que le boomerang leur revenait en pleine figure, qu’à force de semer le vent on récolte la tempête, etc, bref un moyen détourné pour justifier l’injustifiable.
[...]
Le reproche philosophique que fait BHL à cette gauche indulgente et compréhensive à l’égard du "fascislamisme", c’est d’ériger la "différence" en valeur absolue, au nom de laquelle bien des crimes sont absous.
[Fin du texte dans le cas contraire]
L’ennui, c’est que ça peut être employé pour beaucoup d’autres choses. Genre des délinquants frappent des gens dans un centre-ville, on justifiera de la même manière (pauvreté etc... pas grave donc. Pas grave pour celui qui a pris les coups oui......).
Je ne sais pas pour d’autres, mais même si je n’aime pas du tout BHL, j’aurai tendance à être d’accord, pour une fois seulement.