Débat inutile.
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L’aménagement de la fiscalité est loin de répondre au problème de la dette. Sachant que le déficit est de 50 milliards d’Euro par an, et qu’il faudrait en dégager autant pour rembourser progressivement la dette, il faudrait augmenter l’impôt de 2000 euros par personnes ou de 4000 euros par actifs...
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Le débat doit se porter sur la manière dont se crée la monnaie, qui engendre mécaniquement la dette de l’état, et surtout qui est naturellement porteur d’inéquité sociale car ceux qui ont le privilège d’émettre le crédit en obtiennent des faux droit.
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Le problème est le contrôle politique du crédit.
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En effet, sans un certain contrôle politique du crédit, les banques se croient autorisées à en émettre sans fin, afin de percevoir le maximum d’intérêt, donc de maximiser leur profit.
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Un simple exemple : le passif du Crédit Agricole est de 1570 milliards d’Euro, soit autant que la dette du pays, pour des actifs de 58 milliards d’Euro...
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C’est-à-dire que le Crédit Agricole se permet à lui-même de prêter 27 fois plus que ce qu’il détient réellement... Et encore, il faudrait voir la qualité de ses actifs... Si cela n’est pas des faux droits et de l’inéquité.
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Le pire, c’est que le Crédit Agricole n’est pas la banque la moins bien lottie... La Société Générale, les Caisses d’épargne/Banques Populaires sont dans des situations encore plus délicates...
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Alors, vraiment, je ne vois vraiment pas la priorité qu’il y a à traiter du problème de la fiscalité, dont les montants potentiels sont négligeables vu les sommes à couvrir si l’Etat veut s’engager à parer un défaut des banques françaises.
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Salin, lui, propose de diriger l’épargne vers les banques, et il facile de comprendre la manoeuvre : laissons les banques pomper dans l’épargne de tous les français pour se refaire...
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Débat donc totalement hors sujet. Mais pouvait-on s’attendre à autre chose ?