@Erca
"Une démocratie représentative n’est pas une démocratie,
il s’agit là d’un oxymore. Là-dessus, je reprendrai une nouvelle fois
les mots de Rousseau pour vous en convaincre. Vous y retrouverez le
passage que je lui ai emprunté et que vous n’avez pas compris."
=> Là dessus je vous rejoins. Je vois juste la démocratie comme un processus de décision. Il est clair que parler de souveraineté populaire dans une démocratie représentative, il y a comme un souci.
"Mais précisément, si vous n’êtes pas
favorable à leur interdiction (qui ne peut se faire que par le biais de
l’Etat bien évidemment), vous les niez ! Les droits naturels découlent
de la raison mais ils ne sont rien s’ils ne font loi ; d’une façon
générale, les droits ne sont rien sans le droit, c’est une lapalissade
mais elle vous montre bien l’absurdité dans laquelle vous êtes à clamer
des droits naturels sans Etat. Hors de l’Etat, il n’y a plus de droits,
il n’y a que la force."
=> Là dessus, par contre, on est pas d’accord. D’abord, je n’ai pas besoin d’un État pour m’interdire de voler, tuer et asservir. Ensuite, il y a aussi d’autres personnes qui se l’interdiront. On formera donc une société où le droit naturel est reconnu sans État. L’État n’est donc pas une condition nécessaire.
Et même avec un État, la loi du plus fort peut régner. Si quelqu’un tue une autre personne et que votre police n’arrive pas à résoudre l’affaire, la loi du plus fort aura régné et non le droit. L’État n’est dont pas une condition suffisante.
"Certes, mais cette force-là sera légitime car
conséquence du droit (de la loi). Sans loi, la force ne sera que la
force, vous vous ferez obéir non pas au nom de vos droits mais au nom de
votre simple supériorité physique ou technique."
=> Si une femme pour se protéger d’un viol met un coup de pied là où il faut, je peux vous assurer que l’utilisation de sa force est légitime avec ou sans État au non de son droit de ce défendre.
Les droits naturels n’ont pas besoin d’une loi pour être effectif et aucune loi ne peut les supprimer.