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Commentaire de iakin

sur Montebourg votera Hollande : l'alliance de la carpe et du lapin ?


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iakin 15 octobre 2011 12:08

Il faudra qu’on m’explique un jour ce que c’est que le "rôle de rabatteur" en politique...
Est-ce que voter pour le Front de Gauche au premier tour ça m’obligera du coup à voter PS au deuxième si Mélenchon appelle à le faire ?
Et qu’est-ce qui se passera si je ne le fais pas ?
Il y a un truc qui m’échappe.
 
Quand aux nationalistes, ce n’est pas un préjugé, les nationalistes aujourd’hui n’ont, je crois, plus grand chose à voir avec ceux d’hier. C’est un constat... je les entends souvent se dirent les plus démocrates de tous, ou invectiver ceux qui disent que le peuple est scindé par un clivage politique, mais ce sont aussi les premiers à cracher sur les élus... or, les élus, ont été désignés par le peuple. C’est terrible à accepter mais c’est comme ça et il va falloir s’y faire. On a beau détester Sarkozy, il représente une partie de la population qui est prête à revoter pour lui.
La démocratie n’est pas quelque chose qui va de soi. Il s’agit d’y réfléchir, et ça n’a malheureusement pas beaucoup de sens de la louer dans l’idéal et de cracher dessus dans les faits.
 
Pour revenir sur Mélenchon, c’est un politique de gauche, et cela est logique, et traditionnel chez eux, d’appeller à voter pour le moins pire au second tour quand ils n’y sont pas.
Même l’extrême-gauche le fait.
Ce qui t’empêche de comprendre cela à mon avis, c’est le fait que tu crois que le FN faut mieux que le PS. Ce qui peut se comprendre quand on est dans un cadre de pensée mondialiste/anti-mondialiste, mais qui n’a pas de sens quand on se place dans le cadre capitaliste/anti-capitaliste. Désolé mais le PS aussi tiède soit-il, est encore bien plus anti-capitaliste que le FN (c’est dire !), le FN a beau mettre en cause les banques et les traités européens, on ne l’a encore jamais entendu avoir des revendications sur le terrain de ce que l’on appelle "l’économie réelle". Il est contre les augmentations de salaires, contre les grèves, contre la répartition des richesses, et de manière intransigeante !
Le PS a beau ne pas beaucoup s’aventurer non plus sur ce terrain là, on peut tout de même avoir l’espoir (de plus en plus infime c’est vrai) de le faire bouger par des mobilisations sociales et syndicales.


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