Jean-Michel Quatrepoint enfonce les portes ouvertes, oui, mais au moins le fait-il soigneusement et il ne saute pas constamment d’une porte à l’autre comme c’est devenu l’habitude dans le discours ambiant.
Déjà il choisit le bon point de départ historique en rappelant que ce fut le traumatisme des guerres de l’opium pour la Chine, qui reste fortement ancrée dans sa conscience collective.
 
En France on est incapable de comprendre et de traiter avec la Chine car notre mémoire collective ne remonte guère au delà du traumatisme de la 2nde guerre mondiale.
On a comme l’impression de ne pas y apprendre grand chose et le discours peut paraître insipide, et c’est normal : il n’y a pas d’effet d’annonce et il n’y mêle que très peu d’idéologie, il s’en tient à présenter simplement les faits. Car finalement la situation géopolitique actuelle est d’une simplicité à la portée de l’entendement de la ménagère de moins de 50 ans...