Epstein démontre qu’ en 1936, 8 membres du PPF sur 9 viennent du parti communiste, en 1943, après le départ de Doriot sur le front russe, ils sont 5 sur 9 venant de l’ extrême gauche et en 1945 le triumvirat qui reste après la mort de Doriot sont 3 anciens de l’ extrême gauche. Il donne les noms. Le PPF est le plus puissant, plus nombreux des mouvements collaborationnistes

Au RNP, (le deuxième dans l’ ordre), ce sont des socialistes qu’ on retrouve à la direction, en 1941 la direction est composée de néo socialistes ou de la SFIO, d’ un communiste, soit 12 membres sur 14, les 2 autres viennent d’ une droite modérée, pas de l’ extrême droite.

Et on pourrait continuer...

Mais pire que cela, Epstein dit qu’ au moment ou les membres de la Milice française réfugiés en Allemagne (LVF, NSKK...) sont intégrés à la Waffen SS, certains résistent, ils sont écartés par Darnand et on voit alors plus de membres venant de la gauche dans l’ état major (Francis Bout de l’ An ex LAURS, Roger Poisson ex du PSOP de Pivert, soit le Parti Socialiste ouvrier et Paysan, François Gaucher ex SFIO puis néo socialiste .

"Plus la Milice se nazifie, plus elle se proclame ’européenne’, et non strictement française, et plus les chefs miliciens issus de la gauche et de l’ extrême gauche prennent le pas sur les militaires et les ’nationaux’ de la vieille école" (Epstein p.337)

A côté de cela les mouvements de collaboration d’ extrême droite ne sont que des groupuscules qui ne représentent pas en nombre le RNP encore moins le PPF, précise Epstein (p.333), et on a pas parlé des groupuscules d’ extrême gauche collabos

Cela fait près de 70 ans que cela dure ALORS CELA SUFFIT