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Commentaire de rastapopulo

sur Retour au Far West : La faillite de l'Etat américain


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rastapopulo rastapopulo 22 octobre 2012 00:10

1° La crise financière n’a rien avoir avec le peak oil (c’est même pour réserver les bénéfices du peak oil dans 20 ans à des régimes plus favorable aux anglosaxons dans le futur que l’économie s’est financiarisé sur du vide et fait baisser les cours).
2° Lors de la faillite de la banque peruzzi et bardi, l’état-nation n’existait pas encore. C’était le rêve de la débrouille qui a fini en âge des ténèbres, peste noire comprise. Faillite d’ailleurs provoqué par l’empire vénitien privatisé et avec les fondations Soros qui font l’éloge du moyen-âge avec les ville états et leur sainte débrouille inoffensive contre les empires.
3° Les libertariens sont contre les lois anti-trust. Je vois mal un tenant de l’école autrichienne venir réguler les fusions acquisition non ?
4° les fusions-acquisition (ou les monopoles d’état d’ailleurs) permettent de réduire les intermédiaires et donc les coûts inutiles dans de nombreux cas. Là où ça devient rigolo, c’est que c’est justement dans le secteur pétrolier que des coûts inutiles ont été efficacement évités par le phénomène de concentration (je parle pas du versent magouille politicoéconomique des coups d’état sur commande)
http://www.solidariteetprogres.org/documents-de-fond-7/histoire/article/combattre-le-fascisme-financier-l-exemple-d-henri.html
Henri IV et son fidèle conseiller Maximilien de Béthune, duc de Sully (1559-1641), vont non seulement augmenter les dépenses, mais remettre le pays en marche : l’Etat embauche des milliers de fonctionnaires (quelle horreur !) dont le nombre, à peine 4000 sous François Ier, passe à 25000. On dépense aussi des millions dans une politique de grands travaux destinés à engendrer une relance de toute l’économie nationale : fortifications, ponts, routes, hôpitaux, écoles, canaux, etc., sans oublier les millions pour inciter les chefs de la Ligue Catholique à cesser guerroyer.

François Bayrou constate qu’Henri IV et Sully « ont réussi à désendetter le pays de 50% en dix ans. Non seulement le crédit de l’Etat était parfaitement rétabli mais le roi avait désormais, sévèrement gardé à la Bastille, un solide trésor de 5 millions de livres et il disposait par ailleurs d’une réserve de plus de 11 millions de livres. Mieux, l’exercice de 1611 devait dégager un excédent de 4,6 millions de livres ».


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