"Aimez vous les uns les autres comme je vous aime" c’était un exemple d’une phrase clé des évangiles qui est à la portée de tout un chacun. Pas besoin de l’enseignement d’un maître savant pour se l’approprier.
D’ailleurs, corrige moi si je me trompe, mais la plupart des saints de l’église catholique n’étaient pas des érudits mais plutôt des gens qui, comme instinctivement, agissaient suivant les préceptes du christ. Je te calme directement parce que je te vois venir, je n’ai aucune prétention à la sainteté. Simplement en quoi l’enseignement est-il si absolument nécessaire ?
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Contrairement à ce que tu dis, la volonté de penser par soi même me semble le meilleur rempart au fanatisme dont un maître mot est embrigadement. Je crains plus les foules dociles qui suivent aveuglément des chefs charismatiques harangueurs que les individus émancipés qui cheminent sur leur propre route.
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Ton reproche récurrent concerne mon arrogance. Mais je ne considère pas que mon jugement a plus de valeur qu’un autre. En revanche il en vaut bien un autre effectivement, tout comme celui de n’importe laquelle des centaines de personnes que je croise chaque jour. Nous avons tous une intelligence également capable à condition de la guider par notre volonté. Le problème ce n’est pas la bêtise c’est la paresse.
Se contenter d’être un réceptacle pour des maîtres qui nous disent quoi penser et comment cela tient de la paresse. Il faut activer sa propre intelligence, comme le bébé qui apprend à parler. Tous les enfants apprennent leur langue maternelle sans enseignement avec une efficacité remarquable. Parce qu’ils en ont la volonté, ils se concentrent et utilisent les capacités étonnantes de leur esprit avec une efficacité stupéfiante. Des milliers d’heures passées avec un professeur ne parviennent pas à ce résultat.
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Je rêve d’un monde d’hommes convaincus qu’ils sont capables de penser par eux même sur tous les sujets. Finalement les vaniteux sont ceux qui veulent les en priver en s’arrogeant le monopole de l’intelligence. Leurs appels à la modestie ne sont alors rien d’autre qu’un appel au maintien d’un ordre au sein duquel ils occupent une place avantageuse.