Leur parler ? Quelle langue ? Le roumain ? Il ne manquerait plus que ça, tiens. Oui, parce qu’il ne faut pas compter sur eux pour parler français, ils savent pertinemment que dans le beau pays-des-droits-de-l’homme, on accueille les gens de dos, penchés vers l’avant et le caleçon au bas des cannes.
Il faudrait commencer par cesser de les plaindre, ce n’est pas parce qu’un type sent les braises, parle très fort dans le bus avec les membres de sa tribu et se ballade avec deux centimètres de crasse sur la peau qu’il est à plaindre. Ils ont choisi leur mode de vie et, pour la plupart, ne comptent aucunement se sédentariser. Je ne me permettrais pas de critiquer leur choix, mais qu’ils l’assument et se démerdent.
Les prendre en considération, c’est une insulte à la misère humaine hexagonale, celle qui trime chaque jour sans rien en retour.
Plus il y aura de samaritains, plus il y aura de sangsues.