Dès le premier jour de cette crise, les succursales à l’étranger des banques chypriotes sont restées ouvertes (notamment à Londres et à Moscou), et n’avaient mis aucun plafond de retrait. Ce qui fait que le gros du pognon s’est barré dès le premier jour, la fermeture des banques sur l’île n’étant là que pour amuser la galerie.

Ceux qui ont pu retirer leur blé, c’est tout simplement les plus gros richards, ceux qui ont des comptes partout dans le monde et on donc pu faire ces transferts pendant que les gens faisaient la queue devant les distributeurs ou essayaient d’attaquer les bâtiments à la pelleteuse.

Et ceux qui se sont fait engranner dans l’histoire, c’est les petits et moyens déposants, qui ont un compte bien fourni, mais ne peuvent pas organiser une fuite des capitaux dans la journée ou la semaine vers un compte à l’étranger.

Et l’hémorragie à été telle que on sait déjà qu’il faudrait taxer le peu qu’il reste à 90 ou 90% pour arriver au chiffre voulu par l’Europe. 

Bref, le plan de taxation des comptes, même les gros est déjà à l’eau, car les vrais gros ont déjà retiré leurs picaillons. Retour à la case départ.

Et comme on sait que l’Allemagne a toutes les raisons de jouer l’intransigeance (ne serait-ce que pour capter la majeure partie du pognon qui se barre des banques chypriotes), il ne fait plus guère de doutes que Chypre devra faire un défaut massif et sortir de l’Euro.