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Commentaire de Schweizer.ch

sur Conférence de Jean-Marie Le Pen - Les quatre cavaliers de l'Apocalypse


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Schweizer.ch 6 octobre 2013 11:49

« Donc ils ne voient pas l’hostilité parce qu’ils se font enfumer, mais ça commence a changer, les gens en ont marre. »



Ca commence à changer, parce que les gens commencent à en avoir marre, mais il ne faut surtout pas les brusquer.



«  il désire juste que ce soient les français eux mêmes qui en décident. »



Ce que je l’ai entendu dire des relations de la France avec ses anciennes colonies d’Afrique, n’allait pas du tout dans ce sens-là.



« Donc la solution pour régler la question de l’immigration c’est d’abord la sortie de l’UE qui à ce sujet curieusement le clan LE PEN reste très vague… »



Marine Le Pen n’est pas vague du tout, bien au contraire. Et depuis des mois. Elle entend poser quatre conditions au maintien de la France dans l’U.E. – parce que ce n’est pas le concept d’une union européenne qui est mauvais en soi, mais la version non démocratique et technocratique – avant de soumettre le principe de l’adhésion au peuple en cas de rejet (probable) de ses conditions.



« Ces quatre réformes sont un "retour organisé aux monnaies nationales", la "dissolution de l’espace Schengen", "l’autorisation du patriotisme économique et la réindustrialisation avec le protectionnisme à nos frontières", et enfin la "primauté à nouveau du droit national sur le droit européen". » Huffington Post 3.3.2013.



« A ce moment là ne parlez pas de physique. J’insiste sur le caractère discriminent de juger par le physique.  »



Ben oui, c’est discriminant, mais comme nous passons notre temps à discriminer, les politiciens n’y échappent pas. Même si vous avez pris pour femme la personne la plus moche que vous ayez rencontrée parce que personne n’en voulait, c’est de la discrimination certes positive, mais c’est toujours de la discrimination. Que vous le vouliez ou non.


« Qu’est que j’en ai a cirer qu’elle soit sortie du néant ou pas ma politique. Moi je la voit comme un vent de fraicheur dans le paysage.  »



Vous avez tort de vous placer au centre du débat. Vous ne représentez que vous-même, une seule personne, alors que je vous parle des millions d’électrices et d’électeurs dont Asselineau aurait besoin pour exister politiquement, C’est la manière dont ces millions de gens le perçoivent qui importe.



« Pas de BOL ! Je suis au chaumage. Je n’ai eut que des boulots de merde.  »



Mais encore une fois, il ne faut pas ramener la discussion à votre personne. Je ne dis pas qu’elle n’est pas estimable mais elle est représentativement nulle. Tout comme la mienne, au demeurant, si ça peut vous rassurer. En tant qu’individu, je suis insignifiant, au sens que je ne signifie rien qui permettrait d’être considéré comme une observation ou une conclusion générale.



« Ah ok ! Vous êtes du genre a faire comme tout le monde, d’accord. Pas très fin pour un gros diplômé désolé. »



Du moment que tout le monde fait comme tout le monde, il n’y a rien de fin, ou de pas très fin. Ce n’est pas un choix, c’est inhérent à la nature humaine.



Cela dit, libre à vous d’aller chez le boucher qui a une sale gueule plutôt que chez celui qui est sympa, libre à vous de préférer la caissière de supermarché la plus revêche ou la plus acariâtre de vos voisines, libre à vous de choisir pour « amis » des gens avec lesquels vous n’avez strictement rien en commun, tout cela pour "ne pas faire comme tout le monde", mais permettez-moi de vous dire que c’est une des manières les plus connes de se singulariser que je connaisse.



« J’ai réécouté le discourt de mr Le Pen. Écoutez bien sa toute première phrase. je le cite "Vous me voyez pour une fois, non pas en orateur, mais en conférencier". »



Il ne faut pas faire une fixation là-dessus. Au temps où il était président du Front national, Jean-Marie Le Pen s’est montré grand orateur, tandis que d’Asselineau, on ne voit jamais que le conférencier plan-plan, qui est incapable de transporter d’enthousiasme une assistance de plusieurs milliers de personnes. Ou de quelques dizaines...


« Défendez vous le FN, vous en êtes ? Les suivez vous ? »



J’appartiens à la droite sociale et identitaire et le Front national est, en France, le parti qui correspond le mieux à mes convictions, qui sont essentialistes, différentialistes et déterministes. Ce qui me met en désaccord, soit dit en passant, avec les positions du FN sur le « Ni droite ni gauche », le communautarisme et l’universalisme républicain.


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