Bon, 5 ans plus tard, tout le monde a compris que ce système de
banksters n’en avantage que quelques uns. Normal, il est fait pour ça
^^
Personnellement je trouve que déplorer la cinquantaine de
milliards « volés » aux français par les intérêts
découlant de cette loi, c’est bien !
Et accepter l’idée ( ne serait-ce que l’idée, doucement hein !
) d’un défaut de paiement, c’est pas mal.
Chez Larouche et Cheminade, ça porte un autre nom : Glass
Steagall Act ( 1933 – 1999 aux USA et 1945 – 1984 en France )
Le Glass Steagall, pourquoi O. Delamarche n’en parle-t-il JAMAIS ?
Obéirait-il, fusse en s’en défendant, à Obama, enfin aux
patrons d’Obama ?
http://www.solidariteetprogres.org/actualites-001/article/alerte-au-glass-steagall-wall-street-se-mobilise.htmll
Après tout, le plus efficace, pour combattre une idée juste, est
de ne jamais en parler !
Bon, admettons, tout le monde est OK, défaut de paiement comme il
dit, tirage au sort des citoyens, super, tout ça, tout ça. Eh bien
on fait quoi, maintenant ? Sur la base de quoi ? On
s’inspire de quoi ? On ne va quand même pas photocopier à
l’aveuglette, donnant ainsi raison aux enfoirés, sur l’aspect
inflationniste !
L’argent émis, si l’on veut éviter qu’il soit inflationniste,
doit être injecté dans ce qui va aider à rembourser. Il doit
participer à renforcer les équipements infra structurels, qui ne
seront « rentables » ( au point de vue monétaire ) que
bien plus tard. Il doit pouvoir s’inscrire sur un autre rythme de
temps, il doit pouvoir s’extraire de cette dictature du profit à
court terme, qui ne laisse exister ou naître que ce qui rapporte
tout de suite, sans se préoccuper des nécessités physiques de la
société.
Tout cela, c-à-d en gros et en exagérant juste un peu
l’alternative au fascisme financier, a été conçu en 1800 par les
pères fondateurs de l’Amérique, puis a été constamment mis de
côté.
http://www.solidariteetprogres.org/documents-de-fond-7/economie/alexander-hamilton-credit-productif.html
Ce qui me gêne quand on parle de relance Keynésienne, c’est que
seul est considéré l’aspect monétaire, ce qui ouvre la porte à
des mensonges conceptuels : on admet implicitement, sans en
prendre conscience ou sans pointer du doigt l’arnaque idéologique
, selon laquelle re- financer les banques, c’est re-financer
l’économie. Oui, c’est re-financer l’économie ... de casino.
Point ! Avant la crise, un gros con de droite aurait pu
répondre qu’en ricochet l’économie réelle s’en retrouverait
boostée, mais on voit bien, maintenant, que ces considérations
procèdent plus de la religion (néo-libérale ) que de la réalité !
Le crédit productif public, conçu par Hamilton, n’a pas
pour vocation de faire du profit monétaire : il rempli sa
fonction première qui est, en consolidant les bases, d’offrir un
meilleur monde à nos enfants ( basé la capacité, physique, elle,
de faire mieux avec moins d’effort ) et non une pyramide de dettes
toxiques, qui bouffe la bête qui doit elle-même rembourser.
Attention ! :
A quoi cela sert-il de montrer les aberrations de ce système,
ce que fait très bien Delamarche, si à aucun moment, on ne fait
allusion à une authentique alternative ?
Je comprends que les longs dossiers de fond de S&P soient peu
« sexy », que l’on préfère un discours de Melenchon,
Chouard ou Soral, tous donnant l’apparence de répondre à nos
préoccupations. Mais aucun ne me semble intéressé par ce qu’il
peut se passer une fois qu’on a repris les rênes de la politique, et
en ce sens ils me paraissent tous n’exister que dans le champ de la
réaction, et non celui de la construction dont ils n’ont pas l’idée.
Le tirage au sort. Oui, oui, j’entends, mais : et après ???
Cela va se faire tout seul ?
http://www.solidariteetprogres.org/bibliotheque.html