Etrange, n’est-ce pas ? A force de rendre obligatoire l’antiracisme et l’antiantisémitisme, on en vient à trouver sympa la xénophobie parce qu’elle rappelle l’exercice d’une liberté qui nous est interdite a priori : celle d’aimer ou de ne pas aimer qui on veut sans avoir à se justifier, sans avoir à se sentir coupable ou malade, sans avoir à en répondre comme d’un délit de sentiment.

Phaeton, il n’existe aucune ethnie sur terre que vous trouver plus belle ou plus sympa qu’une autre, comme ça, instinctivement, sans avoir à vous justifier ? 

Moi par exemple, il y a des peuples que je trouve laids, d’autres que je trouve stupides, d’autres que je trouve courageux, d’autres que je trouve très accueillants, etc. Le fait de ne pas aimer un groupe d’humains ne me donne pas envie de les exterminer ni de les considérer comme des sous-humains : j’aime juste pas leur gueule ou leur coutume et j’ai pas envie d’être obligé de vivre trop proche de ces gens. C’est grave, docteur ? Combien ça coûte ?

Si on me dit que c’est du racisme (je ne crois pas au génétisme racial) je réponds à présent tout simplement : "je suis content d’être raciste et je vous emmerde".