Je ne suis pas contre l’avortement. C’est un problème bien trop complexe pour légiférer de manière pragmatique de toute façon. Mais force est de constater que les arguments des féministes en la matière sont souvent désolants de bêtise. Le droit à disposer de son corps, vivre une sexualité libre et épanouie, vivre sa vie pour soit. C’est de l’égoïsme forcené. 

L’homme qui a contribué à la procréation n’a lui jamais son mot à dire, on s’en fout de ce qu’il peut penser, vouloir ou ressentir. Le bébé apprend-on, n’est pas vivant donc c’est pas grave et puis on peut "changer d’avis" si on veut. C’est vraiment triste. 

Ce n’est pas l’avortement en soit qui est grave, c’est sa banalisation. L’avortement ne devrait être une possibilité qu’en tant qu’ultime recours. D’autant qu’une femme n’est pas forcément obligée de garder l’enfant, elle peut le donner à l’adoption. La grossesse n’est pas une peine de mort.