@ stabilob0ss :

La Suisse a passé de pays le plus pauvre d’Europe, purement agricole, à paye le plus riche, par tête d’habitant, entre 1800 et 1900.
Le secteur bancaire n’y était strictement pour rien.
Avant 1910, le secteur bancaire ne comptait même pas pour 2% de l’économie. Aujourd’hui, il représente environ 5% du PIB, mais 14% des impôts ! C’est donc l’Etat qui dépend le plus des banques, pas l’inverse.
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- la Suisse est 7ème exportateur de services au monde
- elle est 13ème exportateur de biens industriels.
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La Suisse produit énormément, elle est leader mondiale ou dans les tous premiers rangs pour :
- la pharmacologie
- la biotechnologie
- la microtechnolgie
- les appareils médicaux
- les assurances (SwissRe leader mondial de la réassurance)
- le travail temporaire
- les périphériques informatiques
- la nutrition
- l’horlogerie et la bijouterie
- les parfums et produits cosmétiques
- leader mondial en machines de fabrication de textiles
- leader mondial des textiles (faut aller voir Première Vision à Paris - 30% des stands sont Suisse)
- 30% du commerce des matières premières.
- 30% du commerce de grains et autres produits de base
- 29% des capitaux privés, la stratégie de l’argent "blanc" n’a pas du tout fait baisser la part Suisse.
- les machines de production d’énergie (ABB etc.)
- les machines et technologies des tunnels
- plusieurs bureaux d’architecture sont de renommée mondiale, Herzog & Meuron etc.
- le secteur du rail émerge ; Stadler Rail produit des trains pour la Russie au Belarus
etc.
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75% des entreprises Suisses sont des PME de moins de 500 employés, même majoritairement moins de 50, et pourtant ils exportent énormément. Ce n’est donc pas une question de taille.
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Plus de 17’000 Brevets sont déposés chaque année en Suisse.
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C’est le pays avec le plus grand nombre de Prix Nobels Scientifiques per capita.
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Bref, prétendre que la Suisse serait riche "à cause des banques" n’est pas seulement radicalement faux, c’est ridicule.
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Le pouvoir d’achat en Suisse est beaucoup plus élevé qu’en France parce que :

- les impôts sont beaucoup plus faibles
- les prélèvement sociaux ne sont 4x moins importants
- il n’y a pas de salaire minimum, ce qui facilite l’entrée dans le marché du travail ; un apprenti peut être payé 500 CHFr par mois, mais après 4 ans, il va en gagner 5’000 ou plus !
- il n’y a pas de risque pour l’entrepreneur de prendre un jeune "à l’essai". S’il n’en est pas content, il peut le virer après 1 mois, 6 mois ou 2 ans comme il veut.