@ Marc
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Au fond de cette "affaire", n’y a t-il pas qu’une question de fric ? Soral et les tee-shirts, Boulefkhad et son compte paypal.
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Vous vous trompez, ou plutôt, votre vision est partielle. Vous voyez la surface, sans voir le fond. D’un côté, vous avez raison, ce côté "boutiquier" devient agaçant. Mais on en est tous plus ou moins là - je ne sais si vous travaillez, mais je parierais volontiers ma chemise que vous aimeriez peut-être bien faire autre chose. Pourtant, vous ne pouvez pas, parce qu’il faut payer un loyer et s’alimenter. Etc.
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On n’est pas des créatures en apesanteur dans un environnement à vide idéel ou idéal. Le système dans lequel nous évoluons nous impose certaines règles, et nous formate, pour ainsi dire. Si on veut exister dans le système, il faut en adopter les règles. Façon extrêmement simple et efficace de régler tous les problèmes éventuels, de désamorcer "à la source" toute radicalité.
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Or, ce système est corrompu, cynique et individualiste. Donc, ceux qui veulent s’y faire une place deviennent eux-mêmes dans une mesure plus ou moins large corrompus, cyniques et individualistes. Du coup, on voit mieux le paradoxe : on survit temporairement, mais on est tous perdants sur le long terme parce qu’on vit dans un monde de merde, et cette merde finit par nous coller à la peau.
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Pour s’en sortir, il faut donc abattre le système, c’est à dire, rejeter radicalement et en bloc tous ses postulats. Avant un hypothétique et utopique "grand-soir", ça commence déjà par soi-même, dans sa propre tête. Concrètement, il faut se mettre, dans une certaine mesure, "hors système" et agir en conséquence. Chacun à sa manière, chacun selon ses moyens et selon ses possibilités.
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On ne peut servir deux maîtres à la fois. À chacun de choisir le sien.