Je tente une synthèse rapide après lecture des différents intervenants, je pense sincèrement, que déjà les débats sur des questions de points de détail, seraient moins envenimés si les protagonistes présents se retrouvaient attablés autour d’un verre, internet et le relatif confort qu’apporte une confrontation virtuelle plutôt que réelle.
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C’est un piège dont on ne parle que très peu, à force d’habitude de facilité, le remplacement non pas de peuple, mais de moyen de communication, un espace de débat inédit en quelque sorte où tous les avis disposent d’une tribune publique, ce qui n’était pas le cas "avant", l’avènement d’internet, qui est toujours, comme tous les outils, à double tranchant, suivant ce que l’on en fait, un outil neuf, pour des querelles anciennes, et qui se retrouvent propulsées sur la place publique à grande échelle, comme une libération subite de la parole muselée depuis des lustres par le monopole médiatique imposé sans droit de réponse.
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Une parole libérée après des années de muselière, ça ressemble effectivement à un brouhaha informe et inaudible, chacun y allant de ses frustrations personnelles, en affirmant haut et fort un avis jusqu’ici censuré par la doxa médiatique, sous bonne garde des chiens du système établi, les médias étant sous patronna intéressé économiquement au détriment des besoins humains.
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Ce sont des facteurs multiples qui nous divisent , idéologiques, certitudes explosées, moeurs bousculées, changement drastiques des habitudes, remises en question impromptues, surtout pour des honnêtes gens qui croient à des règles immuables et prédéfinies dans un jeu qui change constamment de règles en nous faisant croire que rien ne change alors que tout évolue à vitesse inédite et aléatoire, donnant un semblant d’illusion démocratique à des serfs qui n’ont changé de statut depuis le moyen âge, qu’à des contorsions linguistiques, masquant le fait que nous sommes encore sous domination dynastiques, avec son cortège de courtisans, de nouveaux riches, de parvenus, qui remplacent l’aristocratie d’autrefois, tout en adoptant ses règles de domination par le matériel plutôt que le spirituel.
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Si la plupart d’entre nous rêve d’un système plus équitable, est ce pour se faire calife à la place du calife ou au contraire nous croyons nous plus vertueux que ceux et celles qui ont la parole médiatique et les moyens de pression sur les leviers du pouvoir ? Sommes nous dans le camp du bien par dépit ou par jalousie, sommes nous garants d’une certaine idée de vertu par défaitisme ou par manque de moyen d’imposer notre vision du monde au plus grand nombre, sommes nous si différents que ceux qui nous dirigent, sommes nous si humains que nous en oublions notre propre humanité ? 
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Ou sommes nous juste des joueurs sur le banc de touche, attendant que le coach nous fasse rentrer sur le terrain en remplacement d’un blessé, d’un non compétitif, d’un obsolète, en endossant le rôle de l’espoir dormant qui fera s’éveiller l’esprit d’équipe avant que l’arbitre ne sonne le glas de la partie sans avoir pu tirer un penalty qui aurait changé la donne à la dernière minute ???
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Ne jugeons pas et nous ne serons point jugés, tout réside dans les saintes écritures, si on les comprend pour soi même, et si on applique à soi même, ce que l’on voudrait que les autres appliquent à notre place.
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Je vous souhaite à tous et toutes de trouver votre équilibre personnel et la volonté de vous faire confiance afin d’acquérir une indépendance de pensée, que j’essaie de conserver et de perfectionner, au prix d’une relative solitude qui serait moribonde si je n’avais trouvé mon âme soeur, depuis longtemps espérée, le salut est dans l’amour, pour chacun, plutôt que la haine, ça j’en suis convaincu, et avant de nous aimer les uns les autres, tâchons déjà, de trouver un petit espace pour nous aimer nous mêmes, malgré toutes les tentatives du système pour nous faire agir en sens inverse.
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Equilibrium.......................... Bon weekend à tous (non je ne fume pas trop de moquette, j’essaie de trouver ma paix intérieure, ni plus ni moins, et dans tout ce bordel, c’est pas évident, mes respects à tous/toutes)