L’avenir de l’UPR est une vraie question. Si François Asselineau continue sa stratégie aggressive et suicidaire à l’encontre des mouvements eurosceptiques, il est évident que cet avenir n’est pas très riant.



Malheureusement, il en prend le chemin. L’avenir de l’UPR, je le vois tout tracé : après la pantalonade des présidentielles (trois parainages obtenus sur 500), la franche partie de rigolade de Villeneuve-sur-Lot (189 voix), le désastre des européennes (0,4% des voix), François Asselineau va encore essayer de se présenter à une élection et, puisque ses pitoyables résultats électoraux ne justifient aucunement la sortie du blackout médiatique dont il fait l’objet. 



D’ici là, il va continuer à pondre des communiqués faussement modestes sur ses mirifiques résultats électoraux, l’originie plus ou moins exotique de ses adhérents, ses classements totalement bidons sur l’audience de son site internet, accuser faussement tel ou tel leader politique de plagiat, etc. Pour ranimer la flamme, il va de temps en temps publier un article complotiste afin d’alimenter son public qui en est si friand. Et il va continuer d’insulter les autres partis eurosceptiques, ne comprenant pas l’impasse de cette stratégie. A vrai dire, moi ça me rebute mais visiblement il y en a qui aiment !



Aujourd’hui, François Asselineau réussit avec son numéro à attirer de nouveaux adhérents. Ses tours de passe-passe marchent encore. Mais il ne pourra pas éternellement promettre à ses adhérents des lendemains qui chantent avec des résultats aussi médiocres.