@ Kenavo
Je n’ai pas vocation à défendre Marine Le Pen, que je ne soutiens absolument pas. Reste qu’elle a été très claire, avec des mots précis. Si vous choisissez de ne pas comprendre, libre à vous. Je pense qu’elle n’a pas souhaité mentionner son plan B parce qu’elle cherche à lutter contre la manipulation médiatique cherchant à faire peur aux Français, céder à la logique binaire que j’ai mentionnée plus haut (soit le système actuel, soit le chaos).
Vous me récitez le parfait bréviaire du fan d’Asselineau lobotomisé. Ainsi, lorsque vous écrivez "Du point de vue du droit (point de vue d’Asselineau), le choix est
effectivement binaire", c’est une connerie.
D’abord parce que la question de la sortie de l’UE n’a que peu à voir avec le droit. C’est une question avant tout politique, où le droit n’intervient que de façon très secondaire et de manière technique.
Ensuite parce que distingo que vous faites entre voie légale/non légale n’a pas de sens et d’ailleurs vous employez exactement la même idée de chantage dans chacune de ces voies.
Bien entendu que la France, si jamais Nicolas Dupont-Aignan prenait le pouvoir, pèserait de tout son poids politique pour réorienter radicalement la construction européenne. D’une certaine manière, c’est du "chantage" comme vous dites, mais ce n’est en rien condamnable : chaque pays a un intérêt, il est normal qu’il le défende, l’inverse serait au contraire une véritable trahison. Puis chaque pays négocie, fait des concessions, met son veto lorsque c’est nécessaire, avance ses pions... Bref, c’est le compromis !