Robert Marbut, consultant engagé par de nombreuses villes pour résoudre le problème, croit que la solution réside dans le dialogue. La nature du phénomène des personnes sans domicile fixe est complexe et se base sur au moins trois piliers : le manque d’emploi, la santé mentale et les addictions chroniques. D’après lui, une personne n’obtiendra pas un emploi par le simple fait qu’on lui donne de la nourriture ou des vêtements.
Cela ne veut pas dire que ceux qui interdisent aux citadins de partager leur repas aient raison, même si dans ces arguments se trouvent un peu de vérité. « Il n’y a aucune réussite dans le fait d’arrêter dans les rues les prêtres, des pasteurs et des imams », affirme-t-il, mais il insiste sur le fait que les bienfaiteurs doivent coopérer, sous la régulation des autorités, au lieu d’agir à titre personnel.
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