En fait, c’est comme pour la
Syrie ou pour l’Ukraine, l’histoire aussi est pris dans une propagande contre
propagande avec d’un coté les officiels et de l’autre les alternatifs.
Aucune nuance ( ou très peu
) dans cette dichotomie sur cette
période de l’histoire fascinante mais très complexe que sont les révolutions
qui ont jalonnées le continent Européens de la renaissance au XIX ème siècle en
général et la révolution Française en particulier, pour moi , cette période est
aussi importante que la révolution néolithique … qui elle a mit 5000 ans…
quelle extraordinaire accélération de l’histoire , c’est fou.
D’un coté on a les progressistes
pour qui plus les périodes historiques se rapprochent de nous , plus l’homme
évolue dans le bon sens et qui ont une conception du monde, enchaînée
aux roues de l’Histoire, visant à promouvoir l’avenir d’une façon
permanente et automatique et, par là même, à décrier le passé comme un bloc
d’ombre et de barbarie. Est passéiste, réactionnaire, ennemi du peuple
quiconque ne sait pas comprendre les éléments de la nouveauté.
De l’autre coté les
réactionnaires (et désolé Tépa que j’apprécie mais ça existe ce n’est pas que
de la novlangue) pour qui plus les périodes historiques se rapprochent de nous
, plus l’homme évolue dans le mauvais sens
et qui naturellement qui considèrent en gros que tout était mieux avant
dans la modernité et qui vivent dans la nostalgie d’ un passé fantasmé ,d’ un
paradis perdu à reconstruire.
Et ces deux visions de l’histoire
complètement opposé en apparence partagent la même perception linéaire de l’histoire,
c’est la ligne droite ( ce qui est sans
doute lié au fait qu’en quelques siècles se sont produit des séries de transformations sociales à des
vitesses sans précédent).
Difficile d’avoir des
analyses historiques nuancées et modérée, sans idéalisme et romantisme. En ce
qui me concerne ce sont deux dogmatismes qui peuvent devenir très dangereux une
fois mit en forme en programme politique.
Je ne fais pas partie des
gens qui pensent qu’avant c’était forcément mieux je ne fais pas partie non plus des gens qui
pensent que demain sera forcément mieux. Le passé n’est bien sûr pas un âge
d’or ni un paradis perdu, cependant il
doit servir d’appui pour la construction du futur, tel le rétroviseur qui
permet de regarder en arrière tandis
que l’on conduit, c’est-à-dire que l’on avance.
Je suis républicain, cela signifie –t-il que je
dois me refuser de considérer le meilleur de la monarchie Française pour le concilier avec
le meilleur de la République ?
afin defaire rejeter ce qui ne me convient pas ?
La tradition telle que je la comprends, ce n’est
pas refuser de changer, c’est la faire évoluer en se souvenant des raisons pour
lesquelles la tradition a voulu qu’on fasse les choses d’une certaine façon et non la détruire en faisant table rase du
passé.