Charlie-hebdo/Hara-Kiri a commencé dans la provocation et le cynisme :
cul, flics, religions (toutes confondues), société de consommation, patrons ... dans un premier temps.
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Il me semble que depuis l’époque de la condamnation à mort de Salman Rushdie par l’ayatollah Khomeini en 1989 pour l’écriture des "versets sataniques", C.H semblait vouloir décrocher le même genre de "publicité", jusqu’à arriver à engendrer du scandale médiatisable, considérant sans-doute ce type de condamnation comme une métaphore tout en invoquant les offenses humoristiques comme "anodines" selon une conception tout-à-fait occidentale de l’humour et plus précisément de la "satyre" : "une bonne pub", voilà à quoi ça sert !
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Si on se moque publiquement et massivement d’autres qui s’en moquent ou qui répondent par la moquerie, ça passe... Si ça suscite des réactions sérieuses d’indignation, l’attente des gens offusqués va plutôt vers des excuses publiques, pas vers la surenchère.
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Dans le cas de C.H, il semble y avoir eu une recherche approfondie d’aller incessamment gratter là où ça fait chier, sous prétexte d’humour, des gens qui ne trouvent pas ça drôle. 
C’est une vocation particulière et une manière de collectionner les ennemis... Vis-à-vis de l’Islam, la simple représentation graphique des "choses concrètes" est déjà une offense !
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Le type d’humour (et de pensée) occidental dans lequel nous pouvons placer du second degré et de l’ironie, ne parle pas à d’autres cultures, ce n’est pas de mauvaise foi, juste inaccessible, il n’y a que le premier degré, ce que disent les mots. S’il y a offense, on s’excuse ou on se fâche, même si c’était juste pour rire !
D’un côté il y a la liberté d’expression, de l’autre le respect, on trouve normalement avec ses interlocuteur/trices, voisin/es les façons d’articuler les deux pour rester en bons terme.
Bref il y a dans la communication une part d’écoute.
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Qu’est-ce que "faire de la provocation" si ce n’est de chercher des réactions ? Réactions ici extrêmes à une provocation avouons-le extrême !