@FifiBrind_acier

La vraie piste pour les Grecs est géostratégique.

La Grèce accepte tout de l’UE pour avoirs des alliés face la menace turque, qu’il est politiquement incorrect d’évoquer en occident. Mais les Grecs connaissent la mentalité des turcs pour avoir côtoyée depuis plus de 1000 ans dont 400 sous leur joug.

Contrairement au nazisme, les génocides des Arméniens et des Grecs pontiques n’ont jamais été suivis d’une "dénazification" et cette même mentalité suprémaciste et génocidaire est toujours à l’oeuvre dans le nettoyage ethnique de Chypre, au point que la Turquie s’est avérée incapable d’appliquer ses engagements européens de libre circulation aux navires et avions chypriotes, torpillant sa candidature.

Bref, la Grèce sait qu’elle ne peut survivre sans alliange géostratégique et comptait sur l’OTAN et l’UE ainsi que sur l’armement massif acheté à l’occident pour dissuader les Turcs de tenter une reconquête.

Mais l’occident n’aide jamais de façon désinteressée, et l’Allemagne a toujours eu une préférence pour la Turquie, héritée de la compétition entre le saint empire germanique et Byzance, prolongé par l’hitlérisme et repris aujourd’hui par l’UE qui rêve d’intégrer la Turquie coûte que coûte.

Sauf que les Grecs ont aujourd’hui une alternative, et ceux de Chypre ont déjà sauté sur l’occasion. C’est la Sainte Russie orthodoxe, protecteur et allié historique, non seulement contre l’agressivité des Turcs mais aussi contre les sempiternels doubles jeux des occidentaux.