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Commentaire de lupus

sur La minute de Jacques Sapir : "La Grèce sera à court d'argent le 14 avril"


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lupus lupus 31 mars 2015 21:55

Confiants à l’égard de leur banquier et avides de hauts rendements, les clients ne captent pas que ces titres qui leur sont fourgués comme « obligations AAA », ne sont en fait que les créances bidons d’alcoolos paresseux.
Les Picolobligations deviennent la star des marchés, on se les arrache et leur valeur crève tous les plafonds.
Un beau matin, un « risk manager » oublié dans les caves de la banque se réveille et signale qu’il est temps de demander à Marcel que ses clients règlent leur ardoise. Marcel essaie, mais ses clients ne bossant pas, .. bernique !

La banque exige alors le remboursement du crédit et le bistrot fait logiquement faillite, vire ses employés entrainant la faillite de ses fournisseurs en bibine qui, à leur tour, virent également leurs employés.

Le cours des Picolobligations chute brutalement de 90%.

La dépréciation de cet actif vaporise les actifs, puis les liquidités de la banque. Problème : sa banqueroute ruinerait trop d’électeurs (« too big to fail » dit-on)

La banque est donc renflouée par l’État.

Ce renflouement est financé par de nouvelles taxes prélevées chez des employés, les classes moyennes et un tas de gens qui bossent, ne picolent pas, qui n’ont jamais mis les pieds dans le bistrot de Marcel…


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