@Gollum
Tiens, pour toi j’ai fait un effort de recherche dans ma bibliothèque numérique, qu’est-ce que je ne ferais pas pour l’instruction des débutants. Voilà le texte qui certifie que le combat est le producteur du dissolvant, avec rajeunissement du roi, dont j’ai parlé dans mon exposé, si tu avais vu la suite.
Mystère des Cathédrales, p133 :
"Le mythe de Tristan de Léonois est une réplique de celui de
Thésée. Tristan combat et tue le Morhout, Thésée le
Minotaure. Nous retrouvons ici l’hiéroglyphe de fabrication du
Lion vert, – d’où le nom de Léonois ou Léonnais porté par
Tristan, – laquelle est enseignée par Basile Valentin sous la
lutte des deux champions, l’aigle et le dragon. Ce combat
singulier des corps chimiques dont la combinaison procure le
dissolvant secret (et le vase du composé), a fourni le sujet de
quantité de fables profanes et d’allégories sacrées. C’est
Cadmos perçant le serpent contre un chêne ; Apollon tuant à
coups de flèches le monstre Python et Jason le dragon de
Colchide ; c’est Horus combattant le Typhon du mythe osirien
; Hercule coupant les têtes de l’Hydre et Persée celle de la
Gorgone ; saint Michel, saint Georges, saint Marcel terrassant
le Dragon, répliques chrétiennes de Persée, tuant le monstre
gardien d’Andromède, monté sur son cheval Pégase ; c’est
encore le combat du renard et du coq, dont nous avons parlé en
décrivant les médaillons de Paris ; celui de l’alchimiste et du
dragon (Cyliani), de la rémore et de la salamandre (de Cyrano
Bergerac), du serpent rouge et du serpent vert, etc.
Ce dissolvant peu commun permet la réincrudation1de l’or
naturel, son amollissement et le retour à son premier état sous
la forme saline, friable et très fusible. C’est là le
rajeunissement du roi, que signalent tous les auteurs, début
d’une phase évolutive nouvelle, personnifiée, dans le motif qui
nous occupe, par Tristan, neveu du roi Marc. En fait, l’oncle et
le neveu ne sont, chimiquement parlant, qu’une même chose,
de même genre et d’origine semblable"