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Commentaire de maQiavel

sur La minute d'Olivier Delamarche : Tsipras, un politique "sans testicules et sans cerveau" - 20/07


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maQiavel maQiavel 20 juillet 2015 17:54

@Queens_of_the_Storage

@Queens_of_the_Storage

Le truc c’ est qu’ ils ont bien plus à perdre si les autres pays ne savent plus payer leurs dettes ( et on se dirige vers ce scénario ).

On a beau faire semblant de croire que l’austérité permettra aux uns et aux autres de payer leurs dettes mais au fond, tout le monde sait que c’est du vent , plus on continue de faire semblant de croire en des choses qui n’ existent pas , plus l’ ardoise sera lourde.

C’est la raison pour laquelle une majorité de gouvernements créanciers de l’Union européenne et surtout raison pour laquelle de très nombreux Allemands, du ministre des Finances de droite , jusqu’à l ’ancien chef du parti de gauche auraient préféré la sortie de la Grèce de la zone euro.

Au fond, cela aurait arrangé tous les Européens, mais pourquoi cela ne s’est il pas fait ? 

Je crois qu’ il ’y a des considérations qui dépassent le paramètre économico -financier.

Il a été amusant de constater la discrétion Etasunienne lorsqu’ on sait que l’UE, l’euro et l’OTAN sont une entreprise de vassalisation du continent Européen, un verrou stratégique majeur pour l’oncle sam.

Il suffit de regarder où est située la Grèce et ce qu’elle est : un pays chrétien orthodoxe qui entretient de bonnes relations traditionnelles avec la Russie, située sur la Méditerranée non loin de « La Russie de Poutine ».

 Était-il envisageable pour la première puissance mondiale de voir la Grèce autorisé à s’éloigner des institutions Européennes ? Bien sur que non. Est-il possible pour un pays membre de l’OTAN d’adopter une politique contraire aux intérêts des Etats-Unis ? Est-il libre d’opter pour des relations vraiment amicales avec la Russie ? La Grèce a connue un putsch militaire dans un passé pas si lointain. Le commandement et le contrôle des pays membres de l’OTAN est étroitement surveillé par l’armée des États-Unis.

 

On condamne Tsipras mais surement a-t-il des informations que l’on n’a pas et que les menaces qui pesaient sur lui et sur la Grèce sont gargantuesques.

 

Le choix tactique de l’oncle sam semble être : l’Union européenne (y compris l’Allemagne) continuera à se débattre avec son « problème grec », tandis que la Grèce continuera à être étranglée par l’Union européenne.

 

Les Allemands n’ en sortiront pas gagnant (et ce peut devenir très intéressant car dans ce cas, on peut envisager à un revirement de la politique Allemande vis à vis de son suzerain américain ).


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